dimanche 12 décembre 2010

La Belgique interdit les "tapis-puzzle" en mousse, dangereux pour la santé

La Belgique a décidé de retirer du marché et d'interdire les "tapis-puzzle" en mousse, dont la "quasi-totalité" libèrent des particules nocives pour les enfants, a annoncé vendredi le ministre chargé de la protection des consommateurs, Paul Magnette.

"Paul Magnette ordonne que tous les tapis-puzzle soient retirés du marché belge et ne puissent plus être vendus aux consommateurs", indique un communiqué de ses services.

Des analyses ont révélé que "la quasi-totalité des tapis mis en vente émettent un niveau trop élevé de particules nocives, notamment de formamide", un produit chimique industriel cancérigène, ajoute le communiqué.

"La Belgique est le premier pays européen à interdire tous les tapis-puzzle, mais nous anticipons en fait une décision européenne qui interdira les formamides dans tous les pays de l'UE à partir de 2013", a expliqué à l'AFP la porte-parole de Paul Magnette, Marie-Isabelle Gomez.

Ces puzzles, généralement destinés aux petits enfants, sont fabriqués en une sorte de plastique caoutchouteux semblables à celui utilisé pour les revêtement de sol de centres aérés ou de tapis de gymnastique.

Or, certaines substances destinées à les assouplir sont "nocives lorsqu'elles sont inhalées ou ingérées et irritantes pour les yeux et la peau", ont dénoncé en 2009 des associations de consommateurs belge, italienne, portugaise et espagnole.

Les enfants y sont particulièrement vulnérables car ils "goûtent et mettent en bouche tout ce qu?ils trouvent", soulignait l'association belge Test-Achats.

L'administration belge devra "prendre toutes les mesures nécessaires en vue d'assurer ce retrait", explique Paul Magnette, les contrevenants risquent des amendes pouvant aller jusqu'à 20.000 euros.

En outre, afin qu'un tapis-puzzle puisse être à l'avenir mis sur le marché, le fabricant devra prouver qu'il ne "contient plus aucune trace de substances nocives".

La décision belge s'apparente à celle prise par la France et le Danemark, qui avaient décidé unilatéralement d'interdire la fabrication et la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A, un composé chimique controversé utilisé dans la fabrication de plastiques alimentaires, avant que l'ensemble des pays de l'UE décident de faire de même le 25 novembre.

samedi 13 novembre 2010

Dans le «gruyère» de la défense suisse

François Sérié 12.11.10

Les Suisses l'appellent affectueusement le «gruyère». Il ne s'agit pas de leur célébrissime fromage, mais des centaines de kilomètres de galeries souterraines blindées, des bases aériennes, des arsenaux et des abris antinucléaires dissimulés dans la montagne et au milieu des chalets. Bienvenue dans un pays de paix toujours paré pour la guerre.

Il est 8 heures du matin. Sorti de la montagne, un avion de chasse F/A-18 Hornet traverse soudain la route départementale pour rejoindre sa piste d'envol. Puis, un deuxième appareil traverse la route, réacteurs au ralenti. Un salut amical du pilote aux automobilistes, bloqués au passage à niveau, et l'aéronef décolle. La scène est surréaliste. Bienvenue à Meiringen, la base principale de la Schweizer Luftwaffe, bien cachée dans les contreforts des Alpes. Elle abrite le fleuron de l'aviation militaire suisse: le F/A-18 Hornet. Une trentaine d'avions qui participent régulièrement à des exercices en étroite coopération avec nos Mirage et Rafale de l'armée de l'air.

En Suisse, l'armée est partout, mais on ne la voit pas. Pourtant, tout citoyen helvète effectue au sein de la Schweizer Armee «des périodes» de trois à six semaines par an. Chaque conscrit possède son arme et son uniforme chez lui. Comme eux, les pilotes civils effectuent des vols dans les F-5 Tiger ou F/A-18 Hornet de l'armée de l'air dans l'une des six bases aériennes souterraines suisses. Qu'ils aient appartenu à la défunte Swissair ou qu'ils travaillent aujourd'hui à la compagnie aérienne Swiss, ces acrobates passent aisément de leurs Boeing 747 à leurs appareils de combat. Après chaque vol, les avions viennent se mettre à l'abri dans une « caverne » creusée sous la montagne. Comme ils ne peuvent pas y entrer seuls, un ingénieux système permet à un petit tracteur de tirer leur train d'atterrissage en suivant, à l'aide d'une loupe, une ligne peinte au sol pour éviter toute collision dans le tunnel d'accès en S (une forme de fortification spécifique pour détourner les missiles).

Ces bases souterraines ont été imaginées pendant le dernier conflit mondial et réalisées au moment de la guerre froide pour protéger l'arsenal suisse des éventuelles frappes du bloc de l'Est. A l'intérieur, des ateliers de stockage et de réparation des avions, ainsi qu'un casernement. Des dortoirs, cantines et hôpitaux à l'abri d'attaques extérieures, protégés notamment contre des explosions nucléaires. Un peu partout, les militaires ont développé un réseau de faux chalets mais de vrais bunkers antichars, totalement intégrés dans un décor de carte postale. Un réseau de 200 à 300 chalets qui visait, jusqu'à très récemment, à «casser» une offensive «ennemie» en aval du réseau fortifié dans les montagnes.

Ce sont les nombreux éléments de ce «gruyère» suisse, constitué de centaines de forts et de fortins bâtis en réseau pour se protéger l'un l'autre et ingénieusement dissimulés dans le paysage à la manière d'une gigantesque ligne Maginot. Il existe deux Suisse. Celle de la surface, à l'image touristique, parsemée de lacs, de sommets enneigés, d'herbes grasses. Et celle en sous-sol, truffée de souterrains. «Une Suisse souterraine pouvant s'enorgueillir de pouvoir protéger la majeure partie de sa population en cas de guerre ou d'accident nucléaire», assure Maurice Lovisa, architecte et grand spécialiste des fortifications.

Le chalet de Faulensee est à l'image de cette Suisse idyllique pour magazines de tourisme. Il fait partie d'un réseau de quatre faux chalets équipés de canons antichars ou à longue portée. Placées au cœur du village, ces délicieuses maisonnettes de béton au bord du lac de Thoune possèdent des armes capables de clouer un régiment sur place. Ils sont desservis par un réseau souterrain et un centre de commandement qui leur permet de communiquer entre eux. Leur emplacement anodin permet à la population, responsable de sa propre défense, de surveiller et de protéger, de rejoindre les bunkers en cas d'urgence et de se battre en cas de besoin. S'il se faisait un jour sentir... Pour lutter contre d'hypothétiques offensives de blindés, le pays est aussi traversé par un réseau de surface, affectueusement baptisé « Toblerone ». Après le gruyère, cette nouvelle métaphore alimentaire ne décrit rien de très gustatif. Il s'agit en fait d'une série de gigantesques dents en béton dont la forme ressemble étrangement à la célèbre barre chocolatée.

A une centaine de kilomètres de Faulensee, face à la France, les infrastructures de Dailly nous ont ouvert leurs portes pour la première fois. Partie romande du « Réduit national », en face des pistes de ski d'Avoriaz, les canons du fort de Dailly peuvent tirer jusqu'en France. Plusieurs canons de 150 millimètres, des mortiers à éclipse, habilement dissimulés dans le paysage, sont ainsi susceptibles, en cas de brouille sévère avec notre pays, d'atteindre la vallée de Chamonix, à 25 kilomètres de là. En dessous serpentent presque à l'infini des kilomètres de souterrains desservant des casernements et des arsenaux conçus pour protéger et équiper plus de 1000 hommes pendant plusieurs semaines. Ainsi, en théorie, le fort de Dailly a-t-il pour mission de stopper net une offensive terrestre venant des plaines du Léman. Et accessoirement de France.

L'armée et la Confédération suisse disposent aussi de réserves de nourriture régulièrement mises à jour pour toute la population et la troupe. Chaque immeuble, hôpital, chaque école possède aussi son «abri de protection civile». Des hôpitaux souterrains militaires et civils ont également été construits pendant la guerre froide. En effet, chaque hôpital est tenu de posséder l'équivalent souterrain des installations et équipements de surface. Des obligations qui posent de vrais problèmes logistiques et techniques, puisque certains instruments chirurgicaux ont des dates de péremption incompatibles avec un stockage prolongé. Il n'est ainsi pas rare qu'en exercice, les médecins militaires, par ailleurs médecins dans le civil, se plaignent de travailler avec des instruments devenus obsolètes.

Des dizaines d'usines souterraines furent ainsi construites pendant la Seconde Guerre mondiale pour des raisons stratégiques. Celle du col du Grimsel, par exemple, assure l'alimentation électrique de nombreuses villes helvètes, dont Zurich. Tous les pans de l'économie et de la production ont été pensés en amont, pour pouvoir survivre en cas de guerre ou de conflit nucléaire. Même « vitrifié » en surface, le pays était supposé pouvoir continuer à survivre en sous-sol. En plusieurs décennies, des milliards de francs suisses ont été injectés dans ce système de défense, également appelé Réduit national suisse. Théorisée au XIXe siècle par le chef de l'état-major général Pfyffer von Altishofen, et renforcée par le généralissime Henri Guisan pendant la dernière guerre, la «théorie du Réduit» repose sur un principe simple : l'évacuation des plaines, notamment toute la région de Genève et du Léman, pour se replier sur les premiers contreforts des Alpes.

Construits dès la fin du XIXe siècle, les premiers bunkers du Réduit à l'ouest, au sud et à l'est ne cesseront d'être perfectionnés. Mais tout s'accélère dans les années 50. «La guerre froide fut le déclencheur d'une véritable politique nationale d'armement et de protection des citoyens», explique Maurice Lovisa. Toutes les « cavernes » existantes à Saint-Maurice (Dailly), face à la France, au massif du Gothard, face à l'Italie, au Brenner, face à l'Autriche et l'Allemagne, furent ainsi élargies et améliorées. A cette époque, la paranoïa était telle que l'or de la Banque centrale avait été dispersé dans les forts, pour éviter que les troupes du pacte de Varsovie ne puissent un jour mettre la main sur ce pactole.

Longtemps, et notamment pendant cette période, les militaires suisses ont bénéficié d'excellentes rémunérations et de conditions de réinsertion privilégiées dans le civil. A qualification égale, un militaire, particulièrement un officier, trouvait plus facilement un employeur qu'un non-militaire. Un système qui tend à disparaître aujourd'hui, avec la baisse des effectifs militaires et la mise en sommeil progressif d'une grande partie de cet arsenal défensif.


Les exercices ont montré les limites du système

Car, malgré les milliards investis, l'armée suisse démantèle petit à petit ses bunkers et réduit parallèlement le nombre de ses soldats. Certaines bases aériennes souterraines servent aujourd'hui de stockage pour les chars ou les hélicoptères obsolètes. Certaines casemates deviennent des musées, chers à entretenir. Des entreprises ont sauté sur l'occasion. Certains bunkers sont transformés en centres de stockage ultraprotégés à l'usage de particuliers ou d'entreprises, voire en lieux de vies new age ou en hôtels.Il ne suffirait pourtant que de quelques jours pour en réactiver la majorité. Le Conseil fédéral n'en a pas moins décidé très récemment de suspendre progressivement l'activité de ces fortifications, dont celles dernièrement rénovées, considérant qu'elles ne correspondaient plus à un type de menaces identifiable aujourd'hui... Scellant ainsi le sort de l'un des plus impressionnants systèmes de défense militaire au monde.

Il est vrai que les exercices ont montré les limites du système. Le plus spectaculaire et le moins concluant s'est déroulé en 1987. Pour éviter de creuser le sous-sol du centre historique de Lucerne, l'Etat fédéral eut une idée ingénieuse : utiliser le tunnel autoroutier tout proche pour y protéger, en cas de conflit ou d'accident nucléaire, la majeure partie de la population de la ville. Mais le test grandeur nature permit surtout aux autorités de s'apercevoir que seules 17 000 personnes pouvaient potentiellement y être hébergées. Par ailleurs, les deux gigantesques portes en béton armé mirent vingt-quatre heures à se fermer et à «emprisonner» les 10.000 volontaires retenus pour participer à la simulation de guerre nucléaire.

Pire, au bout de quarante-huit heures, la situation était devenue ingérable. Les premiers incidents à l'intérieur du tunnel n'ont pas tardé à éclater entre réfugiés ainsi concentrés dans un espace confiné. Certains «résidents» volontaires, ne supportant plus l'enfermement, en vinrent aux mains. Un phénomène comparable a celui vécu par certains régiments de la ligne Maginot, atteints de «bétonnite». Une sorte de dépression mêlée parfois d'agressivité et de comportements irrationnels. De quoi forcer aujourd'hui, plus de vingt ans après la chute du bloc de l'Est, l'armée suisse à sortir timidement de ses cavernes.

vendredi 29 octobre 2010

Wie die Stiftung Waren testet

Basmati-Reis, Fahrräder, Notebooks - bei vielen Produkten haben die Kunden längst den Überblick verloren. Was ist gut, und was einfach nur billig? Die Stiftung Warentest bemüht sich seit 1964 um Klarheit. Michael Kröger hat beobachtet, wie die Tester ihre Urteile fällen.

Berlin - Es ist ein Marathon im Testlabor: In vier langen Reihen aufgestellt absolvieren 42 Waschmaschinen ihr Programm. Die Trommeln drehen sich dreimal rechts, dreimal links herum, im Abwasserrohr gurgelt Waschwasser. Plötzlich knallt es laut, Splitter fliegen umher, der Deckel einer Maschine schlägt krachend auf den Boden. Totalausfall.

Als die Labortechniker den Schaden untersuchen, trauen sie ihren Augen nicht. Beim Schleudern ist die Trommel der Waschmaschine vom Typ Candy GO auseinandergeflogen. Hubertus Primus, Redaktionsdirektor der Stiftung Warentest, wittert eine spektakuläre Schlagzeile, als er am nächsten Tag vom Crash der Maschine erfährt. Doch noch muss er warten und bangen, ob alle Beteiligten dichthalten. Knapp drei Monate später wird Primus für seine Geduld belohnt. Als sich auch eine zweite Maschine derselben Marke zerlegt, kann die Stiftung Warentest mit der Sondermeldung an die Öffentlichkeit gehen. Für einige Tage sind die Verbraucherschützer wieder in aller Munde.

"Das war natürlich eine besondere Situation, vor allem aus journalistischer Sicht", erinnert sich Primus. "Aber", so schränkt er nachdrücklich ein, "es ist gut, dass solche Fälle bei uns die Ausnahme bilden."

Seit ihrer Gründung 1964 bewegt sich die Stiftung Warentest im Spannungsfeld zwischen öffentlichkeitswirksamen Schlagzeilen einerseits und Tests andererseits, die auch einer juristischen Prüfung standhalten müssen. Damals hatte der Bundestag die Stiftung aus der Taufe gehoben, um eine unabhängige Instanz zu schaffen, die frei von äußeren Einflüssen die Qualität von Produkten und Dienstleistungen unter die Lupe nimmt. Getestet wird seitdem fast alles, was der Handel anbietet - Gartenscheren, Kindersitze oder Fotoapparate ebenso wie Olivenöl, Winterreifen und Kondome. Oder eben Staubsauger, Fernseher und Waschmaschinen.

Modische Aspekte sind irrelevant

Seriosität ist dabei eherne Pflicht, auch wenn die eigentlichen Warentester sie noch ein Stück ernster nehmen als die Journalisten der Stiftung, deren Aufgabe es ist, die Ergebnisse anschaulich aufzubereiten - und eine gute Auflage für die hauseigenen Blätter "Test" und "Finanztest" zu erzielen. Zuspitzung, ein beliebtes Werkzeug aller Journalisten, ist verpönt am Lützowplatz in Berlin, wo die Stiftung ihren Sitz hat.

Den Anfang machen natürlich die Ingenieure, Chemiker oder Werkstoff-Experten, welche die Testreihen konzipieren. Wenn es etwa um Kleidung geht, ist der modische Aspekt vollkommen irrelevant - so wie bei den schwarzen T-Shirts im August-Heft von "Test". Wichtig sind vielmehr Haltbarkeit, Farbechtheit und Formbeständigkeit beim Waschen. In weiteren Testreihen wird der Stoff nach einem penibel festgelegten Muster gerieben, gedehnt oder UV-Strahlung ausgesetzt. Mit sogenannten Gaschromatographen ermitteln die Tester überdies die Konzentration von Schadstoffen und gleichen die Ergebnisse mit den Angaben auf dem Etikett ab.

In einem gesonderten Kapitel gehen die Tester seit 2004 außerdem der Frage nach, ob der betreffende Hersteller umweltschonend produziert und seine Mitarbeiter fair behandelt. Kritiker zweifeln allerdings an der Aussagekraft der Ergebnisse, weil die Stiftung Warentest dabei auf die Angaben der Unternehmen angewiesen ist und unangemeldete Kontrollbesuche nicht möglich sind. "Für das Testergebnis sind diese Bewertungen deshalb nicht von Belang", erklärt der Chef der Testabteilung, Holger Brackemann.

Brackemann zählt zu den Nüchternen in der Stiftung, für die nichts anderes zählt als harte, nachprüfbare Fakten. "Das sind wir nicht nur den Verbrauchern schuldig, sondern auch den Herstellern, deren Produkte wir testen." Schließlich hänge von den Ergebnissen nicht selten der Verkaufserfolg einer ganzen Produktlinie ab. "Ich kann mir jedenfalls nicht vorstellen, dass noch irgendjemand eine Waschmaschine von Candy kauft - es sei denn, er hat von dem Test nichts erfahren".

Fehler in der Testrechnung

Die negative Publicity brachte in der Vergangenheit einige Testverlierer auf die Barrikaden. So klagte zum Beispiel ein Hersteller von Skibindungen mit dem Argument, die Beurteilungen seien nicht an wissenschaftlichen Maßstäben orientiert. Erst in letzter Instanz gaben die Richter der Stiftung Warentest Recht. Qualitätsurteile seien erlaubt, "wenn sie auf sachkundigen, objektiven und neutralen" Untersuchungen beruhten. Einem weiteren Urteil zufolge darf die Stiftung dabei sogar Geräte mit "mangelhaft" beurteilen, selbst wenn sie die einschlägigen Sicherheitsnormen nach DIN erfüllen. Voraussetzung sei aber, dass die Kriterien nachvollziehbar und sachgerecht festgelegt würden.

2002 lieferten dagegen die Tester selbst ein "mangelhaftes" Produkt ab. Bei der Prüfung von Riester-Rentenverträgen war ihnen ein entscheidender Rechenfehler unterlaufen, ein großer Teil der Offerten schnitt deshalb schlechter ab, als es gerechtfertigt gewesen wäre. Die Stiftung rief sofort die komplette "Finanztest"-Ausgabe zurück. "Die schnelle Reaktion und die offene Selbstkritik hat entscheidend geholfen, dass unser Ruf nicht allzu sehr gelitten hat", erinnert sich Primus.

Vergleichstests, die über jeden Zweifel erhaben sind - damit steht und fällt auch das Image der Stiftung Warentest. Wie tief diese Erkenntnis in allen Abteilungen verwurzelt ist, lässt sich an der Zahl der Kontrollinstanzen ablesen. Gleich mehrere Komitees sind dafür zuständig, die Konzeption der Versuchsreihen abzusegnen. In den entscheidenden Gremien sind dabei auch die Hersteller vertreten. Nach verschiedenen Indiskretionen in der Anfangszeit stellen die Tester dort die Versuchsanordnungen nur noch sehr kursorisch dar, um zu vermeiden, dass sich die Testkandidaten auf die einzelnen Disziplinen speziell vorbereiten können.

Ungenauigkeiten werden nicht toleriert

Und natürlich ist das Pi-mal-Daumen-Prinzip verpönt, wenn es darum geht, die Testreihen durchzuführen. Meist übernehmen diese Aufgabe unabhängige Institute, deren Namen die Stiftung Warentest streng unter Verschluss hält. "Nur so können wir jede Einflussnahme ausschließen", begründet Brackemann die Diskretion. In Einzelfällen hätten Labors schon massiven Druck von außen bekommen, Aufträge der Stiftung abzulehnen.

Bei der Auswertung gehen die Warentester anschließend ebenso penibel ans Werk. Mehrfach werden die Ergebnisse kontrolliert, bevor sie von einem "Test"-Redakteur aufbereitet werden. Die Texte wiederum durchlaufen mehrere Instanzen, bis sie zuletzt in der Rechtsabteilung auf juristische Ungenauigkeiten abgeklopft werden. Viel Raum für Kreativität bleibt da nicht.

Anders als etwa Autozeitschriften, die gerne einmal Traumwagen testen oder Supersportwagen gegeneinander antreten lassen, sind die Warentester auf Brot-und-Butter-Ware fixiert. "Selbstverständlich testen wir auch Produkte der oberen Preiskategorie", erklärt Brackemann. "Aber Motoryachten, Luxusuhren oder Highend-Stereoanlagen werden wohl nie dazu gehören - schon allein, weil sie unseren Etat sprengen würden."

Das heißt allerdings nicht, dass die Stiftung vor aufwendigen Testreihen zurückschrecken würde. Beispiele dafür sind der Crashtest für Kindersitze oder der Vergleichstest von Winterreifen, die Warentest gemeinsam mit dem ADAC durchführte. Doch solche Großprojekte bleiben die Ausnahme.

Wesentlich einfacher sind Testreihen mit Lebensmitteln zu realisieren. Und die Ergebnisse finden ganz nebenbei die größte Aufmerksamkeit: Der große Olivenöl-Test im Jahr 2005, der sogar einen Herstellerrückruf zur Folge hatte, war das bestverkaufte "Test"-Heft überhaupt.

lundi 25 octobre 2010

«SWISSNESS IST KUNDEN EGAL»

Migros-Chef Herbert Bolliger über den Kampf mit den deutschen Billigläden und wie Migros die Nummer 1 bleiben will

von Benita Vogel und Alexandre Haederli

Gehen Sie selbst einkaufen?

Natürlich, jedes Wochenende kaufe ich zusammen mit meiner Frau ein, manchmal muss ich auch alleine gehen.

Was landet in Ihrem Einkaufswagen?

Meine Favoriten sind der frisch gepresste Annas-Best-Orangensaft, das Trockenfleisch und der Hüttenkäse von M-Budget. Den Hüttenkäse liebt auch unser Hund Stella, morgens erhält er jeweils einen Löffel voll.

Laut Marktforscher Nielsen soll Coop die Migros als grössten Lebensmittelhändler ablösen. Wie fühlen Sie sich, bald die Zwei auf dem Rücken zu haben?

Ich fühle mich nach wie vor sehr gut. Migros wird im Detailhandel in der Schweiz nicht von der Spitze verdrängt. Unser Hauptkonkurrent hat keine Chance, uns einzuholen. Ich habe keine Ahnung, wie gerechnet wurde. Wenn die Zahlen stimmen würden, müsste er dieses Jahr ein Wachstum von 20 Prozent pro Jahr haben. Das ist nicht möglich.

Das müssen Sie uns erklären. Immerhin hat Coop laut diesen neuen Zahlen schon einen Marktanteil von 40,5 Prozent, die Migros 40,6.

Diese Zahlen stimmen nicht mit den unseren überein. Ich fürchte, da wurden Äpfel mit Birnen verglichen. Wir liegen laut den Zahlen von Marktforscher GfK mit 19,6 Milliarden Franken Detailhandelsumsatz immer noch 3 Milliarden Franken vor unserem Hauptkonkurrenten.

Erreichen Sie das Ziel von einem Prozent Umsatzwachstum über das ganze Sortiment?

Wir haben dieses Jahr 350 Millionen in tiefere Preise investiert. Das gesamte Sortiment wurde im Schnitt 3 Prozent billiger. Die Preise sind stärker gesunken als erwartet. Wir rechneten für dieses Jahr mit einem Prozent Minusteuerung. Deshalb werden wir das budgetierte Wachstum von einem Prozent kaum erreichen. Aktuell liegen wir auf Vorjahresniveau, da wir mehr Mengen verkaufen konnten.

Coop holt beim Marktanteil also doch weiter auf.

Ich schätze, dass unser Hauptkonkurrent eine leicht bessere Marktanteilsentwicklung hat als wir. Laut unseren Studien gewinnen wir zwar mehr Kunden von Coop, als wir an ihn verlieren. Aber wir haben eine deutlich stärkere Abwanderung von Kunden zu den Harddiscountern als Coop. Wir haben traditionell preissensiblere Kunden als Coop, und die sind weniger loyal.

Die Discounter sind seit 5 Jahren hier, und Migros hat es noch immer nicht geschafft, die Abwanderung von Kunden zu stoppen?

Die Abwanderung geht nicht unendlich weiter. Je dichter das Filialnetz der Discounter wird, desto weniger Kunden wechseln; sie kommen sogar wieder zurück. Im ersten Moment aber lassen sie sich von Schnäppchen anlocken. Die hohe Qualität und Swissness von Migros ist ihnen egal.

Die Qualität ist auch bei Discountern gut, und schweizerisch sind die deutschen auch.

Glauben Sie einem Deutschen, dass er ein Schweizer ist? Das Sortiment muss dem Land angepasst werden, das ist keine Frage. Aber dass sich die deutschen Unternehmen als Schweizer ausgeben, ist für mich nicht glaubwürdig. Uns käme es in den deutschen Filialen nie in den Sinn zu sagen: «Wir sind eine deutsche Migros.» Ich habe Mühe damit, wenn man nicht zu seinen Wurzeln stehen kann.

Lidl lanciert eine neue Preisrunde. Bedauern Sie, in den Preiskampf eingetreten zu sein?

Es gibt keine andere Wahl. Auch wir werden die Preise weiter senken. Der Kampf hört auf, wenn der er zulasten von Mitarbeitern, Umwelt und Tierhaltung geht. Wir wollen eine nachhaltige Entwicklung und unsere hohen sozialen und ökologischen Standards aufrechterhalten. In Deutschland ist der schöne Sonntagsbraten günstiger als die Büchse Hundefutter. So weit will ich es hier nicht kommen lassen.

Sie warnen vor einer Verschlechterung der Standards, lancieren aber einen Cassis-de-Dijon-Sirup mit weniger Fruchtanteil. Damit fördern Sie schlechte Qualität selbst.

Nein, wir verkaufen beide, der Konsument entscheidet.

Das ist eine einfache Ausrede.

Wir müssen bei Cassis-de-Dijon mitmachen, sonst droht ein Wettbewerbsnachteil, wenn Konkurrenten nur noch den Sirup mit weniger Fruchtanteil verkaufen und der Kunde den Eindruck hat, das sei Schweizer Standard. Zudem glaube ich, die Schweizer sind qualitätsbewusster als die Deutschen. Die Kriegszeit hat die Deutschen stärker geprägt als uns. Zudem geben Deutsche weniger für Lebensmittel aus und leisten sich dafür andere Sachen wie beispielsweise ein grösseres Auto.

Der Euro verbilligt Ihre Einkäufe im Ausland. Weshalb geht es so lange, bis Sie Preissenkungen weitergeben?

Das stimmt nicht. Preisabschläge bei Frischprodukten geben wir sofort weiter. Aber bei längerfristigen Verträgen können wir nicht sofort reagieren. Zudem verkaufen wir zwar viele Importprodukte, aber die bezahlen wir längst nicht alle in Euro. Nivea-Cremen etwa kaufen wir bei Beiersdorf in Basel in Franken. Den Schweizer Ländergesellschaften ausländischer Marken müssen wir jeweils erst begreifbar machen, dass wir den Preisvorteil, den sie wegen des schwächeren Euros haben, an die Konsumenten weitergeben wollen.

Wie will Migros wachsen?

Der jetzt schon stark wachsende Onlinebereich Leshop wird weiterhin ein zweistelliges Wachstum aufweisen. Auch im Anfang Oktober lancierten Unterhaltungselektronik-Onlineshop M-Electronics sehen wir grosses Wachstumspotenzial.

Online wachsen ist heute einfach, wie sieht es bei den Filialen aus?

Hier setzen wir auf die Tankstellenshops Migrolino, von heute 160 Läden werden wir auf über 200 Standorte expandieren. Grosses Wachstum sehe ich auch bei den Wohnaccessoires-Läden Depot-Interio. Im Ausland haben wir schon 80 neue Läden eröffnet.

Dann sind Sie mit Depot im Ausland erfolgreicher als mit den M-Filialen in Deutschland. Die laufen nicht so gut.

Mit Non-Food im Ausland zu wachsen, ist viel einfacher. Der Lebensmittelmarkt in Deutschland ist ein schwieriges Pflaster, wir haben mit der Positionierung oberhalb der Mitte zwar eine Nische besetzt, aber treten gegen starke Platzhirsche an, die ihrerseits nicht stehen geblieben sind. Wir bleiben hier vorsichtig, werden aber nach der Eröffnung im September in Ludwigshafen die fünfte Filiale in Ludwigsburg eröffnen.

Geht auch M-Way ins Ausland?

Das kann ich mir gut vorstellen. Es gibt Elektromobilhersteller in Asien, die Partner in Europa suchen. Eine erste Franchisinganfrage haben wir schon, aber erst wollen wir die Plattform in der Schweiz richtig lancieren.

Einen Wachstumssprung könnte Migros durch einen Zukauf erreichen.

Grosses Wachstum geht in unserer Branche heute nur über Akquisitionen. Das ist aber kein Thema.

Bei Vögele ist Migros mit einem Aktienanteil von 20 Prozent schon in der Poleposition.

Vögele ist ein gutes Finanzinvest- ment. Mehr steckt nicht dahinter.

Kaum zu glauben, zumal es sich bisher nicht gelohnt hat. Die Aktien notieren bei knapp 50 Franken. Als Sie 2008 einstiegen, bei über 80 Franken.

Wenn ich unseren Durchschnittspreis für unsere Anteile anschaue, ist es bis jetzt kein schlechtes Finanzengagement. Wir sind überzeugt, dass sich Charles Vögele gut entwickeln wird.

Wollen Sie Vögele vor ausländischen Investoren retten?

Wir sind nicht der weisse Ritter.

Können Sie sich ein Shop-in-Shop-Konzept vorstellen?

Vögele auf den Migros-Flächen sehe ich nicht. Vögele hat ein gutes Netz in der Schweiz.

Was erwarten Sie vom Weihnachtsgeschäft?

Das entscheiden höhere Mächte. Jetzt kommt die Zeit, in der ich nach Schnee Ausschau halte. Anfang November brauchen wir hier drei bis vier Tage fünf bis zehn Zentimeter Schnee, dann geht die Post ab. Die Konsumentenstimmung ist gut, sodass ich ein gutes Geschäft erwarte.

WoodWing

Publiziert am 24.10.2010


«WIR SCHAFFEN NÄCHSTES JAHR 450 NEUE JOBS »

Lidl-Schweiz-Chef Andreas Pohl über Expansionsprobleme, neue Preissenkungsrunden und vorgetäuschte Swissness.

VON BENJAMIN WEINMANN

Herr Pohl, Lidl gibt sich in der Werbung schweizerisch. Trotzdem stellen laut einer Studie nur zwei Prozent der Bevölkerung eine Verbindung zwischen Schweizer Werten und Lidl her.
Dieser Wert wurde ermittelt, als wir gerade einmal 20 Filialen hatten. Wir ziehen uns ja nicht einfach ein Schweizer Mäntelchen an und sagen, so, jetzt sind wir alle Schweizer. Wir sind ein international tätiges Unternehmen mit einer eigenen Organisation in der Schweiz und wir passen uns an.

Wie denn?
Wir führen ein Schweizer Lohnsystem. Und wir passen das Sortiment dem Schweizer Geschmack an. In ganz Europa verkaufen wir zum Beispiel keine Marroni – nur in der Schweiz. Durch die Schweizer Produkte kommt die Swissness automatisch. Wir setzen uns aber auch mit der Schweizer Kultur auseinander. Wir unterstützen den Schwinger Christian Stucki...

...der am Eidgenössischen nur Dritter wurde. Den Schwingerkönig Kilian Wenger hat Ihnen nun die Migros weggeschnappt.
So ist nun mal der Sport. Wir halten aber trotzdem an Christian Stucki fest, auch am nächsten Eidgenössischen.

Tatsache ist doch: Sobald der Agrarfreihandel kommt, ist es um die Swissness bei Lidl geschehen. Dann fliegen die Schweizer Produkte wieder raus.
Die Frage ist, was der Konsument will. Wir stellen keine politischen Forderungen. Wir passen uns den Rahmenbedingungen an.

Das klingt nicht nach einem starken Bekenntnis zur Schweiz. Was, wenn der Freihandel kommt, Herr Pohl?
Dann werden die Karten neu gemischt, und das müssen wir uns dann anschauen. Wir würden sicher nicht alle Schweizer Agrarprodukte aus dem Sortiment nehmen. Wenn der Konsument sagt, er möchte Schweizer Kopfsalat, dann bekommt er ihn auch. Wenn er aber den tiefsten Preis will, dann sehen wir das als einen Auftrag an uns an.

Wann folgt die nächste Preisrunde?
Morgen. Heute Abend beginnt im Fernsehen unsere neue Kampagne. Dafür geben wir 15 Prozent unseres Werbebudgets aus. Wir senken jede Woche rund 17 Artikel des Alltagsbedarfs um 4 bis 14 Prozent, Lidl- aber auch Markenprodukte. Emmis Caffè Latte kostet noch 1.65 statt 1.85, 10 Rollen WC-Papier 3.79 statt 3.99, und 10 Freilandeier nur noch 3.39 statt 3.59 Franken – 80 Rappen weniger als bei Migros.

Die Migros senkte vor zwei Wochen 275 Preise. Coop im ganzen Jahr bisher 800. Ihre 17 Artikel sind mickrig – das ist keine echte Preisrunde.
Es bleibt ja nicht bei 17, sondern es kommen jede Woche neue hinzu. Es werden garantiert mehr als 50 sein. Und ein Viertel davon werden Markenartikel sein. Zudem haben wir selber auch schon 360 unserer 1700 Artikel im Preis gesenkt im laufenden Jahr, im Durchschnitt um 9 Prozent – und das bei einem deutlich kleineren Sortiment als bei den Vollsortiment-Händlern, die oft nur Randprodukte senken, wie zum Beispiel Pyjamas und Deos. Wir hingegen senken Alltagsprodukte, die es jetzt schon nirgends günstiger gibt: WC-Papier, Eier, Hackfleisch und Energydrinks.

Tragen die Lieferanten die Preissenkungen mit?
Nein, das nehmen wir auf Kosten der eigenen Marge.

Gleichzeitig profitieren Sie aber von tiefen Euro-Einkaufspreisen.
Wir geben Preisvorteile wenn möglich an unsere Kunden weiter. Bei diesen Preissenkungen spielt der Euro aber fast keine Rolle. Viele Produkte kommen aus der Schweiz, wie zum Beispiel die Eier oder das Hackfleisch. Zudem konnten wir in den Abläufen und in der Logistik Kostenvorteile erzielen.

Viele Schweizer Produzenten weigern sich nach wie vor, Sie zu beliefern. Emmis Caffè Latte müssen Sie weiterhin aus dem Ausland importieren.
Natürlich wollen wir mehr Schweizer Markenprodukte verkaufen. Unsere Türen stehen allen Lieferanten offen. Aber wenn sie nicht wollen, dann wollen sie nicht.

Bei Ihrem Markteintritt beklagten Sie sich bei der Wettbewerbskommission, dass die Produzenten Lidl nicht beliefern, weil Coop Druck auf sie ausübe. Wurden Sie nochmals rechtlich aktiv?
Nein, wir haben nicht weiter agiert. Wir haben gute Lieferanten, mit denen wir sehr zufrieden sind. Mit diesem Status quo können wir leben.

Lidl Deutschland ist oftmals günstiger als Lidl Schweiz. Wie stark spüren Sie den Einkaufstourismus?
Den bekommen wir in den grenznahen Filialen teilweise zu spüren.

Die Konkurrenz spricht von bis zu 4 Prozent Umsatzeinbussen.
Ja, teilweise bewegen sie sich in diesem Bereich. Deshalb lancieren wir in grenznahen Geschäften immer wieder spezielle Aktionen mit zusätzlichem Rabatt.

Heute gibts 54 Lidl-Filialen. Bis Ende Jahr sollen es 60 werden. Und im kommenden Jahr?
2011 planen wir nochmals 30 neue Filialen, so wie dieses Jahr, in welchem wir aufgrund der Expansion zweistellig gewachsen sind. 2012 planen wir etwas zurückhaltender, mit 10 bis 15 Filialen.

Dann brauchen Sie aber noch lange, um Ihrem Fernziel von 200 Filialen näher zu kommen.
Vielleicht werden es dann ja auch mehr sein. Aber es ist immer schwierig vorauszusagen, wie sich die Baureglementierungen auf unsere Pläne auswirken. Die Gemeinden befürchten zum Teil, dass es zu viel Verkaufsfläche gibt, und schalten so den Wettbewerb aus. Da braucht es oft Überzeugungsarbeit.

Aktuell beschäftigen Sie 1300 Mitarbeiter. Wie viele neue Stellen schaffen Sie dieses und kommendes Jahr?
In einer Filiale arbeiten etwa 15 bis 20 Personen. Somit kreieren wir dieses und kommendes Jahr je circa 450 Stellen.


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Samstag, 23. Oktober 2010 23:00

mercredi 7 juillet 2010

Österreich hat einen neuen Skywalk

Am 10. Juli eröffnet an der höchsten Staumauer des Landes, der Kölnbreinsperre in Kärnten, eine spektakuläre Aussichtsplattform

Österreich ist bald um eine neue Touristenattraktion reicher. An der höchsten Staumauer des Landes, der Kölnbreinsperre in Kärnten, wird am 10. Juli ein Skywalk eröffnet. Wie ein Wasserfall soll dieser über die Mauerkante in die Tiefe stürzen.
Die Bogenmauer der Kölnbreinsperre ist 200 Meter hoch, 626 Meter lang und 41 Meter breit und liegt am Ende der 14,4 Kilometer langen Malta-Hochalmstraße.

Für den Skywalk wird das Geländer der Sperrenkrone durchbrochen, die Besucher steigen dem rund 200 m tiefen Abgrund und einer atemberaubenden Perspektive entgegen. Durch die so eröffnete barrierefreie Sicht wird ein Gefühl von Weite und Freiheit vermittelt. Bedingt durch ihre Krümmung gibt die Staumauer unter der Plattform noch mehr Raum frei. Gemeinsam mit dem teilweise verglasten Boden wird so das Gefühl vermittelt, tatsächlich im Bodenlosen zu schweben.

Sitzstufen
Wer beim Weg in die Tiefe rasten will, der kann das auf großen Sitzstufen in der Mitte der Plattform tun.
Die Aussichtsplattform ermöglicht zudem den sonst nicht möglichen Zugang zur Außenhülle des Mauerkörpers. Hier kann man die Mauer angreifen und sich die ungeheuren Wassermengen, die die beeindruckende Mauer zurückhält, vorstellen.

Alpenverein kritisiert die Plattform "AlpspiX"

In der Zugspitzregion öffnet jetzt die neue Aussichtsplattform "AlpspiX". Sie ist bequem zu erreichen, begehbar – und nicht unumstritten.

Nervenkitzel pur ist angesagt. Wer sich über der Bergstation der Alpspitzbahn – Gipfelhöhe 2628 Meter - über Garmisch-Partenkirchen auf den „AlpspiX“ wagt, steht nur auf einem dünnen löchrigen Gitterrost.Darunter klafft ein beängstigendes 1000-Meter-Loch. Der verdiente Lohn für den Wagemut: zumindest bei schönem Wetter ein atemberaubender Blick in die Bergwelt und vor allem auf die Zugspitze (2962 Meter).

Möglich machen dies zwei je 24 Meter lange Stahlarme. Die beiden futuristisch anmutenden Stege sind x-förmig angelegt, daher der Name „AlpspiX“. Jeweils 13 Meter ragen sie ins Nichts und geben den Blick frei in die Tiefe und die Alpenwelt. Die restlichen jeweils 11 Meter sind fest im Fels verankert und garantieren die nötige statische Sicherheit. An der Spitze sorgt eine hohe Glaswand dafür, dass alles gut zu sehen ist.

Der Boden ist ein Gitterrost, damit im Winter der Schnee durchfallen kann. Die Transparenz unter den Füßen verschafft aber auch einen zusätzlichen Kick. Ebenfalls am 4. Juli wird ein neuer Gipfel-Erlebnisweg am Osterfelderkopf in Betrieb genommen.

Nervenkitzel pur: riesiger Outdoorpark im Ötztal

Die Zugspitzbahn als Erbauer von „AlpspiX“ und Gipfelweg macht kein Geheimnis daraus, dass die neuen Anlagen die Kassen klingeln lassen sollen. „Diese neuen Bergerlebnisse werden die Attraktivität des Kreuzeck- und Alpspitzgebietes im Sommer deutlich steigern“, sagt Peter Theimer von der Zugspitzbahn. Viele Touristen kommen mit der Seilbahn auf den Berg und zahlen dafür einiges. Der kaufmännische Vorstand der Zugspitzbahn meint: „Im Vordergrund steht hierbei, die unvergleichliche Bergwelt auch Familien mit Kindern, Senioren und weniger trittsicheren Gästen einfach und bequem nahe zu bringen.“

Doch der Deutsche Alpenverein hat sich gegen die Eröffnung einer neuen Aussichtsplattform an der oberbayerischen Alpspitze ausgesprochen. Die frei über dem Abgrund schwebende Plattform sei nur ein Spektakel für Touristen. Die Alpen jedoch dürften „nicht zur Kulisse für touristische Attraktionen degradiert werden“, warnte der Alpenverein in München.

Dass die Gemeinden den Tourismus als wichtigen Wirtschaftszweig fördern wollten, sei nachvollziehbar. Bei neuen Bauwerken müsse aber stets das Erleben der Berge im Vordergrund stehen, hieß es. Gemeinden sollten nicht auf „immer spektakulärere Attraktionen“ setzen. „Touristiker müssen wissen, dass Ursprünglichkeit, Authentizität und Naturnähe eine wichtige Rolle spielen bei der Auswahl des Urlaubsziels“, erklärte der Alpenverein weiter. Mit rund 815.000 Mitgliedern ist der Verein nach eigenen Angaben der größte Bergsportverband der Welt.

Die Bayerische Zugspitzbahn wirbt im Internet auf ihrer Homepage seit längerem für „Bergerlebnisse der besonderen Art“. Die Aussichtsplattform mit dem Namen „AlpspiX“ besteht aus zwei Stahlarmen, die frei über dem Abgrund schweben und einen Blick auf das Höllental und die Zugspitze ermöglichen.

Als weiteres Projekt will die Zugspitzbahn im Juli einen kinderwagengerechten „Gipfel-Erlebnisweg“ eröffnen, der für eine „Extraportion Adrenalin“ sorgen soll. Der Weg führt über einen Gitterrost bis zu einer Glaswand, die eine Sicht auf das Bergpanorama der Zugspitze ermöglicht mit Blick in tausend Meter Tiefe.

Kosten: Die Alpspitz-Rundfahrt kostet für zwei Erwachsene und ein Kind 56 Euro - inklusive Fahrt mit der Alpspitzbahn, Hochalmbahn und Kreuzeckbahn.
Weitere Informationen zur Zugspitze und allen Bahnen und Liften der Bayerischen Zugspitzbahn Bergbahn AG gibt es hier .

dpa/EPD/heg

mardi 22 juin 2010

Les grands-mères sud-africaines regardent vers le Mondial

04 Décembre, 2009 - Heure de publication 15:19 GMT


Les grands-mères sud-africaines regardent vers le Mondial

L’équipe de Vakhegula Vakhegula, en Afrique du Sud, n’est pas une équipe comme les autres, l’ainé des joueurs a en effet 83 ans, et a trouvé dans le football un moyen de revivre.

L’équipe comprend près de 40 membres et se réunit deux fois par semaine pour un entraînement d’une heure.

La Coupe du monde de football se tenant en Afrique du Sud dans moins de six mois, l’excitation autour de cet évènement ne cesse de grandir.

Beaucoup de Sud-Africains espèrent en tirer un bénéfice ou jouer un rôle dans ce grand moment sportif.

Et ces "grands-mères" ne font pas exception.

Elles espéraient même jouer en première partie avant l’un des matches de la compétition mais l’Association sud-africaine de Football a refusé, expliquant que seules les équipes qualifiées seraient autorisées à jouer.

Mais ce refus n’a pas entamé l’enthousiasme de l’équipe des grands-mères.

Elles attendent au contraire avec impatience de voir jouer les professionnels pour apprendre de bonnes passes.

"Nous sommes vraiment impatientes de voir commencer la Coupe du Monde, moi je prie tous les jours pour que dieu nous prête vie jusque là… Ce sera un moment unique pour nous, en tant qu’équipe de footballeuses mais aussi pour tous les Sud-Africains", explique Mudjadji Makondo, 68 ans, une des attaquantes de l’équipe.

Vakhegula Vakhegula veut dire mamie dans la langue locale, le xitshonga.

Et ces femmes sont peut-être âgées, mais elles n’en sont pas moins passionnées.

L’une des milieux de terrain, Chrestina Machede, a même été surnommée Maradona, un surnom qu’elle dit devoir à sa passion sur le terrain et ses gestes typiques, rappelant ceux de la star argentine.

"Le football me détend, raconte-t-elle, je souffre d’hypertension mais, depuis que je joue, je suis en bien meilleure santé, je dors même mieux la nuit !".

A 61 ans, Chrestina Machede joue au football depuis deux ans et n’a pas l’intention d’arrêter de si tôt.

L’équipe se réunit sur le terrain du township de Nkowankowa, à environ 80 km de Polokwane, ou se jouera l’un des matches de la Coupe du Monde.

L’une des joueuses, Nora Makhubela, a survécu à six attaques et, pour elle, frapper dans le ballon lui a apporté une seconde chance dans la vie.

"Je sens que je suis en meilleure forme que les femmes de mon âge et même que certaines femmes de la moitié de mon âge parce que je m’entraine chaque semaine, ainsi je deviens plus forte", raconte-t-elle le sourire aux lèvres.

Le terrain de l’unité

A l’extérieur du terrain, ces femmes sont retraitées, travaillent de chez elle ou encore sont vendeuses des rues, offrant de tout, de l’artisanat fait main aux fruits et légumes locaux.

Pour Reineth Mushwana, 59 ans, le football a servi de lien entre les plus jeunes et les plus âgés dans cette communauté pauvre.

"Le jeu nous a rapprochés, on joue avec les plus jeunes et tout le monde s’amuse ; nous, nous les encourageons à jouer au foot car nous pensons que certains pourraient devenir nos futures stars du football !", insiste-t-elle.

Le soutien de leur famille est également primordial pour ces femmes.

"Les membres de nos familles viennent nous regarder jouer et ils nous encouragent ; cela me rend toujours très heureuse", avoue Mudjadji Makondo.

L’équipe a été créée en 2006 par Beka Ntsanwisi, après qu’elle a surmonté son cancer.

Selon elle, cette idée lui est venue après avoir constaté à quel point de nombreuses femmes de son âge souffraient de maladies chroniques.

"Moi-même j’ai été traitée pour un cancer des poumons à cette époque, explique-t-elle, "et à chaque fois que j’allais aàla clinique, je voyais tant de grands-mères qui souffraient d’hypertension, d’arthrite ou de diabètes, que je me disais que je devais faire quelque chose".

"Les médecins m’ont dit de rester en forme et de faire de l’exercice, malgré le traitement, et j’ai invité d’autres femmes de la communauté à se joindre à moi et à fonder un club de football pour que l’on s’entraine ensemble".

Beka Ntsanwisi raconte que plus de 80 femmes se sont inscrites immédiatement.

Vakhegula Vakhegula est l’équipe principale de la communauté de Limpopo mais au fur et à mesure des années d’autres équipes se sont créées et s’entrainent maintenant régulièrement.

mercredi 26 mai 2010

Mousse au chocolat "light"

Vous avez dit Chocolat Chantilly ?
Alimentation - Décembre 2007



© Inra, C. Maître
Si en 1502, Christophe Colomb ne prête que peu d’attention au cacao qu'on lui présente lorsqu’il débarque au Honduras, aujourd’hui nos sens s’éveillent à la magie du chocolat. Comment confectionner un chocolat Chantilly ? Un chercheur en gastronomie moléculaire vous en révèle les secrets …


La formation d’une mousse de chocolat, un principe très simple ...



Chacun connaît la crème Chantilly que l’on confectionne en battant de la crème dans un récipient refroidi. Le fouet introduit progressivement des bulles d’air, ce qui forme une mousse. Pourrait-on alors reproduire ce principe de la crème Chantilly avec une matière grasse autre que celle du lait ? Le chocolat contient du beurre de cacao, pourrait-on réaliser un “Chocolat Chantilly”, par exemple ?

Cacaoyer : fruit et graines
© F.E. Köhler, in Köhler's Medizinal-Pflanzen.


Pour y parvenir, examinons ce qu'est la crème. Elle est confectionnée à partir du lait. Le lait est un mélange complexe constitué majoritairement d’eau (90 %) où sont dissous du sucre (ou lactose) et des sels minéraux et où sont dispersées des gouttelettes de matière grasse recouvertes d'agrégats de protéines (les caséines) et de phosphate de calcium.
Quand on laisse reposer du lait, les gouttelettes de matière grasse, moins denses que l'eau, montent lentement en surface et forment la crème. Celle-ci reste constituée de gouttelettes de matière grasse dispersées dans l'eau. Ce système physique est nommé émulsion.

D’abord une émulsion :

Pour confectionner un "Chocolat Chantilly", nous devons d'abord réaliser une émulsion de chocolat.
Rappelons qu’une émulsion est une dispersion d'un liquide dans un autre avec lequel il ne se mélange pas. Autrement dit, des goutelettes d'un liquide sont dispersées dans un autre liquide. Ce mélange reste stable grâce à un troisième ingrédient appelé émulsifiant ou tensioactif.


Par exemple, la mayonnaise est une émulsion froide : on disperse des gouttelettes d'huile dans de l'eau apportée par le vinaigre et le jaune d'oeuf ; les protéines du jaune d'œuf stabilisent cette préparation en enrobant les gouttelettes d'huile.

Jaune et blanc d'un oeuf cassé
© Inra, C. Maître



De même, un beurre blanc est une émulsion chaude : on disperse des gouttelettes de beurre fondu dans l'eau apportée par du vinaigre et du vin tandis que les caséines du lait servent de tensioactif.
On comprend donc que pour faire une préparation analogue à la crème Chantilly, il faille partir d'un émulsion, ici au chocolat. On fera alors cette émulsion au chocolat de la façon suivante : prendre de l'eau (aromatisée, c'est meilleur, pensons à du jus d'orange, une infusion de menthe, …), y ajouter du chocolat puis chauffer. Le chocolat fond (il est composé de beaucoup de beurre de cacao) et ses gouttelettes sont dispersées dans l’eau grâce à la lécithine qui s’y trouve également et qui joue là le rôle de tensioactif.

Puis une mousse :

Passons à l'émulsion mousseuse qu'est le Chocolat Chantilly : il faut refroidir l'émulsion en la fouettant, comme on ferait avec de la crème. Le fouet introduira des bulles d'air qui seront stabilisées par les molécules tensioactives et par la cristallisation de la matière grasse autour des bulles d'air. Si l’on refroidissait sans fouetter, on obtiendrait une pâte semi solide que l’on ne pourrait plus faire mousser ; si l’on fouettait sans refroidir, on ne pourrait stabiliser les bulles d’air dans le chocolat. Le fouettage et le refroidissement doivent donc être simultanés.

Posons la casserole contenant l'émulsion chaude sur un lit de glace. Puis fouettons tandis que la sauce refroidit. Le fouet introduit d'abord de grosses bulles d’air, puis, progressivement, la sauce épaissit et, quand la température de cristallisation du chocolat est atteinte, le volume de la sauce augmente d’un coup (la sauce “ foisonne ”), tandis que sa couleur passe du marron foncée au marron clair. Ce changement de couleur est le signe de la présence de bulles d’air introduites par le fouet. L’effet est identique à celui que l’on obtient quand on fouette du blanc d’oeuf ou quand on mixe trop fort un gaspacho ou encore quand on passe une mayonnaise au mixeur électrique : le blanchissement résulte de la présence de petites structures, petites bulles dans le cas du blanc en neige et petites gouttelettes de matière grasse dans le cas de la mayonnaise ou du gaspacho. L’introduction des bulles d’air modifie également la texture : le liquide forme des houppes derrière les branches du fouet, tout comme dans une crème Chantilly.

La recette en trois temps trois mouvements
1. Dans une casserole, mettre 20 cl d’un liquide parfumé et 250 g de chocolat.
2. Chauffer doucement, la sauce doit être un peu crémeuse.
3. Quand tout le chocolat est fondu, retirer la casserole du feu et la refroidir en la posant sur un lit de glace. Simultanément, fouetter à l’aide d’un fouet mécanique ou d'un batteur électrique, en cherchant bien à introduire de l’air.


Au début, quelques grosses bulles d’air apparaissent en surface mais elles ne tiennent pas bien. Quand la préparation a suffisamment refroidie, elle gonfle et blanchit légèrement ; augmenter alors la vitesse de battage pendant quelques secondes.

Mousse de chocolat
© Inra, C. Foucaud-Scheunemann



Ca y est, c’est fait ! Naturellement, nous ne résisterons pas au plaisir de déguster immédiatement ce Chocolat Chantilly. Nous pouvons aussi le laisser attendre au réfrigérateur. Bon appétit !

Que faire si la préparation de base estt trop liquide et si la mousse ne tient pas bien? Refondez-la, ajoutez un peu de chocolat et recommencez.
Que faire si la préparation finale est trop dense? Refondez-la en ajoutant un peu de liquide.


Hervé This travaille dans l’UMR214 Inra-AgroParisTech Ingénierie analytique pour la qualité des aliments du département Alimentation humaine. En 1988, il a créé avec le physicien britannique Nicholas Kurti (1908-1998), le concept de gastronomie moléculaire. Cette discipline scientifique explore les opérations et transformations culinaires du point de vue physico-chimique.
Directeur scientifique de la Fondation "Science et culture alimentaire" de l’Académie des sciences, Hervé This est également conseiller scientifique de la revue "Pour la Science" et membre correspondant de l’Académie d’agriculture de France.



Rédaction : Hervé This et Mission communication
Contact : Hervé This, hthis@paris.inra.fr

mardi 4 mai 2010

Wahre Geizkrägen suchen im Internet

Interview: Christoph Landolt Aktualisiert am 26.04.2010

Mit der Eröffnung des Discounters Saturn in Volketswil wächst die Konkurrenz im Elektronikhandel. Comparis-Experte Peter Düggeli erklärt, wie der Markt spielt.

Gestern Donnerstag standen die Schnäppchenjäger schon früh morgens vor der neuen Saturnfiliale in Volketswil Schlange. Ist die Kette wirklich so billig?
Nicht unbedingt billiger als die Konkurrenz. Wir haben gestern die Preise bei verschiedenen Produkten verglichen. Bei zwei Dritteln aller Produkte ist Media-Markt am günstigsten, bei einem Drittel Saturn. Man kann sagen, dass Saturn ein bisschen preiswerter ist als Inter-Discount und deutlich billiger als Fust.

Kassenschlager war ein 40-Zoll-Flachfernseher für 499 Franken. Verdient Saturn mit solchen Angeboten Geld?
Das sind schon Lockvogelangebote. Meist beteiligen sich auch die Lieferanten daran, die ja auch ein Interesse daran haben, zuvorderst auf den Katalog von Saturn zu kommen.
Für die Discounter lohnt sich das Geschäft, auch wenn sie mit einem sehr günstigen Produkt nicht direkt etwas verdienen. Wenn tausend Leute eine Playstation kaufen und jeder noch ein teures, margenträchtiges HDMI-Kabel dazulegt, dann schaut für den Händler am Ende gutes Geld heraus.

Welche Produkte kauft man besser beim Discounter, welche im Fachhandel?
In der Breite des Angebots sind Saturn und Media-Markt ähnlich teuer wie ihre härtesten Konkurrenten. Wenn Sie es auf das besondere Schnäppchen aus der Werbung abgesehen haben, lohnt sich der Gang zum Discounter jedoch schon. Der 499-Franken-Fernseher, den Saturn im Angebot hat, kostet im Onlinehandel 250 Franken mehr.

Wie stark ist die Konkurrenz, die aus dem Onlinehandel erwächst?
Sehr stark. Die Onlineshops sind immer noch am günstigsten, auch wenn die Unterschiede in den letzten Jahren kleiner geworden sind. Die Preissuchmaschinen, mit denen die Konsumenten das billigste Angebot finden können, werden extrem oft konsultiert, und zwar auch von den Händlern selbst. Wenn Sie in einem Media-Markt zeigen können, dass sie das gleiche Gerät bei einem etablierten Onlineshop billiger bekommen, wird man Ihnen vermutlich den gleichen Preis anbieten.

Hauptkonkurrentin von Saturn dürfte Media-Markt sein. Beide Ketten gehören zum gleichen Konzern. Warum leistet sich die Mutterfirma das?
In den Köpfen stellt die Gruppe die Nummern 1 und 2 – zumindest in Sachen Preisimage. Der Konzern kann dadurch den Konkurrenzkampf verschärfen und dennoch die Kunden im eigenen Haus behalten. Nicht nur die beiden Marken Saturn und Media-Markt treten gegeneinander an, sondern auch die einzelnen Fachmärkte. Jeder Laden kauft für sich selbst ein, deshalb unterscheiden sich die Preise manchmal von Filiale zu Filiale.

Allein letztes Jahr sind Fernseher 20 Prozent billiger geworden. Liefern die Produzenten immer günstiger, oder schrumpfen auch die Profite des Handels?
Die Margen sind in den letzten Jahren stark zusammengebrochen, ganz klar. Wenn Geiz jedoch immer geil bleibt, steigt die Gefahr, dass die Hersteller bei der Produktion sparen und weniger hochwertige Teile in ihren Geräten verbauen.

(Tagesanzeiger.ch/Newsnetz)

«Wir wollen 15 Schweizer Märkte»

Von Mirjam Comtesse. Aktualisiert am 22.04.2010

Der deutsche Elektronikdiscounter Saturn eröffnet die ersten Schweizer Märkte. Auch hier solle das Motto gelten «Geiz ist geil», sagt Geschäftsleitungsmitglied Bernhard Hochspach.

Saturn expandiert kräftig in der Schweiz. Nach dem ersten Markt in Basel wird heute in Volketswil ein Geschäft eröffnet, in einer Woche ist Schönbühl bei Bern dran, und im Herbst soll Winterthur folgen. Was kommt noch?
Bernhard Hochspach: Die Expansion läuft im gleichen Rahmen weiter, also relativ aggressiv. Unsere Studien zeigen, dass die Schweiz noch Platz für rund 15Saturn-Märkte bietet. Wir möchten diese Geschäfte so schnell wie möglich eröffnen. Allerdings müssen die gewünschten Standorte erst verfügbar sein.

In Lyssach steht ein Media-Markt, der ebenfalls zur Media-Saturn-Gruppe gehört. Wieso konkurrenziert Saturn seine eigene Schwester?
Wir verfolgen eine konsequente Zwei-Marken-Strategie. Der Media-Markt ist in der Schweiz bereits gut positioniert. Die hausgemachte Konkurrenz mag ungewöhnlich erscheinen. Doch der Kunde hat so die Auswahl zwischen zwei Marken, die sich im Detail durchaus unterscheiden.

Was ist denn der Unterschied zwischen einem Media-Markt-und einem Saturn-Kunden?
Sie suchen ein anderes Einkaufserlebnis. Saturn steht für eine technik-affine Zielgruppe, die immer das Neuste will. Die Einrichtung der Märkte erinnert an eine Messe. Media-Markt dagegen richtet sich mehr auf den Zeitgeist aus.

Dann werden zumindest andere günstige Elektronikunternehmen wie etwa M-Electronics, Interdiscount und Fust von der neuen Konkurrenz betroffen sein. Die Schweiz ist mit solchen Geschäften breit abgedeckt. Wo sehen Sie da überhaupt noch eine Lücke für Saturn?
Es gibt auf jeden Fall weiteres Potenzial. Saturn bringt mit seinem Konzept etwas Neues.

Was genau ist denn das Spezielle an Saturn – abgesehen davon, dass sie die neusten Entwicklungen im Sortiment haben wollen?
Im Vordergrund stehen natürlich die günstigen Preise und die grosse Auswahl. Dazu kommt unser Service-Konzept namens «Power-Service» hinzu, das eigens für Saturn in der Schweiz entwickelt wurde.

Was ist «Power-Service»?
Dabei geht es um Dienstleistungen wie Lieferung, Montage, Reparatur. Wir bieten unseren Kunden auch Schulungen an und liefern auf Wunsch zusätzliche Kabel oder Stecker. Diese Dienstleistungspakete können die Kundinnen und Kunden direkt in den Filialen kaufen.

Und das gibt es nur in der Schweiz?
«Power-Service» bieten wir auch im benachbarten Ausland an. Doch in der Schweiz übernimmt eine eigene Tochterfirma die Dienstleistungen. So haben wir einen grösseren Einfluss auf die Qualität.

Sie haben es angedeutet: Saturn nimmt für sich in Anspruch, immer günstiger zu sein als die Konkurrenz. Wie ist das möglich?
Saturn profitiert von der Grösse des Konzerns. Das heisst, wir können mit internationalen Preisen operieren. Hinzu kommt die lokale Verankerung: Die Geschäftsführer vor Ort haben die Preise der lokalen Mitbewerber permanent im Auge, so können sie für die Preisführerschaft in ihrem Gebiet sorgen.

Trotzdem: Saturn ist ja kein selbstloses Unternehmen, das möglichst günstige Geräte anbieten will. Ein Gewinn muss rausschauen.
Wir haben flache Hierarchien, ein günstiges Kostenmanagement und keine zentrale Struktur, die viel Geld kostet.

Und das reicht? Halten Sie nicht einfach die Löhne tief, damit der Ertrag stimmt?
Wir gehen nicht an den Markt und stellen Leute unter der Würdegrenze ein. Wir importieren also nicht deutsche Arbeitskräfte zu Billigpreisen, sondern setzen auf lokale Mitarbeiter, welche die Kultur verstehen. Damit ist das Lohngefüge automatisch lokal angepasst. Unsere Angestellten verdienen eher über dem Branchenschnitt.

Richtet sich auch die Werbung lokal aus? In Deutschland wirbt Saturn ja mit dem Slogan «Geiz ist geil». In der Schweiz kommen solch markigen Sprüche wahrscheinlich weniger gut an.
Auch unsere Schweizer Kunden sind in der aktuellen Wirtschaftssituation sehr preissensibel. In Deutschland ist der Werbespruch zu einem stehenden Begriff geworden, und in der Schweiz war er schon bekannt, bevor es den ersten Saturn-Markt gab. Es wäre ein Fehler, nicht von dieser Markenkraft zu profitieren.

Wie sieht es mit weiteren Zukunftsplänen aus? Bisher vertreibt Saturn seine Geräte nur in den Filialen und verzichtet auf ein Onlineangebot. Wird sich dies in absehbarer Zeit ändern?
Unser Konzern testet momentan ein Onlineangebot in Holland und Österreich. Falls es ankommt, wird es sicher auf weitere Ländern ausgedehnt – auch auf die Schweiz.
(Berner Zeitung)

Elektronik-Discounter prescht nach Bern vor

Von Nicole Tesar. Aktualisiert am 29.04.2010

Heute eröffnet der deutsche Unterhaltungselektronik-Anbieter Saturn im Shoppyland seine dritte Schweizer Filiale.

Der Start war unglücklich. Die deutsche Elektronik-Kette Saturn verärgerte die Kunden mit einem Inserat bereits vor der Ladeneröffnung im Shoppyland Schönbühl. Am Dienstag pries der Erfinder des Verkaufsmottos «Geiz ist geil» in ganzseitigen Zeitungsinseraten «Die geilste Neueröffnung!» an. Jetzt sei Geiz auch im Shoppyland geil, hiess es weiter. Ab 6 Uhr.

Eine zentrale Information fehlte jedoch in der Anzeige. Saturn hat vergessen, das Eröffnungsdatum zu nennen. «Das sorgte für Verwirrung», hiess es gestern bei Migros Aare. So musste in den vergangenen zwei Tagen ein Securitas-Angestellter die potenziellen Kunden vor der Saturn-Filiale auf den heutigen Donnerstag vertrösten.

Für die Eröffnung um 6 Uhr «rechnen wir mit über 1000 Besuchern», sagte gestern Filialleiter Iwan Spicher in Schönbühl. Mit sehr günstigen Lockangeboten – Mikrowellengeräte für 29 Franken oder ein Laptop für 249 Franken –, publiziert in Zeitungsbeilagen, sorgte der deutsche Anbieter im Vorfeld für die beabsichtigte Gier in den Köpfen der Leute. Saturn ist auch nach den Eröffnungstagen günstig.

Der Internetvergleichsdienst Comparis hat vergangene Woche einen Preisvergleich im Bereich Unterhaltungselektronik publiziert. Er kommt zum Schluss, dass Saturn und Media-Markt – den Internethandel ausgenommen – Preisführer sind. Beide Anbieter gehören zur gleichen Muttergesellschaft, der deutschen Metro-Gruppe. Der Konzern verfolgt denn auch den Anspruch, innerhalb jeder Region der günstigste Anbieter zu sein. Interdiscount und Fust belegten beim Preisvergleich die hinteren Ränge. M-Electronics bezog Comparis in den Vergleich nicht mit ein.

Die Grösse gehört zum Konzept

Der Markteintritt von Saturn erfolgte in der Schweiz vergangenen Herbst. Mit der ersten Filiale eröffnete Saturn im September in Basel mit 5000 Quadratmetern gleich einen der grössten Elektronikmärkte der Schweiz. Dafür ist Saturn in Deutschland bekannt. Die Grösse gehört zum Konzept: Die Saturn-Filiale in Hamburg ist weltweit der grösste Elektronikfachmarkt und bietet auf 18 000 Quadratmetern rund 100 000 Artikel. Im Shoppyland sind es 40 000 Produkte auf 2500 Quadratmetern – den Apple-Shop inbegriffen.

Vergangene Woche folgte in Volketswil ZH die Filiale Nummer zwei in der Schweiz. Der Markt im Shoppyland ist der dritte Laden. In drei bis vier Jahren will Saturn insgesamt 15 Filialen in der Schweiz betreiben, wie Sprecherin Manuela Tröndle gestern sagte. Die Suche nach geeigneten Ladenlokalen sei in der Schweiz jedoch schwierig. «Während Saturn in Deutschland vorwiegend an Innenstadtlagen einquartiert ist, sind in der Schweiz kaum Verkaufsflächen von mindestens 2000 Quadratmetern an solchen Lagen verfügbar.» Deshalb muss Saturn hierzulande in die Peripherie ausweichen, wo jedoch die 19 Media-Markt-Filialen angesiedelt sind.

Saturn schafft in Schönbühl 54 Arbeitsplätze. Da der Elektronikmarkt gesättigt ist, kann Saturn nur auf Kosten der Konkurrenz wachsen. Detailhandelsexperte Gotthard F. Wangler bringt es auf den Punkt: «Bluten werden alle.» Gemeint ist auch M-Electronics. Der Elektronikmarkt der Migros verfügt ebenfalls über eine Filiale im Shoppyland. Der orange Riese fürchtet sich jedoch nicht vor einer Kannibalisierung innerhalb des Einkaufszentrums. Im Gegenteil: Migros erhofft sich durch hohe Frequenz bei Saturn auch mehr Umsatz bei M-Electronics.
(Der Bund)

Erstellt: 29.04.2010, 09:24 Uhr

Shoppyland feiert den Umbau

Das Einkaufszentrum in Schönbühl wurde für 200 Millionen Franken umgebaut. Heute beginnt das 10-tägige Eröffnungsfest.

«Das war kein Umbau, sondern eigentlich ein Neubau», sagte gestern der Chef der Migros Aare, Beat Zahnd. Die Fassade des 1975 erbauten Einkaufszentrums wurde erneuert, ins Innere gelangt nun – durch eine Öffnung im Dach – Sonnenlicht, und die Verkaufsfläche wurde vergrössert. In fast vier Jahren wechselten die Standorte einiger Anbieter bis zu vier Mal. 20 neue Mieter kamen hinzu. Insgesamt sind es heute 77.

Drei Ankermieter zählt das Shoppyland neu. Früher war es nur der Migros-Markt. Heute kommt der deutsche Elektronikdiscounter Saturn hinzu. Ursprünglich hätte die französische Elektronik- und Buchhandelskette Fnac zum Ankermieter werden sollen. Das Unternehmen hatte sich jedoch aus der Deutschschweiz zurückgezogen und den Vertrag mit der Migros Aare aufgelöst. Seit 2007 verfügt der dritte Grossmieter, Manor, über eine Verkaufsfläche im Shoppyland.

Auch eine unangenehme Seite bringt der Umbau für die Kunden mit sich: Am 4. Oktober führt Migros eine Parkplatz-Gebühr ein. Wie die Modalitäten aussehen, ist laut Migros noch nicht bekannt. Im Vordergrund stehen nun die Feierlichkeiten. Während zehn Tagen wird vor dem Haupteingang eine Bratwurst mit Mütschli und einem Getränk für 3 Franken verkauft. Dazu gibt es ein Karussell, Kinderschminken und einen Seifenblasen-Workshop. (nt)

Getrennt marschieren, vereint kassieren

von Lukas Mäder, Fabienne Riklin - Sie geschäften in die gleiche Kasse, treten aber als Konkurrenten auf: Mediamarkt und Marktneuling Saturn verfolgen eine knallharte Wachstumsstrategie.

Das Herz so manches Technik-Fans schlug heute Morgen höher: es galt einen Samsung LCD TV für 499 Franken zu ergattern. Mit diesem Angebot lockte der deutsche Elektronik-Discounter Saturn neue Kunden um 6 Uhr in der Früh zur Eröffnung einer neuen Filiale in Volketswil. Über 400 mehrheitlich Männer stellten sich in den Morgenstunden in die Schlange, bis heute Abend werden rund 10 000 Personen die Filiale besucht haben, so die Einschätzung von Saturn.

Mit seinen Tiefpreisangeboten konkurrenziert Saturn seit letztem Herbst den Mediamarkt, der seit 15 Jahren auf dem Schweizer Markt präsent ist. Doch Mediamarkt ist keine echte Konkurrenz. Der Elektronik-Discounter gehört wie Saturn zur Media-Saturn-Unternehmensgruppe, die mehrheitlich dem international tätigen Handelsunternehmen Metro-Group gehört.

Von dieser Konkurrenz unter dem gleichen Dach hält der Detailshandelexperte und Wirtschaftsberater Gotthard F. Wangler nicht viel. «Diese Strategie ist sinnlos, da Saturn den Mediamarkt zu kannibalisieren droht», sagt er. Möglicherweise hat auch der langjährige Landeschef von Mediamarkt Schweiz, Guido Renggli, so gedacht, als er nach zwölf Jahren im Amt auf Ende letzten Jahres zurücktrat. Denn konzernintern war die Strategie dem Vernehmen nach umstritten. Und Renggli sei ein Vertreter des Mottos «Lieber eine feste Anzahl von Mediamärkten in der Gewinnzone als immer wieder neue, die sich gegenseitig konkurrenzieren», schrieb das Branchenmagazin «Home Electronic Inside», das den Rücktritt im Herbst publik machten.

Bei konsequenter Wachstumsstrategie sinnvoll

Die beiden Elektronik-Discounter selbst sehen sich nicht als direkte Konkurrenten: «Die zwei Märkte unterscheiden sich durchaus. Saturn steht für eine technik-affine Kundschaft, während Mediamarkt sich mehr nach dem Zeitgeist richtet», sagt Manuela Tröndle, Sprecherin der Media-Saturn-Unternehmensgruppe, zu der Saturn und Mediamarkt gehören.

Für Damian Künzi, Ökonom bei der Credit Suisse, können zwei Fachmärkte im gleichen Konzern sinnvoll sein, wenn eine konsequente Wachstumsstrategie verfolgt wird. «Es ist vielleicht eine gute Möglichkeit, mit Saturn Personen anzusprechen, die nicht Stammkunden bei Mediamarkt sind», sagt er. Deshalb könne sich eine neue Saturn-Filiale für den Konzern unter dem Strich lohnen, auch wenn diese einem etablierten Mediamarkt einige Kunden abwirbt.

In Deutschland unterscheiden sich die beiden Fachmärkte zudem über den Standort: Saturn ist eher an innerstädtischen Standorten vertreten, Mediamarkt bevorzugt die Peripherie. Diese Unterscheidung ist laut Wangler in der Schweiz schwierig. «Die Schweiz ist viel kleinräumiger als Deutschland», sagt er. So konnte Saturn hierzulande bisher noch keine Filiale an bevorzugter Lage eröffnen. Das soll sich im Herbst ändern. Dann will Saturn in der Winterthurer Fussgängerzone eine Filiale eröffnen.

Gemeinsamer Einkauf ist zentral

Die Konkurrenten Mediamarkt und Saturn sind aber auch Partner. So dürfte der Einkauf grösstenteils zentral abgewickelt werden. Denn tiefe Preise erreichen die Discounter über ihre Marktmacht. «Der zentrale Einkauf ist ein wesentlicher Faktor bei Discountern», sagt Künzi von der Credit Suisse. Zudem benötigten Mediamarkt und Saturn die Produkte in so grossen Mengen, dass sie diese mehrheitlich direkt beim Hersteller beziehen müssen. An eine Zusammenarbeit zwischen Mediamarkt und Saturn glaubt auch Wangler: «Ich gehe davon aus, dass es einen gemeinsamen Einkauf gibt.»

Sprecherin Tröndle bestreitet, dass Saturn und Mediamarkt beim Einkauf zusammenspannen. «Wir kaufen separat ein», sagt sie. Saturn profitiere aber durch die Grösse des Konzerns von international günstigen Preisen. Tatsächlich sind die Filialen rechtlich unabhängig und können Angebot und Preise variieren. Doch nicht völlig unabhängig: Der Konzern gebe einen gewissen Preisrahmen vor, sagt ein Insider. Es sei nicht auszuschliessen, dass eine solche Bandbreite für die Preisfestsetzung gar für beide Tochterfirmen, Saturn und Mediamarkt, gelte.

Kein Preisvergleich mehr möglich

Preislich die grösste Konkurrenz für Saturn und Mediamarkt sind aber die Online-Händler (siehe Infobox). Deshalb will auch Mediamarkt ins Internet expandieren. Entsprechende Versuche finden in Österreich und in den Niederlanden statt. Die Schweiz könnte folgen. Bereits heute läuft ein Abwehrkampf gegen die Online-Konkurrenz — nicht nur von Saturn und Mediamarkt. Hersteller würden für Elektrofachmärkte die Bezeichnung gewisser Produkte ändern, sagt ein Kenner der Branche zu 20 Minuten Online. Das gleiche Gerät ist dann unter verschiedener Typenbezeichnung im Handel. Die Möglichkeit das einfachen Online-Preisvergleichs für den Kunden fällt weg.

Onlineshops toppen Saturn und Mediamarkt

Ein Preisvergleich zeigt: Am günstigsten sind Flachbildfernseher, Digitalkameras, Blu-ray-Player, Spielkonsolen und Video-Camcordern bei Onlineshops. Für seine Erhebung hat der Internet-Vergleichsdienst comparis.ch die Preise von den Fachmärkten Saturn, Mediamarkt, Interdiscount und Fust sowie von Onlineshops verglichen.

Die beiden Schwesterunternehmen aus der Media-Saturn-Unternehmensgruppe liefern sich unter den Fachmärkten ein Kopf-an-Kopf-Rennen. Mediamarkt-Filialen sind bei rund zwei Dritteln der erhobenen Produkte am günstigsten, Saturn-Märkte bei rund einem Drittel. Nach Sortiment unterschieden ist Saturn bei den Fernsehern am günstigsten, Mediamarkt bei den übrigen Produkten. (fr)

Media-Saturn-Gruppe

Saturn gehört zusammen mit Mediamarkt zur Media-Saturn-Gruppe, die wiederum mehrheitlich im Besitz des Handelsunternehmens Metro-Group ist. Mit einem Nettoumsatz von 19 Milliarden Euro und nahezu 60 000 Mitarbeitern im Jahr 2008 ist die Holding die Nummer eins unter Europas Elektronikfachmärkten. Offiziell stehen Mediamarkt und Saturn gegenseitig im Wettbewerb.

Seit letztem Herbst fasst Saturn in der Schweiz Fuss. Im September eröffnete der Elektronik-Discounter einen ersten Markt in Basel. Am Donnerstag folgte ein Geschäft in Volketswil, in einer Woche ist Schönbühl (BE) dran und im Herbst Winterthur. «Wir sind daran weitere Standorte zu prüfen», sagt Sprecherin Manuela Tröndle. Nach Studien von Saturn hat es noch für rund 15 weitere Märkte Platz. (fr)

Les secrets du Big Mac

Pourquoi un Big Mac rutilant et « 100% pur bœuf » , vous laisse-t-il l’estomac noué et le moral dans les chaussettes ?



Pour savoir ce qu’il y a dans un Big Mac, il suffit de demander … Deux steaks hachés, du cheddar fondu, 3 buns de pain, des oignons, des cornichons, deux lits de salade et une sauce inimitable… apprend-on au comptoir de vente.On pourrait s’arrêter là. Il vaut mieux creuser un peu.

Qu’est-ce donc qu’un « bun de pain » ? qu’ est-ce qu’« une sauce inimitable » ? Juste un clic ou deux sur le site de Mc Donald. La réponse est là. Et bien évidemment, on tombe des nues. La recette du pain a des allures de posologie médicamenteuse. Une vingtaine d’additifs chimiques s’ajoutent à la farine[1] et l’eau. Agents anti-microbiens, agents de texture, colorants, conservateurs tous azimuts. La plupart de ces produits chimiques sont généralement utilisés dans l’industrie du plastique ou même la métallurgie…

Comment toutes ces saletés sont arrivées dans un Big Mac, c’est un véritable mystère… Il est probable d’ailleurs que personne ne le sache vraiment…

Dire qu’il était besoin au crétin de Supersize me de s’avaler pendant un mois devant la caméra trois menus Mc Donald’s par jour pour démontrer aux braves gens que ce genre de restauration était nocif pour la santé. Il suffit de lire la liste des ingrédients que Mc Donald’s met gentiment à la disposition de tous ses clients pour comprendre qu’un burger ou des frites Mc Do sont parfaitement in-di-gé-rables :

Le petit « pain » (dénommé Big Mac® Bun) :
Seules les indications en italiques sont des notes de l’auteur.

· farine enrichie (farine de blé raffiné, farine d’orge malté, niacine, fer (« reduced iron »), thiamine, mononitrate, riboflavine, acide folique, enzymes)
· eau
· sirop de maïs à haute teneur en fructose
· sucre
· huile de soja et/ou huile de soja partiellement hydrogénée
Le petit pain contient aussi 2% ( au plus) des ingrédients suivants :
· Sel
· sulfate de calcium (E516)
· Carbonate de calcium (E170) colorant blanc
· Gluten de blé
· Sulfate d’ammonium (E517) stabilisateur
· Chlorure d’ammonium (E510) Sale plus que le sel
· Stéaryl de sodium lactylé, (E481(i)) Emulsifiant, stabilisant
· Esters mixtes acétiques et tartriques des mono- et diglycérides d’acides gras (E472(f)) DATEM * (Diacetyl Tartaric (Acid) Ester of Monoglyceride)
· Acide ascorbique* (E300)
· Azodicarbonamide* (E927)
· Mono- et diglycérides* (E471)
· Mono- et di-glycérides éthoxyles (E488)*
· Orthophosphate monocalcique* (E341(i))
· enzymes*
· gomme de guar (E412)*
· peroxide de calcium (E930)*
· farine de soja*
· Propionate de calcium (E282) *(conservateur)
· Propionate de sodium (E281) (conservateur)
· Lécithine de soja
· Graines de sésame
* Agent de panification


La sauce « inimitable » (Big Mac® Sauce) :

•huile de soja
•condiment de cornichons (fait avec :)
- cornichons coupés en cubes
- sirop de maïs à haute teneur en fructose
- sucre
- vinaigre
- sirop de maïs
- sel
- Chlorure de calcium (E509)
- Gomme xanthane (E415)
- Sorbate de potassium (E202)
- Extraits d’épice
- Monooléate de polyoxyéthylène de sorbitane (polysorbate 80) (Émulsifiant)
•extrait de vinaigre
•eau
•jaunes d’œufs
•sirop de maïs à haute teneur en fructose
•poudre d’oignon
•graine de moutarde
•sel
•épices
•Alginate de propane-1 (E405)
•sodium benzoate (conservateur)
•son de moutarde
•sucre
•poudre d’ail
• protéine végétale (maïs hydrolysé, soja et blé) – (Il s’agit en réalité de glutamate de sodium)
•couleur caramel
•extraits de paprika
•lécithine de soja
•curcuma (couleur)
•Disodium de calcium d’EDTA (E385) (conservateur d’arôme). [2]

Un burger Mc Do ne moisit jamais. Il n’a jamais eu rien de vivant. C’est de la nourriture androïde. Gardez-le dans votre tiroir ou au fond de votre poche pendant des années. Il restera tel quel. Indestructible. Hors-champ. L’air et le Temps n’ont pas d’impact sur cette matière-là. Les bactéries n’en veulent pas. Le dernier des microbes, le plus petit des champignons taille la route en le découvrant. Il n’y a que des humains pour s’avaler pareille ignominie. Que devient ce genre de plat au fond du corps humain ? Où s’accumulent les matières chimiques engrangées au fil des jours ? Allez savoir…

Le plus terrible n’est pas que cette chose existe et soit même mangée. Libre aux androïdes qui colonisent maintenant l’espèce humaine d’avaler ce genre de plats mutants. Le plus terrible est que l’on puisse encore appeler cette chose « pain » car ce n’est pas du pain mais une usurpation de pain. Un simulacre. Un mensonge. Tout comme un épi de maïs génétiquement modifié ne devrait plus pouvoir s’appeler « Maïs », du pain de laboratoire comme celui des Mc Donalds ne devrait plus avoir droit au nom de pain.

C’est la première et peut-être la seule bataille que doivent livrer les écologistes et les adeptes de la nourriture biologique. Celle des mots. Celle du Nom.

Dans une société où l’on ne démêle déjà plus le vrai du faux, les noms ne doivent pas être usurpés sous peine que nous ne perdions bientôt tout contact avec le Réel.

A-S BENOIT


Source : site mcdonalds.com
http://nutrition.mcdonalds.com/nutr...


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[1] Je n’ai pas creusé pour la fabrication de la « farine ». Elle doit réserver aussi plein d’autres surprises…
[2]Pour ceux qui aiment la poésie, voici ce que contiennent les célèbres frites croustillantes à souhait…

Frites

Pommes de Terre, Huile végétale (huile de canola, huile de soja hydrogénée, arôme naturel de bœuf [dérivés de blé et lait]*, acide citrique [conservateur]), dextrose, acide de sodium pyrophosphate (maintient la couleur), sel. Frites préparées à l’huile végétale (huile de canola, huile de maïs, huile de soja, huile de soja hydrogénée au TBHQ (Tertiary-Butylhydroquinone) et acide citrique ajouté pour préserver la fraîcheur). Dimethylpolysiloxane ajouté comme agent anti-effervescent.

*l’arôme naturel de bœuf contient du blé hydrogéné et du blé hydrolysé.


http://nutrition.mcdonalds.com/nutritionexchange/ingredientslist.pdf

lundi 19 avril 2010

Krankenkassen: Gratis-Kreuzfahrt für Verkäufer

Statt Kosten zu sparen, betreiben Krankenkassen eine unverschämte Jagd auf neue und gesunde Kunden. Bereits jetzt sind Makler am Werk für den Krankenkassenwechsel aufs Jahr 2011. Dafür geben die Versicherungen Millionen aus, zum Beispiel für Gratis-Kreuzfahrten für ihre Verkäufer.

Auffallend häufig werden Versicherte schon in den letzten Wochen von Krankenkassenverkäufern angerufen. Die Makler versuchen sogenannt «gute Risiken» zu einem Wechsel der Krankenkasse zu bewegen. Eine Umfrage des «Kassensturz» zeigt: Viele Versicherer bieten schon jetzt Verträge für 2011 an. Die meisten mit den diesjährigen Prämien. Das ist erstaunlich, denn die Prämien sind noch gar nicht bekannt.

Ombudsman kritisiert

Rudolf Luginbühl, Ombudsman der Krankenversicherung, bestätigt: Dass Versicherungsmakler schon so früh am Werk sind, sei eine neue Erscheinung. Er kritisiert das Vorgehen: «Man verpflichtet sich aufgrund von Prämien, die weder bekannt noch genehmigt sind.» Das könne dann im Herbst zu Streitfällen führen.

Dennoch rüsten sich einige Kassen besonders aggressiv für das nächste Jahr: So zum Beispiel die Groupe Mutuel. Die Krankenkasse motiviert ihre Makler zusätzlich mit einem Wettbewerb. Wer in den ersten Monaten des Jahres viele Kunden holt, kann ausser den üblichen Provisionen tolle Preise gewinnen: Autos, Kreuzfahrten und eine Reise an die Fussballweltmeisterschaften. Gratisferien für Makler auf Kosten der Prämienzahler.

Verbot von Provisionen?

«Das ist eine Verschwendung von Prämiengeldern und nicht die Aufgabe von Krankenkassen», sagt die Aargauer CVP-Nationalrätin Ruth Humbel. Sie hat gemeinsam mit anderen Parlamentariern ein ganzes Bündel von Sparmassnahmen im Gesundheitswesen vorgeschlagen. Sie möchte auch Telefonwerbung und Provisionen in der Grundversicherung verbieten. Über 100 Millionen geben gemäss Zahlen des Bundesamts für Gesundheit alle Krankenkassen für Provisionen in der Grundversicherung aus. Im Sommer soll der Nationalrat voraussichtlich über das Verbot entscheiden.

Auch Familie Schweizer hält nichts von Provisionsjägern. Letzten Oktober war ein Makler der Groupe Mutuel zu Besuch. Schweizers sagten klar: Sie wollen nur wechseln, wenn die ganze Familie auch in die Zusatzversicherung aufgenommen wird. Der Makler lässt einen Antrag unterschreiben – nur als Anfrage, betont er. Die böse Überraschung: Felix Schweizer wird nicht in die Zusatzversicherung aufgenommen, für die anderen in der Familie ist der Antrag nun doch bindend. Schweizers wollen so gar nicht wechseln.

«Legitimer Ansporn»

Es lockt das schnell verdiente Geld – das zeigen Provisions-Papiere der Groupe Mutuel, die «Kassensturz» zugespielt worden sind. Für bestimmte Versicherungsmodelle, Franchisenstufen und Zusatzversicherungen erhalten die Makler mehr oder weniger Provisionen. «Kassensturz» rechnet nach: Ein Makler der Groupe Mutuel kann mit einer vierköpfigen Familie mit Grund- und Zusatzversicherungen locker 2000 Franken verdienen. Da denkt manch ein Verkäufer mehr an sich als an die Kunden.

Groupe Mutuel rechtfertigt den Wettbewerb: Es sei ein legitimer Ansporn für ihre Verkäufer, er werde ausserdem aus der Zusatzversicherung finanziert. Dennoch geben die Krankenkassen Millionen von der Grundversicherung aus für die Jagd nach guten Risiken.

(sf/ferp/doer)

Assurance-maladie: la concurrence se transforme

MARKETING Le Groupe Mutuel attire les bons risques en stimulant la vente simultanée d’assurances de base et complémentaires. Des concours sont prévus pour récompenser le personnel.

PHILIPPE RODRIK 30.03.2010 00:02


Les assurances-maladie aux primes ne couvrant pas les coûts, ce devrait être fini. Même le groupe Helsana a compris, après avoir dû augmenter de 40% les tarifs de sa caisse low- cost Avanex, et perdu en tout 160 000 clients cette année. Mais la concurrence change de forme.

«Nous stimulons notre réseau de vente en organisant parfois des concours», confirme le porte-parole du Groupe Mutuel, Yves Seydoux. De quoi s’agit-il? C’est simple. Fin mai, le courtier apportant le volume de contrats le plus important au Groupe Mutuel pourra gagner une VW Scirocco, d’une valeur de 35 000 francs. Dix de ses confrères, zélés mais un peu moins performants, seront gratifiés de Fiat 500 ou de Mini Ray. D’autres, très méritants également, seront récompensés avec des voyages outre-mer devisés à plusieurs milliers de francs chacun. Tous ces prix seront décernés lors d’une cérémonie, fixée le 18 juin. «Les résultats des lauréats seront évalués en fonction de critères de qualité et de rentabilité afin d’étoffer notre portefeuille d’assurés et d’en maintenir l’équilibre», relève Yves Seydoux

Plus concrètement, cela signifie que les courtiers doivent faire signer non seulement des contrats d’assurance de base, mais aussi d’assurances complémentaires. Et ce double effort de vente offre de précieux avantages au Groupe Mutuel.

Profils judicieux
D’office, les vendeurs vont en effet chercher et convaincre des clients acceptables pour des complémentaires. «Et ces dernières dépendent de questionnaires de santé très détaillés. L’assureur peut refuser des clients ou exclure la couverture de certains risques», rappelle Valérie Muster, juriste à la Fédération romande des consommateurs (FRC). Du fait de leurs talents, les courtiers au service du Groupe Mutuel attirent donc des profils d’assurés judicieux: ils souscrivent à des complémentaires et présentent de solides bilans de santé, tout aussi profitables en assurance de base.

Eventuelle interdiction
Des experts décèlent dans ce processus un changement de forme de concurrence. Certains d’entre eux le déplorent car, à leurs yeux, ce système favorise les chances d’une caisse maladie unique, la hantise des assureurs et des partis bourgeois. En ce sens, le conseiller aux Etats démocrate-chrétien Urs Schwaller (FR) dénonce les compétitions susceptibles d’encourager la chasse aux bons risques. «Notre conseil d’administration a lui-même abordé mercredi dernier la question d’une interdiction du démarchage téléphonique pour l’assurance de base et les rémunérations liées à la signature de ce type de contrats», indique Nello Castelli, porte-parole de l’organisation des assureurs-maladie, SantéSuisse.

Le Groupe Mutuel a commencé à développer son réseau de vendeurs indépendants en 1981. Il compte actuellement 3000 spécialistes.

mardi 23 mars 2010

Volkswagen et LichtBlick concluent un partenariat énergétique

LichtBlick commercialise et met en réseau des centrales électriques domestiques équipées de moteurs au gaz naturel produits par Volkswagen.

Le Groupe Volkswagen et le fournisseur d'énergie LichtBlick ont signé ce mercredi 9 septembre à Salzgitter un partenariat énergétique mondial exclusif. Volkswagen produira les centrales de cogénération à haut rendement « EcoBlue », actionnées par des moteurs au gaz naturel issus de sa propre production. LichtBlick commercialisera les installations sous forme de « centrales électriques domestiques » et les présente comme un concept novateur et intelligent d'approvisionnement calorifique et électrique.

Dans le futur, les centrales électriques domestiques alimenteront non seulement les bâtiments en chaleur, mais seront également mises en réseau afin de constituer une grande centrale électrique moderne. D'une puissance de 2 000 mégawatts, cette usine à gaz décentralisée atteindra la capacité de deux centrales nucléaires. Tandis que les centrales électriques domestiques produisent de l'électricité sur demande, la chaleur produite lors de cette opération est stockée de sorte que les bâtiments soient à tout instant approvisionnés de manière fiable en énergie calorifique et en eau chaude. Grâce à l'efficacité de la technologie Volkswagen, les centrales électriques domestiques au gaz naturel permettent déjà à l'heure actuelle de réduire les émissions de CO2 de près de 60% par rapport à la production de chaleur et d'électricité usuelle. À l'avenir, LichtBlick souhaite exploiter les installations au biogaz renouvelable, elles auraient dès lors une empreinte climatique nulle.

LichtBlick complètera l'expansion des énergies renouvelables avec le concept de production énergétique décentralisée. Selon les estimations d'experts, pratiquement la moitié de l'électricité sera d'origine renouvelable d'ici 2020. Les centrales de base traditionnelles ne peuvent être allumées ou éteintes avec une rapidité suffisante afin de compenser l'injection fluctuante d'électricité produite par l'énergie éolienne ou photovoltaïque, lesquelles sont tributaires des conditions climatiques. Par contre, le système décentralisé est en mesure de fournir le réseau dans la minute. LichtBlick a choisi le marché de Hambourg pour lancer les premières centrales électriques domestiques. Les premières installations pourront être montées dès le printemps 2010. Le client contribue à l'installation à hauteur de 5 000 euros. Dès 2010, LichtBlick étendra peu à peu la commercialisation à l'ensemble du territoire fédéral.

Volkswagen se chargera de la production en série des centrales électriques domestiques dans son usine de moteurs située à Salzgitter. Dans le cadre des négociations salariales 2006 pour le site de Salzgitter, le projet de « centrale de cogénération » a fait l'objet d'un accord entre la direction et le comité d'entreprise. Ce dernier considère ce projet comme une première étape importante vers la diversification de l'emploi, en parallèle à la production traditionnelle de moteurs.

mercredi 10 mars 2010

Gare aux faux vendeurs de vin

La police neuchâteloise met en garde la population concernant une escroquerie montée par de fausses entreprises de vente de vin apparue ces derniers temps.

Les malfrats prennent contact avec des clients pour leur faire miroiter un gain à une fausse loterie. Afin de toucher ce soi-disant gain, les victimes de l'arnaque sont contraintes d'effectuer un versement anticipé. Les délinquants n'hésitent pas à harceler téléphoniquement les futurs lésés afin qu'ils s'exécutent rapidement. Les appels semblent provenir d'Afrique du Nord, indique la police.

Une autre variante de l'escroquerie consiste à livrer à domicile, contre payement cash ou via une société de transfert, des vins de faible qualité au prix de grands crus.

La police recommande de ne jamais donner suite à ce genre de proposition. Elle demande aux éventuelles victimes de telles escroqueries de ne pas hésiter à porter plainte.

Les personnes qui auraient été contactées pour des faits similaires sont priées d'en informer la police au 032/889 9000. /comm-réd.

Les Neuchâtelois sont encore privés de chaînes TV numériques gratuites

Les Neuchâtelois sont encore privés de chaînes TV numériques gratuites

Alors que la télévision numérique s'impose partout, les Neuchâtelois ne disposent pas d'une offre de chaînes TV numériques gratuites. La grogne monte. Mais Cablecom, qui contrôle les réseaux de la région, affirme que cela va bientôt changer.

Cablecom fait un geste pour soutenir la télévision numérique: le géant suisse du câble proposera dès juin une simplification technique et financière de l'accès à 55 chaînes TV en qualité numérique, dont une (HD Suisse) en haute définition (lire ci-contre). Cela suffira-t-il à calmer le mécontentement de nombreux téléspectateurs romands? Cela reste encore à voir.

«L'avenir, c'est la télévision numérique. Nous devons donc offrir des chaînes numériques dans notre offre de base, sans supplément de prix», explique sans ambages Jean-Pierre Authier, président du conseil d'administration de Vidéo 2000 (qui dessert la plupart des téléspectateurs du Littoral et des Vallées).

Mais si Jean-Pierre Authier en est le président, il ne représente chez Vidéo 2000 que les 40% du capital contrôlés par la Ville de Neuchâtel et quelques autres communes. En face, le géant Cablecom est majoritaire avec ses 60% du capital et bloque cet élargissement de l'offre de base à la TV numérique. Dans les Montagnes, Cablecom gère en direct les téléréseaux et ne propose donc pas non plus de chaînes numériques dans son offre de base.

Pourtant, d'autres téléréseaux romands (qui sont eux indépendants de Cablecom), s'y sont mis. Comme celui de Lausanne (en mains publiques) depuis deux ans. Et Genève (également en mains publiques) a annoncé qu'il suivrait le mouvement à la mi-mars. Enfin, cinq téléréseaux valaisans viennent de s'allier pour mettre sur pied un tel service.

Pour Cablecom (contrôlé par le groupe américain Liberty Global), il s'agit d'une question commerciale. Entrer sur ce terrain-là signifierait concurrencer, voire même cannibaliser, son actuelle offre payante de chaînes TV numériques, accessibles via son décodeur maison «Mediabox».

Jean-Pierre Authier ne comprend pas la position de l'actionnaire majoritaire: «La vision de Cablecom est à court terme et il s'agit d'un combat retardateur. C'est vraiment dommage! Mais j'espère que nous allons pouvoir faire évoluer les choses.»

Directeur de Cablecom Suisse romande, Claude Hildenbrand voit bien sûr les choses de manière très différente. «La diffusion de chaînes numériques, comme le pratique le téléréseau de Lausanne, n'est économiquement pas intéressante. D'une part, cette diffusion empêche d'établir un lien direct avec le client pour lui proposer des offres ciblées. Par ailleurs, la norme utilisée pour cette diffusion, le DVB-T (la TNT, comme on l'appelle en France), occupe beaucoup plus de place sur la bande passante et réduira les possibilités de services supplémentaires.»

Les téléspectateurs non abonnés à un téléréseau reçoivent déjà la télévision numérique: soit par la TNT hertzienne (antenne sur le toit), soit par le satellite, soit encore par Swisscom TV (ex-Bluewin TV) qui est en train de séduire de plus en plus d'anciens abonnés de Vidéo 2000 ou de Cablecom. /NWI


NICOLAS WILLEMIN



Dernière mise à jour : 10.03.10 09:17



L'offre de Cablecom

Jusqu'à présent, l'offre la moins chère de Cablecom et de Vidéo 2000 pour l'accès à la télévision numérique passait par la location d'un boîtier décodeur de base (Mediabox) pour 6 francs /mois avec 95 chaînes TV. Pour la version HD (haute-définition), il faut compter 15 francs /mois.

Dès juin 2010, l'offre de base passera à 4 francs /mois, pour 55 chaînes TV, mais y compris la HD et, en fonction des régions, une possibilité de programmes TV à la demande. Pour ceux qui ne veulent pas d'un abonnement mensuel, Cablecom propose une solution baptisée DigiCard, soit une carte spécifique au format CI+ (Common-Interface) que l'on peut insérer directement dans les téléviseurs récents. Cette carte sera vendue 99 francs et il n'y aura pas de frais mensuels supplémentaires. Selon Cablecom, la plupart des téléviseurs actuellement disponibles dans le commerce sont compatibles avec cette technologie. /nwi


La TV numérique mode d'emploi

Analogique
La télévision analogique, c'est la TV que l'on regarde depuis ses débuts dans les années 50. Aujourd'hui, près de 90% des abonnés à un téléréseau ne reçoivent que des chaînes analogiques (soit une quarantaine de chaînes).

Numérique
La télévision numérique, apparue dans les années 90, permet une meilleure qualité d'image et occupe moins de place sur les téléréseaux: un canal analogique permet de diffuser une dizaine de chaînes numériques.

TNT
La télévision numérique terrestre (TNT, DVB-T en anglais), apparue en France il y a quelques années, est une norme de diffusion pour la réception avec une antenne-rateau. Aujourd'hui, cette norme, très médiatisée en France, est utilisée aussi sur les téléréseaux car la plupart des téléviseurs vendus depuis trois ans en Europe sont équipés à l'interne d'un décodeur DVB-T.

Décodeur
Pour capter la TV numérique, il faut transformer ce signal pour qu'il puisse s'afficher sur le petit écran. Cette transformation se fait à l'aide d'un décodeur: celui-ci peut-être externe ou être déjà intégré sur les téléviseurs les plus récents.

Cryptage
Capter et décoder la télévision numérique est donc aujourd'hui assez facile. Mais Cablecom ajoute, lors de la diffusion des chaînes numériques, un cryptage pour que seuls les abonnés qui ont un contrat avec lui puissent accéder à ces chaînes. Le cryptage est donc un moyen pour garder son client captif afin de lui proposer d'autres offres payantes.

Téléréseau
En Suisse, on estime aujourd'hui que plus de 85% des ménages sont connectés à un téléréseau. Et Cablecom contrôle plus de la moitié du marché suisse des téléréseaux, dont tout le canton de Neuchâtel, soit en direct, soit via Video 2000. Depuis quelques années, Cablecom tente de convaincre ses abonnés de passer au numérique. Mais dans le canton, on estime que seulement 15% de ceux-ci se sont laissés tenter.

Swisscom
Cablecom ne se contente pas de proposer des chaînes TV à ses abonnés, il leur propose aussi des accès à internet et la téléphonie fixe. Réponse du berger à la bergère, Swisscom propose lui aussi depuis 2007 des chaînes TV à ses abonnés. /nwi


Le Surveillant des prix s'est mis d'accord avec Cablecom

L'offre présentée hier par Cablecom a reçu l'accord de Stefan Meierhans, le Surveillant des prix, à la suite de longues négociations. M. Meierhans a notamment accepté que Cablecom augmente de 70 centimes les prix de l'abonnement de base pour tous ses clients. /nwi