Enseigne spécialisée dans le poulet frit sous toutes ses formes, KFC ouvre un restaurant chaque mois en France. Comptant 200 établissements, la firme souhaite en avoir 500 dans les années qui viennent, un développement ambitieux lié au grand succès de la marque dans l’Hexagone. Des abattoirs aux cuisines, l’équipe du magazine a enquêté sur les méthodes du géant américain, qui cultive le secret pour séduire les consommateurs et devenir le plus rentable possible. Elle révèle la face cachée, entre salariés sous pression et techniques de vente bien rodées. L’occasion de retracer le parcours de son fondateur, Harland David Sanders, alias le « colonel Sanders », un petit restaurateur de l’Amérique profonde.
150 gr de farine 2/3 d'une cuillère à soupe de sel 1/2 cuillère à soupe de thym 1/2 cuillère à soupe de basilic 1/3 d'une cuillère à soupe d'origan 1 cuillère à soupe de sel de céleri 1 cuillère à soupe de poivre noir 1 cuillère à soupe de moutarde séchée 4 cuillères à soupe de paprika 2 cuillères à soupe de sel d'ail 1 cuillère à soupe de gingembre 3 cuillères à soupe de poivre blanc 40 cL de babeurre (ou lait ribot) 2 œufs 1 poulet découpé en coupant les morceaux de poitrine en deux ---------------------------------------------- 1- Mélanger la farine à toutes les herbes et les épices dans un saladier 2- Mélanger les oeufs et le babeurre dans un autre récipient. Faire mariner le poulet dans cette mixture pendant 20 à 30 minutes, à température ambiante. 3- Retirer le poulet de la mixture et le recouvrir des épices sur tous les côtés. Laisser reposer sur une grille recouverte d'un papier de cuisson pendant 20 minutes. 4- Pendant ce temps, faire chauffer 7 centimètres d'huile dans un grand fait-tout à 170 degrés celsius. Quand la température est atteinte, laisser la casserole à feu doux pour maintenir la température. Faire frire 3 ou 4 morceaux de poulet à la fois. Laisser le poulet frire jusqu'à ce qu'il-prenne une couleur dorée (15 à 18 minutes), penser à retourner les morceaux une fois. Déposer le poulet sur un plat recouvert de papier absorbant. S'assurer que l'huile retourne à la bonne température avant de frire les morceaux suivants.
La pomme est le fruit préféré des Français, qui en consomment plus de quinze kilos par an. Mais elle est aujourd'hui victime de son succès : le marché se standardise et s'appauvrit. Gala, Golden, Pink lady et Granny Smith, disponibles toute l'année à des prix abordables, calibrés par l'industrie, occupent tout l'espace. Les pommes anciennes ont quasiment disparu des rayons. Pour tenter de sauver ce patrimoine gustatif, des passionnés, des cuisiniers ou des chercheurs se mobilisent. La filière bio s'intéresse également aux variétés anciennes, moins gourmandes en pesticides.
Thalassa effectue une plongée dans un monde qui n’a pas toujours été réputé pour sa transparence : celui de l’élevage du saumon. Un marché qui, en 2013, a fait l’objet d’une énorme crise. La Norvège, leader mondial du saumon d’élevage, était alors accusée de produire un poisson contaminé par des produits chimiques… Qu’en est-il aujourd’hui ? Les saumons d’élevage contiennent-ils des contaminants dangereux pour notre santé ? Faut-il continuer d’en manger ? À quelle fréquence et surtout quels types de saumons ? Comment faire son choix, au milieu d’une multitude de provenances et de labels ? Norvégien, Ecossais, Irlandais, label rouge, bio, ou conventionnel ?
Pour le savoir deux journalistes de Thalassa ont remonté les principales filières qui alimentent le marché français. Un reportage d'Isabelle Billet et Anne-Corinne Moraine.
Et le reportage d'ABE: ABE a visité une ferme salmonicole qui produit chaque année 1500 tonnes de saumons d'élevage sur la côte ouest des Highlands, dans le Little Loch Broom. Dans cette ferme, les saumons sont nourris de farines et d'huiles fabriqués à partir de restes de poissons pêchés pour la consommation humaine. A part le colorant ajouté à la nourriture et destiné à donner une couleur rose à la chair, aucun produit chimique ne leur est administré par principe. Face au problème important posé dans les élevages par les poux de mer qui blessent les salmonidés (truites de mer ou saumon) en s'accrochant à leur peau, la ferme qu'ABE a visitée utilise actuellement des auxiliaires naturels, des poissons nettoyeurs qu'on appelle des labres, qui évitent le recours aux antiparasites chimiques. Ces produits, encore largement utilisés dans les autres fermes, sont soupçonnés de chambouler tout l'écosystème côtier et d'être à l'origine de la mort d'autres espèces de la famille des crustacés comme les homards, les crevettes ou les crabes. Mais les parasites contaminent également les poissons sauvages qui passent à proximité et provoquent d'importantes pertes. Les élevages aussi ont subi d'importantes pertes ces dernières années, maladies ou infection ? Les éleveurs avancent le réchauffement climatique pour expliquer ces pertes. Extrait de l'émission "A bon entendeur", une émission de la Radio Télévision Suisse, 12 décembre 2017. Pour voir l'émission dans son intégralité, c'est ici ...