Thalassa effectue une plongée dans un monde qui n’a pas toujours été réputé pour sa transparence : celui de l’élevage du saumon.
Un marché qui, en 2013, a fait l’objet d’une énorme crise. La Norvège, leader mondial du saumon d’élevage, était alors accusée de produire un poisson contaminé par des produits chimiques…
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Les saumons d’élevage contiennent-ils des contaminants dangereux pour notre santé ?
Faut-il continuer d’en manger ?
À quelle fréquence et surtout quels types de saumons ?
Comment faire son choix, au milieu d’une multitude de provenances et de labels ?
Norvégien, Ecossais, Irlandais, label rouge, bio, ou conventionnel ?
Pour le savoir deux journalistes de Thalassa ont remonté les principales filières qui alimentent le marché français.
Un reportage d'Isabelle Billet et Anne-Corinne Moraine.
Et le reportage d'ABE:
ABE a visité une ferme salmonicole qui produit chaque année 1500 tonnes de saumons d'élevage sur la côte ouest des Highlands, dans le Little Loch Broom.
Dans cette ferme, les saumons sont nourris de farines et d'huiles fabriqués à partir de restes de poissons pêchés pour la consommation humaine. A part le colorant ajouté à la nourriture et destiné à donner une couleur rose à la chair, aucun produit chimique ne leur est administré par principe.
Face au problème important posé dans les élevages par les poux de mer qui blessent les salmonidés (truites de mer ou saumon) en s'accrochant à leur peau, la ferme qu'ABE a visitée utilise actuellement des auxiliaires naturels, des poissons nettoyeurs qu'on appelle des labres, qui évitent le recours aux antiparasites chimiques.
Ces produits, encore largement utilisés dans les autres fermes, sont soupçonnés de chambouler tout l'écosystème côtier et d'être à l'origine de la mort d'autres espèces de la famille des crustacés comme les homards, les crevettes ou les crabes. Mais les parasites contaminent également les poissons sauvages qui passent à proximité et provoquent d'importantes pertes.
Les élevages aussi ont subi d'importantes pertes ces dernières années, maladies ou infection ? Les éleveurs avancent le réchauffement climatique pour expliquer ces pertes. Extrait de l'émission "A bon entendeur", une émission de la Radio Télévision Suisse, 12 décembre 2017.
Pour voir l'émission dans son intégralité, c'est ici ...
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