dimanche 16 décembre 2007

«L'enjeu de la privatisation est la capacité à prendre des risques»

TELECOMS. Le directeur de Swisscom confirme les maladies de jeunesse de Bluewin TV.






Anouch Seydtaghia et Frédéric Lelièvre
Mercredi 12 décembre 2007




Le Temps: Où en sont les négociations avec Apple ( AAPL) concernant la commercialisation de l'iPhone?

Carsten Schloter: Ce n'est pas parce que nous sommes leaders en Suisse qu'Apple nous choisira forcément... Si elle veut vendre ici 100000 ou 200000 appareils, la firme de Steve Jobs sait qu'elle pourra le faire quel que soit l'opérateur. Nous avons des avantages. Nos Swisscom ( SCMN.VX) Shops accueillent chaque année quatre millions de clients différents. Nous vendons déjà des Mac et des iPod. Enfin, il y a la couverture inégalée de notre réseau de téléphonie mobile à haut débit.

- Un an après le début de Bluewin TV, de nombreux clients déplorent un service très mauvais.

- Effectivement, 25% des clients subissent toujours des problèmes techniques. Chez eux, nous n'avions préalablement pas vérifié que le câblage interne de leur domicile était de qualité suffisante. Or il arrive que l'utilisation de la machine à laver fige l'image de leur téléviseur... Nous tentons de résoudre ces problèmes, et nous n'acceptons désormais que des clients pour qui le service fonctionnera parfaitement.

- Spécialiste de la télévision numérique, Fastweb vous a-t-il aidé?

- Oui, car un de nos grands défis est de fusionner nos réseaux en un seul, IP (internet protocol), pour baisser nos coûts de 300 millions de francs par an. Il permettra de faire transiter voix et données. Fastweb a dès le départ conçu son réseau en IP, et son expérience est très précieuse. Son directeur technique est devenu le nôtre.

- En migrant vers un réseau IP, Swisscom n'aura plus besoin d'une grande partie de ses 1600 centraux... Or c'est là qu'investissent vos concurrents pour lancer des offres dégroupées. Quel sera leur avenir?

- Dans nos centraux, nos concurrents ne peuvent proposer que la technologie ADSL 2+, qui offre un débit maximal de 20 mbit/s. D'ici quatre ou cinq ans, cette vitesse sera devenue nettement insuffisante. La technologie sera obsolète, et ces opérateurs n'auront pas le choix: ils devront profiter de leurs bases d'abonnés et se vendre à des câblo-opérateurs, à des opérateurs urbains privés, voire à Swisscom. C'est ce qui se passe aux Pays-Bas.

- Vos concurrents, Sunrise le premier, affirment qu'il n'est pas possible de gagner de l'argent en revendant votre offre ADSL...

- C'est faux. Nos revendeurs ont une marge brute de 30%. Sunrise ne fait que se plaindre pour pousser les autorités de régulation à faire baisser les tarifs de Swisscom. Lorsqu'une de nos lignes est dégroupée, nous ne recevons plus qu'une trentaine de francs par mois par client. Or nous investissons cette année environ 900 millions de francs dans notre réseau fixe. Cet argent est vital pour le réseau, donc pour la Suisse. Et nous n'avons aucun intérêt à couler nos revendeurs ADSL, ils nous permettent indirectement de contrer les câblo-opérateurs, nos plus dangereux concurrents.

- Mais hormis Cablecom, vous faites face à 250 petits câblo-opérateurs avec des moyens limités...

- Non, car ils se sont réunis en sept à huit groupes pour effectuer des achats et des investissements en commun. Et souvent, ils sont très innovants. A court terme, les câblo-opérateurs n'ont pas à effectuer des dépenses importantes pour augmenter massivement leurs débits Internet. Swisscom doit par contre effectuer des lourds investissements en VDSL et en fibre optique, ce qui nous redonnera, à moyen terme, un solide avantage concurrentiel.

- Fin novembre, la Commission fédérale de la communication a décidé d'obliger Swisscom à fournir aux autres opérateurs un accès à haut débit réglementé. Allez-vous faire recours?

- Oui, un recours sera déposé auprès du Tribunal administratif fédéral. Car une précédente décision de la Commission de recours pour les questions de la concurrence affirmait que Swisscom n'était pas dominant sur le marché suisse du haut débit.

- D'après une récente étude de Comparis sur la téléphonie mobile, Swisscom est quasiment toujours plus cher que ses concurrents. Sera-ce toujours le cas?

- Ce n'est pas vrai. Deux tiers de nos clients ont souscrit à Liberty (ndlr: 50 cts par heure d'appel), et ont sensiblement augmenté leur durée moyenne d'appel. Cela leur coûterait plus cher chez nos concurrents. Tout dépend des profils d'appels que vous comparez. Et si Comparis conseille souvent d'opter pour des offres prépayées, souvenez-vous que les Suisses aiment changer de téléphone. Or lorsqu'ils ont un abonnement, nous subventionnons leur téléphone à hauteur de 250 francs par an, sur deux ans - Comparis n'en tient pas compte.

- Que dire à un petit actionnaire qui voit les activités de Swisscom s'étioler dans plusieurs domaines?

- Qu'il est nécessaire que Swisscom investisse et prenne des risques. Même si le retour sur investissements est très long dans notre secteur, la rentabilité moyenne sur capital investi est toujours très attractive.

- En 2008, le Conseil fédéral doit présenter un nouveau rapport sur la privatisation de Swisscom. Qu'espérez-vous?

- Le management ne doit pas avoir de préférence pour une structure d'actionnariat particulière, tant qu'elle permet à l'entreprise de prendre les risques croissants liés à notre secteur. C'est cette capacité de prise de risque qui est la question centrale de la privatisation. Pour l'heure, les règles imposées par la Confédération ne sont pas une contrainte. La question est de savoir si la Confédération est prête à continuer d'assumer des risques entrepreneuriaux croissants.

- Prévoyez-vous une baisse des effectifs de Swisscom en 2008?

- Il est trop tôt pour le dire. En 2006 et en 2007, les nouveaux engagements ont plus que compensé les départs, notamment grâce à la création de nouveaux métiers liés au support.

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Le Matin Online > Poker: on peut organiser des tournois! - Actu > Suisse: "Poker: on peut organiser des tournois!"

Poker: on peut organiser des tournois!

Alors que la pokermania continue à déferler sur la Suisse, l'organisation de tournois avec mises d'argent était interdite. C'est aujourd'hui possible sous certaines conditions

Renaud Michiels - 14/12/2007
Le Matin

Le poker est-il libéralisé?
«Des tournois de poker joués pour de l'argent peuvent, suivant les modalités du jeu, être légaux.» L'annonce, jeudi, de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a mis les fans en ébullition. Alors, fini la prohibition? «Le poker n'est pas libéralisé», indique Jean-Marie Jordan. Mais peut être autorisé sous certaines conditions. «Lorsque le gain dépend de façon prépondérante de l'adresse du joueur», précise le président de la commission. En clair, quand le talent du joueur l'emporte sur le hasard des cartes.

Alors, qu'est-ce qui est permis?

Cash games Chacun achète des jetons - sa «cave» - et les joue à sa guise. Lorsqu'il n'en a plus, il peut en reprendre. Les pertes sont théoriquement illimitées. «L'organisation de cette forme de poker reste illégale», note Jean-Marie Jordan.

Tournois Chacun place une somme de départ et reçoit ses jetons. Celui qui n'en a plus est éliminé. Et ce jusqu'à ce qu'il ne reste que le vainqueur. Seuls les premiers obtiennent des gains. Les autres perdent leur mise de départ. «L'organisation de ce type de tournoi est soumise à un examen par la CFMJ», commente Jean-Marie Jordan. Un dossier doit être envoyé à la CFMJ, qui statue en quelques semaines. Il en coûte 300 à 400 fr. En cas de feu vert, il faut encore une autorisation du canton.

Critères Nombre de participants, structure des «blinds», répartition des prix: tous les critères sont sur le site de la CFMJ. L'idée est que les règles permettent aux meilleurs joueurs de l'emporter. www.esbk.admin.ch

Qu'en pensent les fans «Je suis très content que le poker sorte de l'illégalité, commente Christophe Mirabile, grand spécialiste et fondateur de la Ligue suisse du poker. Et, avec un cadre clair et détaillé, ça évitera surtout que des joueurs se retrouvent dans un tournoi avec des personnes louches. Ou des organisateurs qui partent avec la caisse...»

En attendant, je peux jouer où?

CASINOS Presque tous les casinos helvétiques ont des tables de poker. Elles sont prises d'assaut par les adeptes. Réservé aux plus de 18 ans.

INTERNET En Suisse, il est interdit d'organiser sur le Web un tournoi avec des mises de départ et des gains. Jouer, par contre, n'est pas punissable. Des milliers de Suisses ne s'en privent pas: une vraie folie! Notons que la Swiss Poker League a trouvé le moyen de mettre sur pied des championnats légaux sur Internet: il n'y a ni frais d'inscription ni de participation. Mais les gains sont réels! www.pokerleague.ch

AUTOUR D'UNE TABLE Sauf autorisation, les parties dans les arrière-salles de bistrots, tripots clandestins ou avec des amis sont prohibées si de l'argent est en jeu. L'organisateur est théoriquement punissable d'une amende allant jusqu'à 500 000 francs. Le simple joueur risque seulement de voir ses mises et gains confisqués. Les tournois sont toutefois légaux s'il n'y a pas de mise de départ. Ou pas de gains: si la recette est reversée à une oeuvre de bienfaisance, par exemple.

C'est quoi, le poker «Texas hold'em»?
Popularisé par le chanteur et champion du monde de poker Patrick Bruel, par les multiples retransmissions télévisées d'Eurosport ou de RTL9 et par Internet: le Texas hold'em est la variante de poker la plus jouée du monde. Et en Suisse. Impossible de connaître le nombre de joueurs, mais il s'agit d'une vraie déferlante! Le hold'em est même enseigné aux Ecoles-clubs Migros.

Joueur Le hold'em n'a besoin que de quelques minutes pour être appris. Et d'une vie pour le maîtriser, aiment répéter les amateurs. Un bon joueur doit allier stratégie, psychologie, expérience et capacité de calcul.

Matériel Pour jouer, il suffit d'un jeu classique de 52 cartes.

Cinq cartes D'abord trois (flop), puis une (turn), puis une dernière (river): cinq cartes sont abattues au centre du tapis. Elles sont visibles de tous. Et utilisables par tous. Les joueurs peuvent enchérir entre chaque abattage.

Deux cartes Chaque joueur reçoit deux cartes personnelles. Il est le seul à les voir.

Jetons Aussi appelés «chips», ils représentent l'argent que l'on a à sa disposition pour miser. En tournoi, quand on n'en a plus, on est éliminé.

Règles Comme dans le poker classique, celui qui a la meilleure combinaison de cinq cartes l'emporte. Sauf s'il a abandonné en cours de partie. Chaque joueur se crée sa combinaison avec ses deux propres cartes et celles du milieu.

Le rêve Une quinte flush royale, soit une suite de cinq cartes de la même couleur!

samedi 24 novembre 2007

«Nos investissements sont très menacés»

«Nos investissements sont très menacés»


TELECOMS. Carsten Schloter, directeur de Swisscom, réagit après la décision de la ComCom.


Anouch Seydtaghia
Samedi 24 novembre 2007

Jeudi, la Commission fédérale de la communication (ComCom) contraignait Swisscom (SCMN.VX) à offrir l'accès internet à haut débit durant quatre ans au prix du marché à ses concurrents (accès dit «bitstream»). Durant cette période, ils n'auront ainsi pas besoin d'investir pour offrir de nouvelles offres (à la différence du «full access»). La réaction de Carsten Schloter, directeur de Swisscom.

Le Temps: La ComCom estime que vous êtes en position dominante sur l'Internet à haut débit. Avec deux tiers du marché, c'est difficilement contestable...

Carsten Schloter: Si. D'abord, notre part de marché est nettement plus faible que celle d'autres opérateurs historiques européens. Ensuite, la Commission de la concurrence avait estimé en 2005 que compte tenu des offres des câblo-opérateurs, Swisscom n'était pas en position dominante. Aujourd'hui, Sunrise a beau jeu de dire que nous ne respectons pas les décisions politiques: la situation juridique ne semble pas claire. Nous allons étudier la décision de la ComCom de manière approfondie avant de se déterminer quant à la suite des opérations

- Swisscom impose des prix élevés et des contraintes importantes à ses concurrents qui veulent utiliser son «dernier kilomètre» via le mode «full access», qui requiert de lourds investissements. Il semble logique d'ouvrir rapidement votre réseau en «bitstream»...

- Il est important que nos concurrents offrent vite de nouveaux services sur l'ensemble du pays. Ils peuvent déjà le faire: nous leur proposons depuis quelques jours une offre leur permettant de vendre du haut débit et de la téléphonie via Internet illimitée pour 70 à 80 francs par mois, prix final pour le client. Si l'on nous impose un prix régulé pour le «bitstream», je crains qu'il ne nous permette même pas de couvrir nos investissements futurs, notamment en fibre de verre.

- Aujourd'hui, vous proposez tout de même du «full access» à plus de 30 francs à vos concurrents, soit davantage que les 25,25 que vous demandez à vos clients...

- Oui, mais avec ce prix ils peuvent créer aussi les offres à haut débit qu'ils veulent, à 30%, voire 40% en dessous de nos prix, et nous concurrencer sérieusement.

- Reste que vous avez une solide longueur d'avance avec le VDSL, qui ne sera pas ouvert à la concurrence, et qui permet d'offrir du très haut débit à 20 mbit/s.

- Certes, mais la volonté politique est de protéger ces nouveaux investissements. Parce qu'en face de nous, nous avons des câblo-opérateurs qui effectuent de gros efforts pour moderniser leurs réseaux pour offrir dans 18 mois du 50 mbit/s. Je vous rappelle qu'ils peuvent couvrir 98% des ménages suisses, soit autant que nous en haut débit. C'est une concurrence très sérieuse.

- Mais la période du «bitstream» ne doit durer que quatre ans, après vos concurrents devront investir pour louer votre réseau.

- Quatre ans, cela suffit à détruire un marché et anéantir des investissements. Il ne faut pas le prendre à la légère.







Précisions sur la panne

Anouch Seydtaghia

Carsten Schloter affirme que la panne majeure de son réseau intervenue
mercredi soir n'est pas de la faute de Swisscom, comme le soupçonnent plusieurs
experts.

«Il s'agissait d'une attaque classique contre de nombreuses
adresses IP, dont un grand nombre appartenaient à Swisscom. Nous avons pu
refouler 70% des attaques, mais les 30% restants ont causé une surcharge du
réseau. Nous avons ensuite installé de nouveaux filtres plus performants», a
déclaré le directeur du géant bleu.

dimanche 18 novembre 2007

Verfolger von Aldi und Lidl in den Startlöchern

Verfolger von Aldi und Lidl in den Startlöchern
Rewe und Edeka buhlen um den Tengelmann-Discounter Plus


Bisher galten Aldi und Lidl unter den deutschen Discountern als unangefochtene Marktführer. Doch nun könnte eine starke Nummer drei entstehen, sucht doch die Familienfirma Tengelmann für ihren Discounter Plus einen Partner. Im Rennen sollen Rewe und Edeka sein.

cei. Frankfurt, 10. Oktober


Die Discounter hätten ihren Zenit erreicht, die deutschen Konsumenten achteten wieder verstärkt auf die Qualität der Produkte und weniger auf den Preis, verkünden Konsumentenbefragungen. Doch allen Unkenrufen zum Trotz legen die Discounter zumindest im Lebensmitteleinzelhandel weiter zu. Laut den Marktforschern von A. C. Nielsen hielten Aldi & Co. 2006 einen Marktanteil von 41,1%. Im Vorjahr waren es 1,2 Prozentpunkte weniger gewesen. Allein auf Aldi entfallen rund 17% des Umsatzes mit Lebensmitteln. Nun bietet sich der Konkurrenz aber die Möglichkeit, einen starken Verfolger von Aldi und Lidl zu formen. Die Familienfirma Tengelmann hat nämlich ihren Discounter Plus ins Schaufenster gestellt (vgl. Kasten). Interesse daran bekunden laut Medienberichten die beiden grössten deutschen Lebensmittelhändler Edeka und Rewe .



Ein Drittel mehr Standorte als Lidl

Edeka hat sich – mit Ausnahme Dänemarks – ganz auf den deutschen Markt zurückgezogen, was im Gegensatz zur Strategie der meisten deutschen Einzelhändler steht, die stark nach Osteuropa expandieren. Am Heimmarkt will Edeka den Marktanteil deutlich steigern, was durch eine Übernahme von Plus mit einem Schlag gelänge. Der genossenschaftlich organisierte Konzern ist im deutschen Branchenvergleich mit einer operativen Marge (Stufe Ebit) von 3,5% überdurchschnittlich erfolgreich. Edeka war mit dem Kauf von Netto erst vor zwei Jahren überhaupt in den Discount-Bereich eingestiegen. Die als «Soft-Discounter» geltende Kette versucht sich mit Frischprodukten und Markenartikeln von der Konkurrenz zu unterscheiden. Pro Jahr werden rund 150 neue Läden eröffnet.

Ähnlich schnell wie Edeka mit Netto will auch Rewe mit seinen Penny-Discountern expandieren. 2008 plant das den selbständigen Rewe-Kaufleuten gehörende Unternehmen bis zu 180 Neueröffnungen. Eine Kröte musste Rewe-Chef Alain Caparros in den Verhandlungen offenbar bereits schlucken, um im Rennen zu bleiben. So will Tengelmann an Plus als Minderheitsaktionär mit 25% bis 30% beteiligt bleiben. Unabhängig davon, wer letztlich im Bieterkampf reüssiert, entstünde aus einer Kombination eines der beiden Gegenspieler mit Plus ein Discounter, der etwa einen Drittel mehr Standorte aufwiese als Lidl. Die «Lebensmittel-Zeitung» will nun erfahren haben, dass die von Lidl angepeilte Expansion in die USA vorläufig auf Eis gelegt worden sei, um die Managementkapazitäten stärker auf die Herausforderungen am Heimmarkt zu richten.

Marktanteil im Nonfood rückläufig

Hier ist Lidl derzeit deutlich schneller unterwegs als Aldi. Gemäss der Marktforschungsfirma GfK verzeichnete Lidl bei Gütern des täglichen Bedarfs von Januar bis August 2007 ein Umsatzplus von 10%, während Aldi ein Minus von 1,6% hinnehmen musste. Punkto Kundenzufriedenheit bleibt bei den Discountern jedoch die Aldi-Gruppe (Nord und Süd) das Mass der Dinge. Das Unternehmen erhält in Umfragen etwa bei der Erreichbarkeit, Sauberkeit, bei Wartezeiten an der Kasse und der Produktqualität Bestnoten.

An Grenzen stossen die Discounter zunehmend im Absatz von Nonfood-Artikeln. Die schlechte Entwicklung in diesem Bereich dürfte ein Grund dafür sein, dass Tengelmann für Plus nach einem Partner sucht. Gemäss GfK hatten die Discounter ihren Marktanteil bei Nonfood-Artikeln zwischen 1998 und 2005 von 2,7% auf 5% zwar fast verdoppelt, doch ging er 2006 wieder auf 4,6% zurück. Die ständigen Aktionen haben bei den Kunden zu einer Sättigung geführt. Wer weiss, dass der billige Trainingsanzug in einigen Wochen bei einem anderen Discounter zu haben ist, wird weniger Impulskäufe tätigen. Marktführer Aldi gelingt es derweil, diesem ungünstigen Trend mit dem Verkauf von Reisen und Handy-Verträgen entgegenzuwirken.

11. Oktober 2007, Neue Zürcher Zeitung

Entscheidung zu Plus bis Weihnachten

cei. Der zum deutschen Lebensmittelhändler Tengelmann gehörende Discounter Plus hat im Geschäftsjahr 2006/07 (per Ende April) enttäuscht. Mit einem Erlösanstieg von 1,7% blieb er am Heimmarkt deutlich hinter den Erwartungen zurück. Das lag am Umsatzeinbruch um 20% im Nonfood-Geschäft. Weltweit setzte Tengelmann 24,5 Mrd. € um. Dazu trug die in New York kotierte US-Tochter A&P 5,3 Mrd. € bei. A&P schrieb operativ einen Verlust von 21 Mio. €. In Europa zählt Tengelmann 117 000 Mitarbeiter. Erfolgreich war das in Familienbesitz stehende Unternehmen mit den auch in der Schweiz vertretenen Obi-Hobbymärkten sowie dem Textil-Discounter Kik. Dagegen war der Umsatz der Tengelmann-Supermärkte leicht rückläufig. Die Supermärkte und die Discounter beendeten das Geschäftsjahr mit einem «kleinen Verlust». Über die Zukunft der Discounter-Kette solle bis Weihnachten entschieden werden, sagte Tengelmann-Chef Karl-Erivan Haub an der Bilanzkonferenz in Mülheim an der Ruhr.

Mehr Konkurrenz für Aldi und Lidl

Mehr Konkurrenz für Aldi und Lidl

In Deutschland entsteht ein neuer Discount-Riese



In Deutschland entsteht ein neuer Discountriese. In der bis jetzt grössten Transaktion in der Geschichte des deutschen Einzelhandels schliessen sich die Billigketten Netto (Edeka) und Plus (Tengelmann) unter einem Dach zusammen. Damit werden künftig drei grosse Discounter den Markt beherrschen: Aldi, Lidl und Netto.

(ap)An dem neuen Unternehmen wird Edeka 70 Prozent der Anteile und Tengelmann 30 Prozent halten. Allerdings muss das Kartellamt der Allianz noch zustimmen. Edeka-Chef Alfons Frenk betonte: «Wir stossen damit in die Spitzengruppe der deutschen Discountunternehmen vor.» Edeka als grösster deutscher Lebensmittelhändler wolle auf dem hart umkämpften Billig-Markt künftig «wirklich Flagge zeigen» und jährlich rund 300 neue Filialen eröffnen.


Zu Lidl aufgerückt

Netto neu» macht in seinen 4'100 Filialen einen Umsatz von mehr als 11 Mrd. Euro. Damit kann das Unternehmen seinen Abstand zum Branchenzweiten Lidl drastisch verkürzen, dessen Umsätze auf rund 14 Mrd. Euro geschätzt werden.

Die meisten der 2'900 Plus-Filialen sollen in den nächsten drei Jahren auf die Marke Netto umgestellt werden und dann auch das grössere Sortiment der Edeka-Tochter anbieten. Nur 800 kleinere Filialen sollen als Nachbarschaftsläden unter dem Logo Plus weitergeführt werden. Die Kosten der Umstellung bezifferten Frenk auf rund 300 Mio. Euro.

Tengelmann-Chef Karl-Erivan Haub betonte, die Einigung mit Edeka sei «ein vorgezogenes Weihnachtsgeschenk» für ihn, aber auch für die Mitarbeiter des zuletzt rote Zahlen schreibenden Discounters Plus. Denn die Filialnetze beider Unternehmen ergänzten sich ideal. Es gebe keinerlei Überlappungen. Deshalb seinen Filialschliessungen nicht notwendig. Es werde im Gegenteil durch den geplanten Wachstumskurs eine erhebliche Zahl neuer Arbeitsplätze entstehen, hiess es.

Konkurrent Rewe reagiert verärgert

Haub betonte, die Allianz mit dem Lebensmittel-Marktführer Edeka sei ein Glücksfall für Tengelmann: «Wenn man nicht die Nummer eins sein kann, ist es das Beste mit der Nummer eins zusammenzuarbeiten.» Das Familienunternehmen wird deshalb künftig auch im Einkauf für seine Kaiser's und Tengelmann-Supermärkte mit dem Handelsriesen als Partner kooperieren. Grosse Probleme mit dem Kartellamt erwartet der Tengelmann-Chef nicht. Die ersten Signale seien sehr positiv.

Zum Kaufpreis, den Tengelmann neben seiner 30-Prozent-Beteiligung am Gemeinschaftsunternehmen erhielt, machten die Unternehmen keine Angaben. Der Einigung waren monatelange Verhandlungen von Tengelmann mit Edeka, aber auch mit dem Konkurrenten REWE vorangegangen. REWE-Chef Alain Caparros zeigte sich verärgert über den Ausgang des Bieterwettkampfs und bewertete den Kaufpreis indirekt als überhöht. Rewe habe für Plus mitgeboten, wolle aber nicht um jeden Preis wachsen. Schliesslich sei es ein riesiger Kraftakt das Geschäft auf Sicht rentabel zu gestalten. «Abgerechnet wird erst nach Ladenschluss.»

Expansion von Obi beschleunigen

Tengelmann kündigte an, es werde die Einnahmen aus dem Verkauf der Plus-Mehrheit verwenden, um die Expansion der Baumarktkette Obi in Osteuropa und das Wachstum des Textildiscounters Kik zu zu beschleunigen. Ausserdem will das Unternehmen die Renovierung seiner verbliebenen Supermärkte verstärkt in Angriff nehmen.

Offen blieb zunächst die Zukunft der Plus-Auslandstöchter. Sie sind nicht in das Gemeinschaftsunternehmen einbezogen. Haub betonte, Tengelmann werde hier nun alle Optionen von einem Verkauf bis zur Fortführung prüfen. Doch dürfe es zahlreiche Interessenten für die Plus-Auslandsgesellschaften in Bulgarien, Tschechien, Ungarn und Österreich geben.

«Preisvergleich mit Ausland hinkt»

18. November 2007

«Preisvergleich mit Ausland hinkt»

Swisscom-Chef Schloter sieht Preise für schnellen Internetzugang sinken

Die Konkurrenten der Swisscom können bald Leistungspakete für schnelle Internet-Verbindungen und für Sprachtelefonie anbieten, die 30 bis 40 Prozent billiger sind als vergleichbare Angebote der Swisscom. Das stellte Swisscom-Konzernchef Carsten Schloter im Interview der «NZZ am Sonntag» in Aussicht. Der Swisscom-Chef kündigte gleichzeitig an, sein Unternehmen werde selbstverständlich reagieren. ...




Die EU will mit Reformen den Wettebewerb im Telekom-Markt beleben. Swisscom-Chef Carsten Schloter erklärt, warum die Schweiz solche Massnahmen nicht braucht – obwohl sein Konzern hier dominiert.
Interview: Chanchal Biswas


NZZ am Sonntag: Kennen Sie Viviane Reding, die Telekom-Kommissarin der Europäischen Union, persönlich?

Carsten Schloter: Unsere Wege haben sich schon gekreuzt, und ich habe sie in öffentlichen Diskussionen erlebt. Persönlich kenne ich die charmante Frau nicht.

Charmant? Für die Branche ist Viviane Reding ein rotes Tuch, nicht erst seit Dienstag, als sie ein Reformpaket für den Telekom-Markt vorgestellt hat. Was halten Sie von den Vorschlägen?

Einige Teilmärkte werden aus der branchenspezifischen Regulierung entlassen. Das ist ein positiver Aspekt. Weniger positiv sind die Vorschläge, die Telekomnetze in der EU funktionell zu trennen und eine Super-Regulierungsbehörde zu schaffen.

Was bedeutet funktionelle Trennung der Netze?

Dabei bringt ein Telekomanbieter sein Netz in eine separate Gesellschaft ein, die allen interessierten Firmen den Zugang zur Netzinfrastruktur ermöglicht. Es geht also nicht darum, den Netzeigentümer zu enteignen. Die funktionelle Trennung kann unter besonderen Umständen eine heilsame Wirkung auf den Markt haben. Aber auch Viviane Reding betont immer wieder, dass diese Medizin nur Märkten verschrieben werden soll, in denen kein Infrastrukturwettbewerb herrscht. In der Schweiz kämpfen Swisscom und Kabelnetzbetreiber wie Cablecom mit eigenen Infrastrukturen um die Kunden.

In der Strombranche ist die Trennung von Netz und Diensten gang und gäbe. Warum nicht auch in der Telekom?

Anders als in Stromnetzen kann man in der Telekommunikation Netz und Dienst nicht ohne weiteres trennen. Zum Beispiel wurden in Deutschland und in Frankreich die Kabelnetze von Betreiberfirmen aufgebaut, die nicht gleichzeitig über die Dienste bestimmten. In Ländern mit einer Trennung werden Investitionen verschleppt. Konkret haben es in Deutschland und Frankreich die Kabelnetzbetreiber verpasst, ihre Netze rechtzeitig für schnelles Internet und Telefonie aufzurüsten.

Wären Sie strikt dagegen, das Swisscom-Festnetz in eine getrennte Gesellschaft auszulagern, bei der dann alle Telekomanbieter einkaufen?

Für die Schweiz und Swisscom wäre eine funktionelle Trennung schlecht. Wie gesagt: Aus regulatorischer Sicht ist entscheidend, ob es Wettbewerb zwischen Telekom- und Kabelnetzen gibt oder nicht. Zudem kann ein Dienst wie unser Fernsehangebot Bluewin TV nur entstehen, weil wir die Eigenschaften unseres Festnetzes wirklich kennen und ausnutzen. Der Dienst ist sehr gekoppelt mit den Netz-Eigenschaften. Wenn Swisscom das iPhone, das Handy von Apple, in der Schweiz einführen will, braucht es Anpassungen im Mobilnetz, beispielsweise in der Art und Weise, wie die Mailbox gebaut ist. Die Trennung hemmt Innovation.

Die EU hat eine Senkung der Roaming-Gebühren verordnet. Jetzt telefoniert man auch mit einem Swisscom-Handy im Ausland um bis zu 57% billiger. Aus Sicht der Konsumenten leistet Viviane Reding gute Arbeit.

Wir haben nicht eine drohende Regulierung vorweggenommen, sondern das neue Roaming-Regime in der EU genutzt, um unsere Einkaufskosten zu senken. Die Swisscom hatte die Wahl, den Preisvorteil als zusätzliche Marge einzunehmen oder ihn den Endkunden weiterzugeben. Wir haben uns für Letzteres entschieden, weil das Thema Roaming-Gebühren bei unseren Kunden und in der Öffentlichkeit sehr akut war. Dass wir als erster Schweizer Telekomanbieter eine Senkung vorgenommen haben, ist ein Wettbewerbsvorteil.

Sind die Schweizer Regulatoren weniger aggressiv als ihre Kollegen in der EU?

Man tendiert dazu, die Preise in der Schweiz mit jenen im Ausland zu vergleichen und daraus zu schliessen, dass die Regulierung weiter vorangetrieben werden kann. Aber es gilt auch die Qualität der Infrastruktur zu beachten. Da ist die Schweiz an der Spitze, auch weil hier die Pro-Kopf-Investitionen seit Jahren deutlich höher liegen als im Ausland. 2007 wird die Swisscom einen Cash-Abfluss von gegen 150 Mio. Fr. verzeichnen, weil Behörden bis hin zum Bundesgericht entschieden haben, dass wir in der Vergangenheit teilweise überhöhte Interkonnektions-Preise verlangt haben. Das zeigt, dass wir in der Schweiz nicht mit Samthandschuhen angefasst werden.

Warum sind in der Schweiz Festnetz, Handy und Breitbandanschlüsse für schnelles Internet teilweise deutlich teurer als in anderen Ländern?

Der Preisvergleich mit dem Ausland hinkt, weil andere Länder ihre Telekom-Märkte viel früher liberalisiert haben. Man darf nicht erwarten, dass die Schweizer Preise im zehnten Jahr der Liberalisierung das gleiche Niveau erreichen wie jene in Ländern, die im fünfzehnten Jahr stehen.

Ihre Konkurrenten reichen laufend neue Klagen gegen die Swisscom und ihr Verhalten ein. Wie erklären Sie das?

Diese Klagen sind Teil des Systems. Damit die Schweizer Behörden überhaupt aktiv werden können, muss zuerst jemand klagen. Klagen als Hinweis zu nehmen, dass die Swisscom gegen Grundregeln verstösst, wäre falsch. Zudem muss man sich vor Augen halten, was sich denn ändert, wenn die Forderungen unserer Mitbewerber erfüllt werden. Sunrise beispielsweise klagt, dass sie mit dem Wiederverkauf von Breitbandanschlüssen zu wenig verdiene, weil sie zu teuer bei der Swisscom einkaufen müsse. Solche Klagen sind systemimmanent. Haben sie Erfolg, spült ihnen das viel Geld in die Kasse. Ob der Konsument profitiert, ist nicht sicher.

Swisscom ist im Festnetz, im Mobilfunk und im Breitband-Internet mit Abstand Marktführer und wächst trotzdem schneller als die Konkurrenz. Warum?

Für die letzten Monate trifft dies zu. Zuvor sind die anderen stärker gewachsen. Das ist Wettbewerb.

Im Mobilfunk hat Swisscom 62% Marktanteil, Sunrise und Orange haben je 19%. Es ist doch etwas faul, wenn Sie jetzt am schnellsten wachsen.

Es gibt Studien auch vom Bundesamt für Kommunikation, die zeigen, dass für den Konsumenten nicht nur der Preis zählt. Faktoren wie Image oder Vertrauen spielen auch eine wichtige Rolle. Das sind Dinge, die man der Swisscom nicht vorwerfen kann. Und ohne dass ich ihre Arbeit abwerten will: Die Cablecom hatte in den letzten Monaten ein Imageproblem, weil sie analoge TV-Programme abgeschaltet hat. Das hat sich in schwachen Zuwachszahlen gespiegelt. Auch dafür kann die Swisscom nichts.

Und warum hat Swisscom Erfolg?

Wir haben mit verschiedensten Angeboten gezeigt, dass wir offensiv in den Markt gehen. Diese Wetten bescheren uns anfangs Umsatzeinbussen, dafür gewinnen wir Marktanteile. Im Mobilfunk haben wir mit günstigen Stunden-Tarifen und dem M-Budget-Angebot die Preise ins Rutschen gebracht. Im Bereich der schnellen Internetanschlüsse haben wir diese Woche einen weiteren Schritt getan: Wir bieten unseren Mitbewerbern neu nackte DSL-Leitungen zum Wiederverkauf an. Sie können bald flächendeckend integrierte Bündel anbieten.

Was heisst das?

Unsere Mitbewerber können DSL-Leitungen von Swisscom weiterverkaufen, ohne dass der Konsument gleichzeitig einen Telefonanschluss von Swisscom mieten muss. So kann unsere Konkurrenz bald Leistungspakete mit Breitband-Internet und Sprach-Telefonie anbieten, die 30 bis 40% billiger sind, als es vergleichbare Swisscom-Pakete heute sind. Das wird uns unter Druck setzen, und wir werden natürlich reagieren, sobald die ersten Mitbewerber mit neuen Angeboten kommen.

Die Fr. 25.25 pro Monat würden wegfallen, man müsste aber über das Internet oder das Handy telefonieren?

Genau.


18. November 2007

Carsten Schloter
Der 44-jährige Betriebswirt und Informationstechniker ist Anfang 2006 vom Mobilfunk- zum Konzernchef der Swisscom aufgestiegen. Unter seiner Führung hat der ehemalige Monopolbetrieb ins Ausland expandiert und eine Mehrheitsbeteiligung am italienischen Breitband-Anbieter Fastweb gekauft. Schloter ist verheiratet und hat drei Kinder. (bis.)

18. November 2007

EU will europäischen Telekom-Binnenmarkt Mehr Kompetenzen und Super-Aufsichtsbehörde gefordert

Die EU-Kommission hat diese Woche ein Reformpaket verabschiedet, das den Wettbewerb im europäischen Telekommunikationsmarkt stärken soll. Ein Kernelement ist die funktionelle Trennung als neue Regulierungsmassnahme. Sie erlaubt es nationalen Aufsichtsbehörden, Telekomkonzerne künftig zu zwingen, ihre Netze von den damit angebotenen Diensten zu trennen. Die Kommission erhofft sich davon einen leichteren Marktzugang für neue Telekomanbieter. Sie will weiter eine neue europaweite Telekom-Aufsichtsbehörde schaffen. Diese soll auch dafür sorgen, dass Dienste wie Breitband-Internet oder Handy-Nutzung im Flugzeug in den 27 EU-Staaten einheitlicher reguliert werden. (bis.)

Handys mit Aldi-Effekt

Handys mit Aldi-Effekt
Discounter Aldi lanciert mit Sunrise ein günstiges Mobilfunkangebot


Der Detailhändler Aldi ist der billigste Mobilfunkanbieter. Coop kann mit einem neuen Angebot nicht punkten, und die Migros steckt in Verhandlungen mit der Swisscom fest. ...


Der Discounter Aldi hat zusammen mit Sunrise ein günstiges Mobilfunkangebot lanciert und eine Preissenkungsrunde eingeläutet. Wie man davon profitiert
Chanchal Biswas


Der Discounter Aldi hat Anfang November mit seinem Vorstoss in den Mobilfunkmarkt die etablierten Anbieter in Verlegenheit gebracht. 14 Rappen pro Minute für Anrufe auf andere Aldi-Handys und ins Festnetz, 34 Rappen für Anrufe auf andere Handy-Netze und 10 Rappen pro SMS. Das sind die Eckwerte, mit denen Aldi Salut Mobile in einem Tarifvergleich von Comparis obenaus schwingt (siehe Tabelle). «Etabliert» sind auch Coop und Migros. Sie haben im Frühling 2006 ihren Eintritt in den Mobilfunk in einem Preiskampf inszeniert. Die Migros, die mit Swisscom kooperiert, liess sich zum Versprechen verleiten, M-Budget Mobile werde immer das billigste Prepaid-Angebot sein; Prepaid heisst, dass das Gesprächsguthaben im Gegensatz zu Abonnements im Voraus bezahlt wird. Mit dem Einheitstarif von 33 Rappen pro Minute in alle Netze und 10 Rappen pro SMS war die Migros, bis Aldi kam, der günstigste und erfolgreichste Prepaid-Anbieter. Offiziell nutzten Ende September 337 000 Kunden M-Budget Mobile. Coop Mobile zählt 250 000 Kunden.

Die Migros und Swisscom verhandeln seit zwei Wochen über M-Budget Mobile. «M-Budget steht für ein ganz klares Preis-Leistungs-Versprechen», sagt Swisscom-Chef Carsten Schloter, «mit Migros zusammen müssen wir sicherstellen, dass dieses Versprechen auch künftig eingehalten wird.» Eine Einigung haben die Parteien noch nicht gefunden.

Versprechen mit Folgen

Beyeler schätzt, dass M-Budget Mobile einen Jahresumsatz in der Grössenordnung von 80 Mio. Fr. bringt. Würden Migros und Swisscom den Einheitstarif auf ein Niveau senken, das mit dem gewichteten Durchschnittspreis von Aldi vergleichbar wäre, fiele der Umsatz um 20 Mio. Fr. Das würde sich vor allem in den Büchern der Swisscom niederschlagen. Zudem besteht für den Einheitstarif von M-Budget Mobile eine Untergrenze bei 27 Rappen pro Minute. Bei Anrufen auf fremde Netze fallen Terminierungsgebühren in dieser Höhe an. Senken Migros und Swisscom den Einheitspreis unter diese Schwelle, legen sie bei einem Teil der Anrufe drauf. Alternativ könnten sie einen zweigeteilten Tarif einführen, wie Aldi ihn anbietet. Damit wäre aber ein starkes Argument für M-Budget Mobile dahin: die Einfachheit.

Aldi hat in der Branche hektische Betriebsamkeit ausgelöst. Der Kabelnetzbetreiber Cablecom befindet sich in Gesprächen mit dem Mobilfunk-Partner Sunrise. «Es laufen Verhandlungen, auch mit dem Ziel, unsere Handy-Tarife zu verbilligen», sagt Cablecom-Pressesprecher Hugo Wyler. Coop hat am Freitag ein eigenes Abo präsentiert – und ist damit im Comparis-Vergleich durchgefallen. «Der SMS-Preis von 19 Rappen ist viel zu hoch», sagt Beyeler. Auch dass man mit vier Freunden (die Coop-Mobile-Kunden sein müssen) für nur 5 Rappen pro Minute telefonieren kann, mache das Coop-Abo nicht zum Renner. «Solche Freundschafts-Angebote, wie sie auch Orange oder Swisscom anbieten, sind vor allem Marketing-Getöse und bringen vielen Handy-Nutzern keine grosse Ersparnis», sagt Beyeler.

Tipps und Tricks

Heute gilt die Faustregel, dass für Leute, die weniger als drei Stunden pro Monat telefonieren, Prepaid-Dienste am günstigsten sind. Es gilt aber auch anderes zu berücksichtigen: Im Ausland fallen Roaming-Gebühren an. Diese können bei Abos tiefer liegen als bei Prepaid-Angeboten. Bei Aldi Salut Mobile kann man seine alte Handy-Nummer nicht mitnehmen. M-Budget Mobile bietet keinen Anrufbeantworter. Wenn man nicht vorsorgt, kann bei Prepaid-Handys das Guthaben ausgehen. Bei einem Abonnement passiert das nicht. Der Comparis-Experte Beyeler gibt weiter allgemeine Spartipps: Mindestens einmal im Jahr beim Mobilfunkanbieter anfragen, ob man noch mit dem richtigen Angebot telefoniert. Keine Zweijahresverträge eingehen, um das neuste Handy verbilligt zu erhalten. In der Regel bezahlt man dabei drauf. Analysieren, mit wem man wie oft und wie lange telefoniert. Anrufe auf Fremdnetze werden schnell teuer. Bei Anpassungen von bestehenden Angeboten – etwa wenn ein Anbieter Stunden- anstatt Minutentarife einführt – profitiert man nicht automatisch, sondern muss sich anmelden.

Grossverteiler plant eigene Fanzonen für Familien in Zürich, Basel und Bern

Euro-Fanzonen: Uefa droht Migros mit Klage

Grossverteiler plant eigene Fanzonen für Familien in Zürich, Basel und Bern

Von Jean François Tanda

Zürich/Nyon -

Der europäische Fussballverband Uefa und die Migros streiten sich um Fanmeilen während der Euro 08. Der Detailhandelsriese plant eigene Fanzonen in Basel, Bern und Zürich. Die Migros will an zentraler Lage in den Städten Verpflegung anbieten und Bildschirme aufstellen – Zielgruppe sind Familien.



Die Uefa reagiert verärgert. Sie spricht von Ambush-Marketing, also Guerilla-Werbung. «Das Ziel der Migros scheint zu sein, eine möglichst grosse Konfusion herzustellen zwischen den offiziellen Euro-08-Aktivitäten und den inoffiziellen der Migros», sagt Philippe Margraff, Marketing-Chef der Uefa.

Die Uefa will alles unternehmen, um Ambush-Marketing zu verhindern. Auch im Fall der Migros. «Wir prüfen alle rechtlichen Möglichkeiten», sagt Margraff. «Die Migros masst sich einen Status an, den sie gar nicht hat. Sie macht glauben, sie gehöre zur Euro 08. Das ist aber nicht der Fall.»

Migros: «Wir bewegen uns im Rahmen des Erlaubten»

Die Migros nimmts gelassen: «Wir bewegen uns im Rahmen des Erlaubten», sagt Sprecherin Monika Weibel. «Alle unsere Aktivitäten sind rechtlich geprüft.»

In Zürich will die Migros einen «Family-Park» am Zürichhorn aufbauen – am Rande der offiziellen Euro-08-Fanmeile, wo nur Uefa-Sponsoren werben dürfen, etwa Coca-Cola oder McDonald’s. Während Eltern im Migros-Family-Park die Fussballspiele auf Bildschirmen verfolgen, werden ihre Kinder betreut. Für das leibliche Wohl sorgt die Migros.



In Bern prüft die Migros ein Familien-Camp auf dem Gurten im Migros-eigenen «Park im Grünen». In Basel ist die Rede von geplanten «Aktivitäten» in der «Grün 80», die nur wenige Meter entfernt ist vom Basler St.-Jakob-Park. Peter Küng, Sprecher der Migros Basel: «Wir haben unseren eigenen Weg gesucht, um am Ereignis präsent zu sein.»

Die zwei Migros-Konkurrenten Manor und Coop sind an der Euro 08 ebenfalls präsent. Sie beteiligen sich aber an offiziellen Aktivitäten: Coop ist Caterer in den 17 UBS-Arenen; Manor beherbergt in seinen 71 Warenhäusern die offiziellen Euro-08-Shops mit lizenzierten Fanartikeln.

Einfach perfekt: Die Moules marinières von Dominique Sévellec

«Zum Kochen der Moules geht auch ein Fendant»

Einfach perfekt: Die Moules marinières von Dominique Sévellec

VON CHRISTOPH DOSWALD

Sie heissen Cozze, Moules oder Miesmuscheln und sind nicht nur beliebtes Ferien-Fast-food, son­dern im Winter auch auf den Tel­lern helvetischer Restaurateure anzutreffen. Obwohl der Auftritt der Moules in der dampfende Lö­wenkopfschüssel immer fulmi­nant erscheint, ist die Zuberei­tung des winterlichen Eintopfs denkbar simpel.

Die wirklichen Spezialisten für Moules sitzen an der bretonischen Küste, wo die Zucht von Meeres­früchten Tradition hat. Von den Gestaden der Finistère, genauer von der Halbinsel Crozon, die zwischen Brest und Quimper liegt, hat Dominique Sévellec den Weg in die Schweiz gefunden. Im Zürcher Restaurant Le Lyonnais hält der 40-jährige Bretone das kulinarische Erbe seiner Heimat in Ehren. Für unsere Serie «Ein­fach perfekt» verrät der Küchen­chef das Einmaleins seiner Moules marinières.

Auf dem Markt finden sich Miesmuscheln aus Holland, Belgien oder Italien. Welche bevorzugen Sie?

Heute wurden mir zufällig breto­nische Moules geliefert – die bes­ten! Das klingt chauvinistisch …

Non non! Italienische Cozze ha­ben zwar mehr Fleisch und sind deshalb sehr beliebt. Die hollän­dischen und belgischen Muscheln schmecken brackig. Die kleinen Moules aus der Bretagne machen zwar mehr Arbeit beim Putzen, haben dafür aber am meisten Ge­schmack.

Wie erkennt man schlechte oder tote Muscheln?

In ungekochtem Zustand schwim­men sie in kaltem Wasser oben­auf. Moules, die nach dem Garen noch verschlossen bleiben, sollte man ebenfalls nicht essen.

Zum Ablöschen benutzen Sie gerade mal ein Glas Weisswein. Genügt das?

In der Bretagne nehmen wir ger­ne auch Cidre, den sauren Apfel­wein. Doch mehr als ein Glas brauchts nicht. Der Grossteil des Suds basiert auf Muschelwasser.

Kann man auch Schweizer Weisswein benutzen?

Aber klar! Zum Kochen geht auch ein Fendant. Aber als Begleiter fürs Essen würde ich trotzdem auf einen Muscadet aus dem Loiretal nicht verzichten wollen. Das kommt einfach besser.

Wenn die Zwiebeln und die Gemüsestreifen angeschwitzt sind, kommen die Muscheln dazu. Wie lange bleiben sie über dem Feuer?

Nur solange, bis die Muscheln sich alle geöffnet haben. Dann ist das Gericht fertig.

Andernorts kocht man auch Moules mit Crème fraiche…

…das heisst bei uns Sauce Pou­lette und schmeckt ganz gut. Aber wenn es um eine Verfeinerung geht, ziehe ich eine klassische Ve­louté vor, löse die Moules aus den Schalen und serviere sie mit Nu­deln.

Das klingt alles recht einfach.

Kann man bei den Moules eigentlich etwas falsch machen?

Ja. Sie dürfen nicht zu lange in der Pfanne garen – dann wird näm­lich das Fleisch matschig.

Big G is watching you

Big G is watching you

Google sammelt fleissig persönliche Daten – besser als jeder Marktforscher und Geheimdienstler

Von Michael Soukup
Die teure Espresso-Maschine ist das Herzstück jeder Büroetage. «An important piece of Google-infrastructure», wie ein Mitarbeiter schmunzelnd erklärt. Im Raum nebenan spielen ein paar Googler Billard. Oder hocken auf Google-Bällen und unterhalten sich angeregt. Die gute Laune irritiert. Auch die überall herumstehenden Metallschränke mit dem Schlitz auf der Oberseite scheinen ein wichtiger Bestandteil der Google-Infrastruktur zu sein. Es handelt sich um Sammelboxen für Akten, die später abgeholt und geschreddert werden. Und was ist mit den Überwachungskameras, die diskret oben an der Decke angebracht sind? Ein Schelm, wer gleich Böses denkt.

An der Freigutstrasse in Zürich arbeiten 300 Googler an einer besseren Welt. Begeistert, besessen, rund die um Uhr. «Google soll dein bester Freund sein», wie Googles blonde Vorzeigefrau, Vizepräsidentin Marissa Mayers, bei jeder Gelegenheit betont. Was aber, wenn Google zu deinem schlimmsten Feind wird?

Die Firma verdient nur mit einem von 30 Produkten Geld

Wie zur Beruhigung steht in der Firmenbroschüre: «Google will grossartige Produkte entwickeln, die die Nutzer lieben sollen.» Und weiter im Text: «Wie damit Geld verdient werden kann, ist sekundär.» Selbst Bill Gates staunt: «Google hat rund 30 verschiedene Produkte auf den Markt gebracht. Aber nur mit einem Produkt machen sie Gewinn».

Der Mann hat Google noch nicht ganz begriffen. Viel Geld verdient der Suchgigant tatsächlich nur mit Google AdWords, den vierzeiligen Text-Annoncen, die bei der Eingabe eines Suchwortes neben den Ergebnissen eingeblendet werden. In Zukunft könnten die übrigen 29 Produkte dazu dienen, die Reklame noch zielgenauer zu platzieren und noch mehr Geld zu generieren. Bisher hat Google jegliche Verknüpfung von Suchverhalten und persönlichen Daten zwar dementiert. Ein erster Schritt in diese Richtung ist aber getan: Mit dem systematischen Scannen von E-Mail-Inhalten wird personalisierte Werbung auf Google Mail geschaltet.

Nur weil «gratis» darauf steht, heisst das noch lange nicht, dass es gratis ist. Ob Google-Suche, Google Mail oder Google Video, kostenlos sind natürlich alle Google-Dienste. Aber der Nutzer zahlt einen hohen Preis für ihre Nutzung: Mehr als er jemals seinem besten Freund anvertrauen würde, gibt er Google intimste Informationen aus seinem Leben preis. Ganz freiwillig. In der Web-2.0-Welt kennt Mann und Frau keine Hemmungen mehr. Die Selbstentblössung wird vielmehr als gutes Tauschgeschäft für eine gute Dienstleistung betrachtet.

Tatsächlich sind Googles Leistungen gut. Die wenigsten Kunden sind sich bewusst, welche detaillierten Persönlichkeitsprofile mit der Zeit entstehen. Geschickt baut Google eine Produktpalette um seine Suchmaschine herum auf. Registriert und eingeloggt wird bei diesen Zusatzdiensten immer mit dem gleichen Passwort, dem Google-Mail-Passwort. Gelangt dieses in falsche Hände, bekommen Unbefugte Zugang zu allen Konten. Keine Marktforschungsfirma könnte ein besseres Kundenprofil, kein Privatdetektiv und kein Geheimdienst eine bessere Fiche erstellen.

Kontakte, Mails und Termine sind nur ein Passwort entfernt

Nehmen wir zur Veranschaulichung den Lebemann Eric S. – ein fiktives, aber keineswegs unrealistisches Beispiel. In Googles sozialem Netzwerk Orkut erfahren wir alles über Erics sexuelle Vorlieben. In Bild und Wort. Dank dem Google-Maildienst Gmail kennen wir nicht nur seine gesamte Kontaktliste, sondern wissen auch, mit welcher Bürokollegin er flirtet und dass er sich gerade bei der Konkurrenz bewirbt. Die entsprechenden Bewerbungsunterlagen finden sich in Googles Text & Tabellen. Ebenfalls dort sind in einer Tabellen-Datei Passwörter für das E-Banking und die Kreditkartennummern abgespeichert. Sicher ist sicher, denkt sich der gute Eric.

Der Google-Kalender verrät zudem, dass er nicht, wie seine Frau meint, an einer IT-Konferenz in Köln teilnimmt, sondern ein romantisches Wochenende mit seiner Geliebten in Ascona verbringt. Dass die beiden Turteltäubchen im gediegenen Hotel Eden Roc logieren, registriert die Google-Suche. Die Routenwahl ersehen wir aus Google Maps.

Damit nicht genug. Die hübschen Bilder vom Weekend hat Eric am nächsten Tag auf Picasa gestellt, Googles Foto-Web-Album. Vielleicht landet gar ein erotisches Video auf Googles Videoportal Youtube? Liebesgeflüster lauscht man bei Googles Internettelefonie Google Talk. Und dass dieser Mann auch politisch ein Tunichtgut ist, lesen wir in seinem vermeintlich anonymen Politblog «Der Repulikaner» – gehostet auf Blogger.com, dem weltgrössten Blogger-Portal, das natürlich im Besitz von Google ist.

Google hat ein miserables Datenschutz-Rating

Dies alles ist nur mit einem einzigen Passwort gesichert. Und dem Gutdünken Googles ausgeliefert. Was passiert, wenn Behörden Zugriff auf ein Google-Konto verlangen? «Wenn es gerichtliche Verfügungen zur Herausgabe von Nutzerdaten gibt, kommen wir diesen als verantwortungsbewusstes Unternehmen natürlich nach», sagt Rachel Whetstone, die bei Google in Europa für Öffentlichkeitsarbeit und Lobbying zuständig ist. Die Untersuchungsbehörden bekommen damit die Fiche auf dem Silbertablett serviert.

Zur Speicherung sämtlicher Daten stehen 450 000 Server zur Verfügung. Ist man in Europa vielleicht noch vor den gröbsten Schnüffeleien geschützt, haben US-Behörden freie Hand. Auf der Basis des Patriot Act, dem weit gehenden US-Gesetzespaket zur Terrorismusbekämpfung, muss auch Google seine Datenbanken öffnen ohne weder Betroffene noch die Öffentlichkeit darüber informieren zu dürfen oder zu müssen. Da bei Internetgeschäften das Territorialprinzip gilt, sind amerikanische wie schweizerische Google-Nutzer betroffen.

Die rudimentären Datenschutzregelungen gestatten den US-Unternehmen zudem, von ihren Kunden ausführliche Profile zu erstellen, um sie mit gezielter Werbung zu bombardieren.

Im Sommer hat Privacy International (PI), eine Menschenrechtsorganisation mit Sitz in London, den Datenschutz grosser Internetunternehmen wie AOL, Apple, Microsoft, Yahoo, Ebay, und Wikipedia geprüft. Im Umgang mit den Daten ihrer Benutzer bekam Google die niedrigste Einstufung. Diese Kategorie ist Firmen mit einer «umfassenden Kundenüberwachung und Feindseligkeit gegenüber dem Datenschutz» vorbehalten. Google kritisierte die Studie wegen zahlreicher Ungenauigkeiten und Missverständnisse.

Vielleicht tut man den Googlern Unrecht, wenn man böse Absichten unterstellt. Wahrscheinlich will Google nur einfach eine perfekte Suchmaschine bauen. «Sie wird alles wissen, was du fragst, und wird dir genau das sagen, was du von ihr wissen willst», soll Google-Mitbegründer Larry Page gesagt haben.

Sein Gründerkollege Sergey Brin nannte sie unverblümt «Gott». Gott weiss alles, sieht alles. «Wäre es nicht aufregend, wenn dein Gehirn in Google eine Fortsetzung fände?» Die Geschichte lehrt uns, dass es nur eine Frage der Zeit ist, bis etwas technisch Machbares umgesetzt wird. Allen moralischen Bedenken zum Trotz.

jeudi 15 novembre 2007

Le Temps - économie

Via «maps», Google concurrence Swisscom et La Poste

Photo
INTERNET. La bataille de la géolocalisation et de la pub démarre.




Anouch Seydtaghia, Zurich
Jeudi 15 novembre 2007




La bataille de la géolocalisation en Suisse a commencé. Mercredi, pour sa première conférence de presse dans le pays, Google (GOOG) a présenté à Zurich le nouveau site maps.google.ch. Ce service complet vient concurrencer de plein fouet search.ch, édité par La Poste, et local.ch, coentreprise détenue à 51% par Swisscom (SCMN.VX) et 49% par PubliGroupe. Pour ces trois plateformes, l'enjeu est simple: capter un maximum de publicité locale sur Internet.

Le nouveau site de Google permet de planifier ses itinéraires, de consulter en direct les horaires des CFF ou de transports publics urbains, ou encore de chercher un fleuriste près d'une gare. «La géolocalisation est capitale, car 80% des recherches sur le Net sont liées à un endroit, et 50% concernent la région de l'internaute», explique Andreas Schönenberger, directeur de Google Suisse. Le nouveau site vise aussi les entreprises. «Un hôtelier peut créer sa propre entrée sur maps.google.ch, insérer des photos, et même une vidéo de son établissement liée à YouTube», explique Giorgio Scherl, responsable de Google Maps.

Bien sûr, le but est aussi d'attirer de la publicité contextuelle, la grande force de Google. En face, la concurrence se prépare. Il y a une semaine, Swisscom et PubliGroupe annonçaient la prochaine fusion entre local.ch, directories.ch et pagesblanches.ch. «Le nouveau site représente un chiffre d'affaires publicitaires de 31 millions de francs pour 2007, et il progressera fortement ces prochaines années, assure Jean-Pascal Michel, de PubliDirect, filiale de Publigroupe (PUBN.S). Et avec 360 vendeurs spécialisés, nous ne craignons pas Google».

Local.ch, géré par 24 employés, se muscle donc. «Nous avons inclus un service de petites annonces, les programmes des cinémas et des galeries: le nombre de services croît sans cesse», affirme Cédric Hüsler, responsable technique.

Trafic en temps réel

De son côté, search.ch, détenu à 100% par La Poste, se félicite de l'arrivée de Google. «C'est une excellente nouvelle, car cela nous permettra de conclure des partenariats avec plus de fournisseurs, estime Rafael Azzati, responsable marketing du site. Search.ch compte pour l'heure surtout des publicités classiques tels des bandeaux. «Nous avons toujours été bénéficiaires, et nous lançons sans arrêt de nouveaux services, tel le trafic en temps réel avec Viasuisse, la météo et même les places libres dans les parkings», poursuit Rafael Azzati. Search.ch compte une quarantaine d'employés.

Les trois portails de géolocalisation sont accessibles sur téléphone mobile. Mais pour les utiliser, mieux vaut disposer d'un forfait de transfert des données.

mercredi 14 novembre 2007

PartyGaming signe avec RTL interactive

PartyGaming signe avec RTL interactive
Publié le 12 novembre à 14h44

PartyGaming, spécialisée dans le jeu en ligne, a annoncé la signature d'un accord exclusif avec RTL interactive, filiale de RTL Television en Allemagne, et membre du groupe RTL, principal réseau de divertissement et de médias d'Europe.


Face à la popularité du poker en Allemagne, RTL interactive a décidé de lancer un nouveau site en allemand proposant aux internautes amateurs de poker des informations et des conseils sur ce jeu.

Le site RTL.de attirerait déjà plus de 6 millions de visiteurs individuels par mois.

Le nouveau site, RTLPoker.de, offrira des liens publicitaires exclusifs vers PartyPoker.net, l'école gratuite de poker en ligne.

RTL interactive assurera la promotion de ses sites via son réseau sur RTL.de et de publicités télévisées diffusées sur la principale chaîne privée allemande, RTL Television.

PartyGaming exploitera l'école en ligne gratuite de poker sur le site PartyPoker.net, y compris sa plate-forme administrative et technique, et fournira du matériel exclusif à RTLPoker.de.

Liens :

PartyGaming (Ang)
RTL interactive (Ang)

vendredi 9 novembre 2007

Le Matin Online > Aldi arrive en Romandie - Actu > Suisse

Le Matin Online > Aldi arrive en Romandie - Actu > Suisse

CONSOMMATION - DISCOUNTER

Aldi arrive en Romandie

Le discounter ouvre demain sa première succursale romande dans le Chablais valaisan. «Le Matin» a comparé les prix d'Aldi à ceux de Coop et de Migros. Verdict: moins cher

Melina Sargenti - 06/11/2007
Le Matin

Cette fois, c'est fait: le hard discounter Aldi débarque en Suisse romande. Cette première succursale ouvrira ses portes demain matin dans la zone industrielle de Collombey-Muraz. Et le décor est le même que dans tous les Aldi du monde: offre restreinte aux produits de base (environ 800), palettes plutôt que rayons pour moins de manutention et quasi uniquement des marques propres au distributeur. «Notre philosophie est de proposer des produits de première qualité à des prix toujours bas», explique Sven Bradke, porte-parole d'Aldi Suisse.

Pour savoir si ces prix bas rendaient vraiment l'enseigne allemande plus intéressante que ses concurrents, «Le Matin» a comparé un panier d'une quinzaine de produits chez Aldi, Coop et Migros. Pour ces derniers, les achats ont été effectués dans de grandes surfaces de la région de Monthey. La démarche était uniquement quantitative et non pas qualitative. Nous avons donc acheté trois produits équivalents dans leurs gammes la moins chère.

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«Nous essayons de faire des magasins dont on n'a pas envie de partir en courant à peine entré»
Karl Weisskopf, porte-parole de la Coop

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Et effectivement, au final, Aldi est, du moins sur les produits choisis, moins cher de quelques francs que ses concurrents, environ 7% sur le panier considéré. Relevons que, dans leurs gammes Prix Garantie et M-Budget, Coop et Migros restent souvent concurrentiels.

«Nous ne sommes pas inquiets de l'arrivée d'Aldi, commente Karl Weisskopf, porte-parole de la Coop. Notre marché n'est pas le même. Nous avons plus de diversité avec plusieurs gammes de prix pour le même produit. Et l'agencement joue aussi un rôle. Nous essayons de faire des magasins dont on n'a pas envie de partir en courant à peine entré.» Même réaction de Mélanie Zuber, responsable communication à Migros Valais: «Pour le premier prix, il y a M-Budget et en plus nous avons d'autres gammes, qui n'existent pas chez Aldi.»

D'autres centres à l'horizon
Une analyse que partage Sven Bradke. «Nous avons une seule sorte de confiture à la fraise. Si vous voulez une marque précise ou un produit plus luxueux, il faudra aller ailleurs.» Le reste de la Romandie pourra bientôt tester également le hard discounter. D'autres centres devraient ouvrir bientôt à Conthey, Sion, Bussigny, Morges, Bulle, Fribourg et peut-être Sierre.

lundi 22 octobre 2007

Romandie News : Carlsberg et Heineken discutent d'un rachat en commun de Scottish & Newcastle

Carlsberg et Heineken discutent d'un rachat en commun de Scottish & Newcastle

Londres (AWP/AFX) - Les brasseurs danois Carlsberg et néerlandais Heineken ont confirmé mercredi qu'ils discutaient ensemble d'un rachat en consortium du britannique Scottish & Newcastle, dont ils se répartiraient les activités, les brasseries françaises Kronenbourg notamment passant à Carlsberg.

Si une offre est présentée, ont précisé les deux groupes dans un communiqué à la Bourse de Londres, elle sera «probablement en numéraire».

Carlsberg s'attribuerait les 50% de Scottish & Newcastle dans la coentreprise qu'ils possèdent ensemble en Russie, BBH. Le Danois prendrait aussi les activités grecques et surtout françaises, avec Kronenbourg, numéro un en France avec une part de marché de 35%.

Heineken de son côté prendrait le marché britannique et le reste de l'Europe (Portugal, Belgique, Finlande).

Le communiqué n'évoque pas l'avenir des activités en Asie et aux Etats-Unis.

Scottish & Newcastle a enregistré en 2006 un chiffre d'affaires de 4,155 milliards de livres (6 milliards d'euros) pour un bénéfice d'exploitation de 535 millions de livres.

Les activités britanniques qui reviendraient à Heineken ont représenté 1,864 milliard de livres pour un bénéfice de 206 millions de livres, la part de BBH qui reviendrait à Carlsberg 724 millions de livres pour un bénéfice de 160 millions, enfin l'International, que les deux groupes se partageraient, 1,567 milliard de livres pour un bénéfice d'exploitation de 178 millions.

Carlsberg et Heineken ont précisé qu'aucune approche formelle du britannique n'avait encore été réalisée, et qu'il n'était donc pas certain qu'une offre serait formulée. Scottish & Newcastle n'était pas immédiatement disponible pour une réaction.

Le communiqué a dû être rédigé en raison de forts mouvements du titre Scottish & Newcastle, agité depuis des semaines par des rumeurs de rachat. L'action bondissait de 21,39% à 772,62 pence une heure après l'annonce, pour une valorisation de 7,32 milliards de livres (10,5 milliards d'euros).

La rumeur a couru sur le marché d'une offre à 800 pence par action.

L'analyste Richard Withagen de SNS Securities a déclaré à l'agence Thomson Financial que cet accord «était de manière évidente une bonne affaire d'un point de vue stratégique» à la fois pour Heineken et Carlsberg.

Il a notamment souligné que Heineken «deviendrait numéro un en Grande-Bretagne et numéro deux en Belgique et au Portugal, tout en étant parmi les premiers en Finlande».

L'analyste a souligné les économies d'échelle que réaliseraient ainsi les deux brasseurs.

En Suisse, Carlsberg détient Feldschlösschen-Cardinal, alors que Heineken brasse, outre sa propre marque, les bières Calanda et Haldengut.

afx/jq

(AWP/17 octobre 2007 14h25)

vendredi 12 octobre 2007

Philips diminue sa participation dans LG Philips LCD

Philips diminue sa participation dans LG Philips LCD
Publié le 11 octobre à 11h00

Philips vient de diminuer sa participation dans le capital de LG Philips LCD de 33 % à 19,9 %.


LG Philips LCD est une coentreprise formée avec la sud-coréenne LG dans le développement de téléviseurs écrans plats à cristaux liquides.

Cette révision à la baisse serait évaluée à 1,55 milliard d'euros et concernerait plus de 46 millions d'actions cédées.

Philips a justifié cette décision par son besoin de recentrer ses activités, notamment autour des systèmes d'éclairage, d'électronique domestique et de systèmes médicaux.


Philips (Ang)

dimanche 7 octobre 2007

Lagos gilt als Eldorado der E-Mail-Betrüger – die SonntagsZeitung war vor Ort

Die Nigeria-Connection

Lagos gilt als Eldorado der E-Mail-Betrüger – die SonntagsZeitung war vor Ort

Von Jean François Tanda

Er nennt sich James Williams, er sei Rechtsanwalt. Er möchte uns beide reich machen, sagt er. Alles, was ich dazu tun müsse, sei das Formular ausfüllen, das er mir per E-Mail schicken werde. Und ihm meine Kontonummer angeben. Dann gehörten uns über 12 Millionen Dollar.



Der Mann, der heute James Williams heisst und morgen wahrscheinlich ganz anders, ist erfreut über meinen Anruf. Endlich hat jemand auf seine E-Mail reagiert. Seine Handynummer, die ich gewählt habe, beweist zwar, dass der angebliche Rechtsanwalt nur eine Prepaid-SIM-Karte hat von der Telecom-Gesellschaft Glo in Nigeria. Auch seine E-Mail-Adresse ja_williams2006@yahoo.fr wirkt nicht gerade Vertrauen erweckend. Aber Williams hat auf alles eine Antwort.Er habe auch eine andere Mail-Adresse, sagt er, und zwar ende sie auf @lawyer.com. Das Yahoo-E-Mail-Konto brauche er nur für das eine Millionen-Geschäft mit mir. Er wolle das Geld mit mir teilen; ich dürfe den Verteilschlüssel bestimmen. Woher ich denn komme? Wo ich jetzt sei? «In Nigeria, Lagos», sage ich. Die SonntagsZeitung hat den Spiess umgedreht und sich auf die Suche gemacht nach den legendären Scammern aus Nigeria − also Spammern, die mit Hilfe von Massen-E-Mails versuchen, Leute zu betrügen.Nigeria, Millionenstadt Lagos. Im Stadtteil Festac Town setzt der tropische Mittagsregen ein. Auch heute werden laut hiesigen Polizeiangaben wieder Zehntausende E-Mails das Land verlassen und den Empfängern weltweit Millionengewinne versprechen – alles ohne Aufwand.






In einem von hundert Fällen reagieren die Spam-Empfänger



Williams ist ein Scammer. Der Inhalt der E-Mail, die er mir geschickt hatte, erinnert an viele andere Spam-Mails: Er sei der Anwalt der verstorbenen Dahlia Faiz Albert, hatte er geschrieben, «die ist vom selben Land wie Sie». Die Frau sei bei einem Flugzeugunglück gestorben. Auch die Angehörigen seien alle ums Leben gekommen. Nun liegen 12,3 Millionen brach auf einem Konto, erzählt er am Telefon. Gemeinsam könnten wir das Geld aus Nigeria raustransferieren. In nur vier Arbeitstagen wäre ich Multimillionär – sofern ich genau das machen würde, was er mir sage.



Das Schweizer Bundesamt für Polizei warnt auf seiner Website: «Gehen Sie in keiner Art und Weise auf das Angebot ein, antworten Sie nicht und vernichten Sie das Schreiben bzw. das E‑Mail oder den Fax sowie alle eventuellen Beilagen.» Bei einem Prozent aller Spam-E-Mails aber, schätzt die Polizei in Nigeria, komme es dennoch zu Geschäftskontakten: Der Westler nimmt das Angebot an, und schon beginnen die Probleme. Der Geschäftspartner aus Nigeria meldet «Schwierigkeiten» in der Geschäftsabwicklung. Mit ein paar Tausend Dollar könnten die Schwierigkeiten jedoch behoben werden. Dann heisst es, der Notar wolle doch noch höhere «Gebühren», und ein Regierungsbeamter wolle «Schmiergeld». Das deutsche Bundeskriminalamt warnt: «Alle vorab gezahlten Beträge sind verloren. In keinem bisher bekannten Fall kam es tatsächlich zu einer Übergabe oder Überweisung der Millionen.»In Festac Town in Lagos fahren zwei blaue Mannschaftswagen vor. Sie halten an der 22 Road vor einem Bürohaus mit Glasfassade im Parterre und einem Internetcafé im zweiten Stock. Die Autotüren werden aufgerissen: Acht bewaffnete Männer in schwarzer Kampfmontur steigen aus.



In einem landesweiten Hit werden die 419er besungen



Seit etwa zwei Jahren haben es so genannte Yahoo-Boyz schwer – Leute also wie «Rechtsanwalt» James Williams, die mit ihren Millionenversprechen Tag für Tag die Mailbox verstopfen. Der Name Yahoo-Boyz kommt daher, dass die Scammer mit Vorliebe über Mail-Konten von Yahoo agieren.



Nach Paragraf 419 des nigerianischen Strafgesetzbuches ist der Vorschussbetrug verboten. Eine Sondereinheit kümmert sich um die so genannten 419er: die Economic and Financial Crimes Commission (EFCC).In Festac Town ist die EFCC omnipräsent. «Sie kriegt dich überall und jederzeit», warnt ein Plakat an der Wand des Internetcafés Globalmicrocom. Im selben Raum hängen Zeitungsausschnit- te mit Erfolgsgeschichten der EFCC: Wieder konnte sie zuschlagen und einige Yahoo-Boyz verhaften. Ein Mann im Internetcafé, der seinen Namen nicht nennen will, sagt: «Jedermann hier ist verdächtig.»Im Internetcafé stehen zwei Dutzend Computer. In Gruppen von bis zu drei Personen stehen junge Nigerianer vor den Schirmen. Sie surfen auf Internetseiten, auf denen «Scholarstuff» steht oder «Immigration Service».



Der Manager des Cybercafés steckt in einem zu grossen dunkelblauen Anzug. Er will nicht mit uns sprechen, und bevor er es dann doch tut, will er die Presseausweise sehen. Wie er denn sicher sein könne, dass aus seinem Internet-Café keine Scams verschickt würden? «Wir überwachen jeden PC», sagt er und läuft davon.



Mit Scamming, so brüsten sich junge Nigerianer im Web, lasse sich viel Geld verdienen, bis zu 6000 Dollar im Monat. Zum Vergleich: Ein Kellner verdient monatlich rund 125 Dollar. Wer in Nigeria so viel Geld verdient wie die Scammer, wird bewundert; sie sind heimliche Helden im bevölkerungsreichsten Land Afrikas. «Sie haben grosse Autos, grosse Häuser; ein grosses Leben», sagt ein Einwohner. Mit seinem Song «I Go Chop Your Dollars», einer Ode an die 419er, gelang Nkem Owoh gar ein landesweiter Hit. Darin singt er etwa: «Du bist der Verlierer; ich bin der Gewinner.»Doch nicht nur die im Musikstück besungenen «gierigen weissen Männer» sind Opfer der Nigeria-Connection. Auch die lokale Bevölkerung gehört zu den Verlierern der E-Mail-Spams, made in Nigeria: Keiner traut hier dem anderen. Solange der Verkäufer kein Wechselgeld in den Fingern hat, gibt der Käufer seinen Geldschein nicht her. Bewohner zahlreicher Häuser haben auf ihre Hauswände gepinselt: «Dieses Haus steht nicht zum Verkauf! Vorsicht vor 419! Seid gewarnt!»Festac Town, 22 Road: Die bewaffneten uniformierten Männer vor dem Gebäude des Internetcafés Steadylink haben sich wieder in ihre Autos gesetzt und sind davongebraust. Vor zwei Stunden noch hatten wir uns mit dem Geschäftsführer unterhalten. Er nennt sich Kola. «Wir kennen die Scammer», hatte er gesagt, «wir verkaufen ihnen keine Guthaben, um ins Web zu kommen.» Das habe zwar schon Krach gegeben. «Aber die Polizei rufen wir deswegen nie.» Weshalb also war sie gekommen?



Politik und Scam – zwei Wege, in Nigeria reich zu werden



Die Polizei ist ein «pain in the ass», sagt ein Mann. Auch er will seinen Namen nicht preisgeben. Er sitzt in einem Internetcafé, einer weiteren Adresse, die uns Passanten angegeben haben auf die Frage, wo man denn hier in Festac Town Scammer antreffe. Der Namenlose erzählt, dass hier die Polizei zweimal die Woche vorbeischaue, sich willkürlich Kunden kralle, diese auf den Polizeiposten verschleppe, um sie gegen eine «Bearbeitungsgebühr» wieder freizulassen.



Ein September-Abend in Festac Town an der First Avenue. DJ Hart legt auf, er spielt den Song «Everywhere You Go: Corruption.» Das vor kurzem eröffnete Benny-Hotel mit Swimmingpool und teuren Getränken ist eines von zweien im Stadtteil Festac Town, die sich auf Geschäftsleute und internationale Kundschaft spezialisiert haben. Auch wir sind dort abgestiegen. Das Haus soll angeblich reich gewordenen Scammern gehören. Junge Männer mit goldenen Armbanduhren trinken Bier, telefonieren mit den neusten Handymodellen, sie lungern schon den ganzen Tag herum. «Es gibt in Nigeria zwei Wege, reich zu werden», sagt ein Bewohner von Festac, «Politik und Scam.»

mercredi 26 septembre 2007

Vos droits en huit questions

Le Temps - temps fort


Vos droits en huit questions

Attention, la garantie a ses petites subtilités.

Anouch Seydtaghia

• Quelle est la durée de la garantie protégeant mon téléphone?

Deux ans chez Swisscom et Orange. Sunrise propose aussi deux ans, mais seulement pour les clients qui signent un contrat de 24 mois.

• Dans quels cas la garantie n'est-elle pas valable?

Si le téléphone a été en contact avec une atmosphère humide, si un problème est lié à l'usure d'une pièce, si l'appareil a reçu un choc. Orange précise aussi que la présence de poussière fait sauter la garantie.

• Ai-je droit à un appareil de remplacement pendant la réparation?

Swisscom et Orange le promettent, Sunrise ne le garantit pas dans l'immédiat.

• La batterie est-elle aussi soumise à une garantie de deux ans?

Non. Swisscom et Sunrise n'offrent qu'une garantie de six mois. Orange offre 12 mois sur toutes les batteries si un défaut a été constaté. Dans tous les cas, si la batterie est simplement moins performante qu'à ses débuts, il y a peu de chances qu'elle soit changée.

• Combien coûte une nouvelle batterie?

Entre 30 et 100 francs, selon le modèle.

• Lorsque j'achète un nouveau téléphone, les opérateurs garantissent-ils que l'appareil est entièrement configuré?

Oui.

• Les opérateurs peuvent-ils transférer toutes les données (SMS, contacts, photos) de mon ancien téléphone vers le nouveau?

Swisscom transfère gratuitement les contacts. Il demande 12 francs pour l'agenda, les messages, les photos, les fichiers vidéo et audio. Sunrise n'offre aucun service de transfert. Enfin, Orange transfère toutes les données gratuitement.

• Que puis-je faire avec mon téléphone lorsque je ne l'utilise plus?

Swisscom récupère les téléphones, et s'est associé avec Terre des hommes pour qu'ils soient triés, recyclés ou redistribués dans des pays en voie de développement. Orange reprend les portables en état de marche, accompagnés du chargeur, et octroie un rabais de 50 à 100 francs pour l'achat d'un nouvel appareil. Les téléphones récupérés sont triés et revendus à l'étranger. Sunrise n'a pas développé de filière particulière pour le traitement des téléphones en état de marche.



Choisir son téléphone

Anouch Seydtaghia

Transfert de données: Les appareils équipés en UMTS ou EDGE permettent de télécharger et d'envoyer des données - Internet ou e-mails - plus rapidement. L'UMTS offre un débit maximal de 384 kbit/s, EDGE trois fois moins. Certains téléphones sont équipés en HSDPA, qui permet dans les villes un débit proche de l'ADSL.

Bluetooth: Technologie de transmission gratuite de données sans fil. Pratique pour envoyer ses photos de son téléphone vers son PC, mais aussi pour utiliser une oreillette avec son portable.

Photo: Les derniers téléphones sont dotés de capteurs de 5 millions de pixels. Deux millions suffisent pour des clichés imprimables au format d'une carte postale.

Musique: Quasi tous les téléphones sont équipés d'un lecteur de musique. Avant d'acheter votre appareil, regardez si l'accès à cette fonction est facile. Vérifiez aussi la capacité de la mémoire interne du téléphone. Au besoin, il faudra acheter une carte mémoire.

Emissions: Les portables émettent des ondes, mais chacun à un degré différent. Sur son site, Swisscom permet de comparer les appareils: http://swisscom-mobile.ch/s...



Les portables les plus intéressants pour chaque utilisateur


Anouch Seydtaghia

Voici les téléphones les plus adaptés à certains types d'utilisateurs.
Sélection subjective:

L'appareil multifonctions

Le Nokia 6300 est le hit du moment. La coque en métal est robuste, la finition sans reproche. L'écran de 5 cm de diagonale est grand et d'excellente qualité, affichant 16 millions de couleurs. Ce téléphone est complet: il dispose d'une radio, du capteur photo de 2 millions de pixels, et l'autonomie de sa batterie est de quatre à cinq jours sans interruption. Non subventionné, il coûte 399 francs.

L'appareil tout simple

Celles et ceux qui cherchent des téléphones simples avec un minimum de fonctions s'orienteront vers les offres de Migros et Coop. Parmi leurs assortiments de portables basiques, signalons le Nokia 1600. Des grandes touches, aucune fonction superflue, une autonomie satisfaisante... Il est disponible pour 39 francs chez Coop, avec un crédit de conversation de 15 francs.

Le téléphone-baladeur

Sony Ericsson est toujours le fabricant le plus intéressant pour ceux qui veulent utiliser leur portable comme baladeur. Parmi sa gamme «W», signalons le modèle W810i, qui intègre un lecteur simple d'utilisation, des touches d'accès rapide, une carte mémoire de 512 Mo, et une paire d'écouteurs stéréo. Il coûte 399 francs sans abonnement.

Le design avant tout

Le fabricant sud-coréen LG ne conçoit pas les appareils les plus simples à utiliser, mais il est toujours loin devant concernant le design. Ainsi, le modèle KG800 demeure la référence, avec des finitions parfaites et un clavier coulissant agréable à utiliser. Il intègre aussi un capteur photo de 1,3 million de pixels. Il coûte 399 francs sans abonnement.

Le Temps - temps fort

Le Temps - temps fort



Téléphonie: l'heure de la grande colère

Appareils défectueux, service après-vente déficient? Les fabricants et opérateurs suscitent l´ire du consommateur.

• Portables défectueux, modes d'emploi inexistants, vendeurs incompétents... Les utilisateurs de mobiles sont souvent traités comme des moins que rien.

Anouch Seydtaghia
Lundi 24 septembre 2007

Caroline est dégoûtée. Fin février, elle prolonge son abonnement chez Sunrise et rempile pour 24 mois. Mi-avril déjà, son Nokia 6111 flambant neuf est inutilisable: il s'éteint tout seul plusieurs fois par heure. «Au magasin Sunrise de Lausanne, le vendeur ne m'a pas prêté d'appareil en remplacement du mien, car il n'en avait aucun de libre, explique Caroline. Il m'a promis que la réparation durerait 10 jours - cela a pris trois semaines et demie.» En août, rebelote. En pire. Parfois, le téléphone demande le code PIN lorsque Caroline est en pleine conversation. Et elle reçoit avec plusieurs jours de retard les SMS lui indiquant un nouveau message sur son répondeur... Retour au magasin. «Après une heure d'attente, le vendeur m'annonce que son système informatique est planté. Je repasse le lendemain. Mon téléphone repart en réparation, mais toujours impossible d'avoir un appareil en prêt. C'est lamentable.»

Des Caroline, il y en a des dizaines de milliers en Suisse. Il suffit de tendre l'oreille autour de soi pour saisir des témoignages édifiants sur la façon dont les opérateurs et les fabricants de portables traitent leurs clients. Des clients toujours considérés comme de paisibles vaches à lait, eux qui versent sans broncher chaque année en moyenne chacun 780 francs à Sunrise, Swisscom ou Orange.

Inutile de rêver: ce n'est pas parce que l'on dépense beaucoup que l'on est mieux traité. Prenons le cas de Laurent. En janvier, il s'offre un «Mobile Assistant XPA v1605» - un téléphone capable d'envoyer des e-mails et d'accéder à Internet - pour 699 francs, avec un contrat de deux ans. «Au magasin Swisscom, j'ai ouvert la boîte et constaté qu'il n'y avait qu'un extrait de mode d'emploi de 10 pages, sous forme de petit carnet de 10x10 cm. Le vendeur m'a dit que je devais me débrouiller avec le fichier PDF présent sur le CD fourni, et l'imprimer moi-même. C'est ridicule: cela aurait coûté 5 francs au fabricant d'imprimer les 216 pages!»

Les opérateurs plaident non coupables. Pas d'appareil prêté chez Sunrise? «Dans les conditions générales, nous précisons que nous ne prêtons pas forcément un appareil, même si c'est presque toujours le cas, affirme Gottardo Pestalozzi, porte-parole. Si le magasin ne peut en prêter un, il commande très rapidement un appareil pour le client.» Swisscom et Orange promettent un appareil de remplacement. Pas de mode d'emploi? «Il arrive que ce soit le cas pour les appareils «business», reconnaît Carsten Roetz, porte-parole de Swisscom. C'est le fabricant, et pas nous, qui en est responsable.»

Le comble, c'est que les clients s'adaptent au fonctionnement lamentable de leur téléphone. Bertrand sort de sa poche son Sony Ericsson 750i. A l'écran, la moitié des icônes est invisible, et le curseur a disparu. «C'est mauvais signe, il ne sonnera sans doute bientôt plus. Toutes les 12 heures, je dois donc l'éteindre, retirer la batterie, et le rallumer, pour qu'il tienne une demi-journée de plus...». Comme Caroline, Bertrand a eu de très mauvaises surprises avec son répondeur. «Plusieurs fois, j'ai reçu un SMS m'alertant d'un message vocal deux jours après son enregistrement. Pire encore, le SMS était daté du lendemain!» Personne ne s'explique ce bug majeur.

Les téléphones deviennent-ils plus fragiles? «Non, le taux de réclamations et de réparations dues à des causes externes, comme l'humidité et les chocs est minime et se calcule en pour-mille du volume vendu», affirme Elisabeth Mayrhofer, porte-parole de Sony Ericsson. «Comme les téléphones ont de plus en plus de fonctions - caméra, lecteur de musique, GPS -, on les emporte partout, à la plage, sur les pistes de ski et dans les bars, relève Marie-Claude Debons, porte-parole de Orange. Ils subissent donc des contraintes de plus en plus importantes. Et l'on oublie qu'il s'agit d'un appareil électronique sensible.»

Chez Nokia, le discours est sensiblement le même. «Les téléphones sont devenus complexes, et il faut les utiliser correctement et avec soin, explique Barbara Furchtegott, porte-parole. Par exemple, vous ne devriez pas laisser votre portable en hiver dans votre voiture à cause de l'humidité. Mais en même temps, les composants sont actuellement de meilleure qualité.»

C'est donc surtout la faute des utilisateurs. Vraiment? Sébastien en doute. «Le téléphone de mon amie ne fonctionnait plus. Au magasin Orange, le vendeur lui a dit qu'une réparation sous garantie était exclue, car il avait été en contact avec de l'eau. Or nous savions que ce n'était pas vrai.» Pire encore, Orange refuse de rendre le téléphone. «Il fallait payer 50 francs pour le récupérer en l'état, sous prétexte de frais de devis, poursuit Sébastien. Cela s'assimile à du racket... Mon amie n'a pas eu trop le choix: elle a renouvelé son abonnement et a reçu ainsi un nouveau téléphone à prix réduit.» Le téléphone est extraordinairement sensible à l'eau, et même à l'humidité. Ainsi, il ne faut jamais l'emporter dans sa salle de bains pendant que l'on se douche. Il suffit que les réparateurs constatent qu'une pièce de l'appareil a été oxydée pour que la protection de la garantie s'annule.

Mais même lorsque la garantie joue, le consommateur a la sérieuse impression de se faire avoir. Le Nokia 6230i de Frédéric n'aura tenu que six mois avant de rendre l'âme, son écran demeurant noir. «Le vendeur du magasin Swisscom n'a pas du tout eu l'air surpris. Il m'a dit que cela arrivait, et il me l'a immédiatement remplacé», raconte Frédéric, qui se sent manipulé. «Je trouve extrêmement dérangeant d'être prisonnier de ce système qui nous force à changer d'appareil tous les deux ans, voire plus souvent encore. C'est détestable!»

Téléphones à la fiabilité toute relative, opérateurs et fabricants déclinant toute responsabilité, le tableau est sombre. D'autant plus que le réseau n'est pas toujours à la hauteur. Ainsi, les déconnexions sont toujours fréquentes entre Lausanne et Genève. Pourquoi? «Dans la majorité des cas, il ne s'agit pas d'un problème de couverture, mais d'un problème de capacité pendant les heures de pointe, nuance Carsten Roetz, porte-parole de Swisscom. Si beaucoup de personnes veulent téléphoner dans le train en même temps, il arrive que la capacité de réseau ne suffise pas.»