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Anouch Seydtaghia Samedi 9 juin 2007 | ||
L'industrie du disque est aux abois. En 2006, les ventes de disques ont par exemple chuté de 13,5% en Suisse. Partout l'IFPI poursuit les internautes qui s'échangent de la musique. Cette traque semble sans fin. «Oui, nos poursuites en justice, qui nous coûtent et nous prennent beaucoup de temps, vont se poursuivre, affirme Peter Vosseler, directeur de l'IFPI en Suisse. Cela pourrait durer des années.» Et sans, peut-être, que le nombre de morceaux mis à disposition baisse. «Des résultats positifs ont été enregistrés en Autriche, je suis optimiste pour la Suisse», poursuit Peter Vosseler, qui affirme que la loi doit changer: «Il n'est pas normal que l'on puisse télécharger des titres depuis des sources illégales. Si cela continue, ce sera le désastre.» On en prend le chemin: la révision, en cours, de la loi sur le droit d'auteur, ne permettra a priori pas de poursuivre les internautes qui téléchargent. Comment l'industrie du disque veut-elle rendre ses services plus attractifs? EMI, qui commence à vendre ses chansons sans DRM, mais plus cher, ouvre-t-elle une nouvelle voie? «Ce seront aux sociétés de décider, mais je ne pense pas que l'on puisse se passer de DRM», glisse Peter Vosseler. Or ces DRM sont un obstacle majeur: beaucoup d'internautes seraient prêts à payer pour de la musique qu'ils seraient ensuite entièrement libres d'utiliser. |
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