Hug! Ce blog reprend mes énigmes, sondages et questions existantielles de 3 forums.Avec, en plus, 2 - 3 bidules repris par-ci par-là.
mercredi 30 mai 2007
lundi 21 mai 2007
Sdent veut créer 60 cliniques dentaires
Sdent veut créer 60 cliniques dentaires
SANTE. A fin 2007, la société vise des ventes de 35 millions de francs. Et 80 millions en 2008.
Bastien Buss
Jeudi 26 avril 2007
Dans son domaine, Sdent veut suivre les traces des chaînes de pharmacies. La société valaisanne qui a vu le jour il y a un peu moins de deux ans veut devenir un grand des cliniques dentaires et des centres médico-dentaires. Pour y parvenir, l'entreprise veut croquer, dans une première phase, la Suisse romande à pleines... dents, en constituant un véritable réseau dans la plupart des villes. «Notre projet se base sur un business plan raisonnable, qui a été testé sur nos premiers sites. Les résultats obtenus nous donnent raison. D'ailleurs, nos banques partenaires ont revu complètement leur jugement. Au début, elles avaient plutôt tendance à trouver le projet complexe. Maintenant, elles nous prennent au sérieux», explique le docteur Narcis Paul Rosu, président de la holding Sdent, basée à Sion.
L'entreprise a mis en place un concept, qu'elle entend appliquer partout. Il consiste en une transparence des coûts, une simplification de la tarification et la création d'une concurrence saine, dans un secteur quelque peu sclérosé, garante d'une réduction des coûts au bénéfice des patients. Avec la mise en place d'un réseau, l'objectif est de parvenir à une masse critique suffisante, afin d'obtenir des économies d'échelle, sur la construction des cliniques, les frais d'assurance, les soins, l'approvisionnement, etc. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la société a des ambitions. Après avoir ouvert une clinique à Sierre, Sion et maintenant Martigny, Sdent veut s'étendre cette année encore, à Montreux, Nyon, Fribourg, Conthey, Versoix, Bulle et Champel (GE) (voir carte).
A Martigny, les installations sont flambant neuves, avec une odeur de peinture fraîche qui flotte encore dans les locaux. Ici, on ne tergiverse pas avec la qualité et l'hygiène. Chaque clinique se veut un tout autonome, avec une large palette de prestations et des soins prodigués jusqu'à 21 heures. L'entreprise a en outre mis en place un service d'urgences disponibles 24 heures sur 24. Tous les sites sont dotés de leur propre laboratoire, pour donner une cohérence à l'ensemble. Investissements: quelque 5 millions de francs par clinique, un montant variable en fonction de la taille et de l'étendue de l'offre.
Pas pousser à la surconsommation
L'arrivée de ce nouvel acteur suscite évidemment des grincements de dents. Ce d'autant plus qu'il propose la gratuité des contrôles dentaires scolaires. «Cette polémique est tout à fait normale. Mais, attention, nous ne voulons pas pousser à la surconsommation de soins dentaires, comme certains nous le reprochent. Comment le pourrions-nous d'ailleurs, étant donné que dans le secteur dentaire, le patient paie lui-même la facture dans 95% des cas?» se défend Dominique Sierro, vice-président du conseil d'administration du groupe et ancien directeur de l'Hôpital de Sion.
La holding se compose de différentes sociétés liées à son activité de base. Tout d'abord par Easymed, qui s'occupe de la fourniture et de l'installation d'équipements dentaires et médicaux. Un autre pôle est spécialisé dans la construction et l'aménagement de cliniques ou de cabinets. «Nous pouvons fournir une clinique clés en main à des tiers», selon Narcis Paul Rosu, même si pour l'heure cette société travaille plutôt pour le groupe. Une troisième filiale est active dans les équipements en rapport avec le domaine médical et une quatrième baigne dans l'ingénierie informatique. Finalement, Sdent s'est également doté d'un secteur de recherche et développement dentaire. Dans son pipeline figure par exemple un implant dentaire, qu'elle entend à terme breveter, construire et commercialiser. «Nous ne voulons pas concurrencer des sociétés comme Nobel Biocare ou Straumann (STMN.S). Mais il existe encore de la place dans certaines niches», d'après Narcis Paul Rosu En 2008, Sdent s'implantera à Viège, Lausanne et Bienne. Dans la plupart des cas (11 sur 13), la société est propriétaire des murs. A Versoix, Bienne et Lausanne, l'entreprise conjuguera médecine humaine et soins dentaires. D'ici à 2013, le réseau devrait compter une soixantaine de centres. Un objectif qui la poussera à franchir la Sarine. La société vise avant tout des partenariats avec des cabinets dentaires indépendants qui cherchent à vendre.
A l'heure actuelle, l'entreprise emploie 102 collaborateurs. Si les différentes étapes d'extension se concrétisent, les effectifs devraient atteindre les 400 personnes à fin 2008. En Valais, la société a déjà consenti des investissements de 15 millions de francs. Ceux pour la période 2007-2008 s'élèvent à 65 millions.
Mais d'où vient cette manne? La société assure avoir le soutien d'investisseurs valaisans privés et de plusieurs établissements financiers. Quant au montage financier, Narcis Paul Rosu se veut discret. «C'est la seule question que j'évite avec celle de la rentabilité», répond-il. A ce sujet, il déclare que pour chaque nouvelle clinique, il faut compter entre deux à trois mois pour atteindre l'équilibre.
Le modèle Sdent, qui sponsorise de nombreux clubs de sports en Valais, risque d'intéresser les assureurs, comme c'était le cas avec les pionniers de la pharmacie en réseau. La société est d'ailleurs en discussions avec un groupe valaisan. Narcis Paul Rosu est en convaincu, d'ici à dix ans, quelque 40% des soins dentaires seront prodigués par des cliniques. Les siennes?
SANTE. A fin 2007, la société vise des ventes de 35 millions de francs. Et 80 millions en 2008.
Bastien Buss
Jeudi 26 avril 2007
Dans son domaine, Sdent veut suivre les traces des chaînes de pharmacies. La société valaisanne qui a vu le jour il y a un peu moins de deux ans veut devenir un grand des cliniques dentaires et des centres médico-dentaires. Pour y parvenir, l'entreprise veut croquer, dans une première phase, la Suisse romande à pleines... dents, en constituant un véritable réseau dans la plupart des villes. «Notre projet se base sur un business plan raisonnable, qui a été testé sur nos premiers sites. Les résultats obtenus nous donnent raison. D'ailleurs, nos banques partenaires ont revu complètement leur jugement. Au début, elles avaient plutôt tendance à trouver le projet complexe. Maintenant, elles nous prennent au sérieux», explique le docteur Narcis Paul Rosu, président de la holding Sdent, basée à Sion.
L'entreprise a mis en place un concept, qu'elle entend appliquer partout. Il consiste en une transparence des coûts, une simplification de la tarification et la création d'une concurrence saine, dans un secteur quelque peu sclérosé, garante d'une réduction des coûts au bénéfice des patients. Avec la mise en place d'un réseau, l'objectif est de parvenir à une masse critique suffisante, afin d'obtenir des économies d'échelle, sur la construction des cliniques, les frais d'assurance, les soins, l'approvisionnement, etc. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la société a des ambitions. Après avoir ouvert une clinique à Sierre, Sion et maintenant Martigny, Sdent veut s'étendre cette année encore, à Montreux, Nyon, Fribourg, Conthey, Versoix, Bulle et Champel (GE) (voir carte).
A Martigny, les installations sont flambant neuves, avec une odeur de peinture fraîche qui flotte encore dans les locaux. Ici, on ne tergiverse pas avec la qualité et l'hygiène. Chaque clinique se veut un tout autonome, avec une large palette de prestations et des soins prodigués jusqu'à 21 heures. L'entreprise a en outre mis en place un service d'urgences disponibles 24 heures sur 24. Tous les sites sont dotés de leur propre laboratoire, pour donner une cohérence à l'ensemble. Investissements: quelque 5 millions de francs par clinique, un montant variable en fonction de la taille et de l'étendue de l'offre.
Pas pousser à la surconsommation
L'arrivée de ce nouvel acteur suscite évidemment des grincements de dents. Ce d'autant plus qu'il propose la gratuité des contrôles dentaires scolaires. «Cette polémique est tout à fait normale. Mais, attention, nous ne voulons pas pousser à la surconsommation de soins dentaires, comme certains nous le reprochent. Comment le pourrions-nous d'ailleurs, étant donné que dans le secteur dentaire, le patient paie lui-même la facture dans 95% des cas?» se défend Dominique Sierro, vice-président du conseil d'administration du groupe et ancien directeur de l'Hôpital de Sion.
La holding se compose de différentes sociétés liées à son activité de base. Tout d'abord par Easymed, qui s'occupe de la fourniture et de l'installation d'équipements dentaires et médicaux. Un autre pôle est spécialisé dans la construction et l'aménagement de cliniques ou de cabinets. «Nous pouvons fournir une clinique clés en main à des tiers», selon Narcis Paul Rosu, même si pour l'heure cette société travaille plutôt pour le groupe. Une troisième filiale est active dans les équipements en rapport avec le domaine médical et une quatrième baigne dans l'ingénierie informatique. Finalement, Sdent s'est également doté d'un secteur de recherche et développement dentaire. Dans son pipeline figure par exemple un implant dentaire, qu'elle entend à terme breveter, construire et commercialiser. «Nous ne voulons pas concurrencer des sociétés comme Nobel Biocare ou Straumann (STMN.S). Mais il existe encore de la place dans certaines niches», d'après Narcis Paul Rosu En 2008, Sdent s'implantera à Viège, Lausanne et Bienne. Dans la plupart des cas (11 sur 13), la société est propriétaire des murs. A Versoix, Bienne et Lausanne, l'entreprise conjuguera médecine humaine et soins dentaires. D'ici à 2013, le réseau devrait compter une soixantaine de centres. Un objectif qui la poussera à franchir la Sarine. La société vise avant tout des partenariats avec des cabinets dentaires indépendants qui cherchent à vendre.
A l'heure actuelle, l'entreprise emploie 102 collaborateurs. Si les différentes étapes d'extension se concrétisent, les effectifs devraient atteindre les 400 personnes à fin 2008. En Valais, la société a déjà consenti des investissements de 15 millions de francs. Ceux pour la période 2007-2008 s'élèvent à 65 millions.
Mais d'où vient cette manne? La société assure avoir le soutien d'investisseurs valaisans privés et de plusieurs établissements financiers. Quant au montage financier, Narcis Paul Rosu se veut discret. «C'est la seule question que j'évite avec celle de la rentabilité», répond-il. A ce sujet, il déclare que pour chaque nouvelle clinique, il faut compter entre deux à trois mois pour atteindre l'équilibre.
Le modèle Sdent, qui sponsorise de nombreux clubs de sports en Valais, risque d'intéresser les assureurs, comme c'était le cas avec les pionniers de la pharmacie en réseau. La société est d'ailleurs en discussions avec un groupe valaisan. Narcis Paul Rosu est en convaincu, d'ici à dix ans, quelque 40% des soins dentaires seront prodigués par des cliniques. Les siennes?
A son tour, Lidl passe à l'offensive sur le marché suisse
A son tour, Lidl passe à l'offensive sur le marché suisse
COMMERCE DE DETAIL. D'après la «NZZ am Sonntag», le casseur de prix allemand devrait ouvrir sa première enseigne dans le pays d'ici à la fin de l'année, voire au début 2008.
Daniel Eskenazi, Zurich
Lundi 21 mai 2007
La Commission de la concurrence (Comco) effectue une enquête minutieuse avant d'avaliser ou non le rachat de Denner par Migros annoncé en janvier dernier. Elle devrait donner sa décision d'ici au 12 septembre. Parmi les critères que la Comco analysera figure le maintien d'une concurrence suffisante dans le commerce de détail, une branche où la concentration est déjà très forte, en raison du poids de Migros et de Coop.
Dans ce contexte, la concurrence est incarnée par le casseur de prix allemand Aldi et, bientôt, son rival Lidl. Ce dernier n'a pas encore ouvert d'enseigne en Suisse. Mais ce n'est qu'une question de temps. D'ici à la fin de l'année, voire au début 2008, Lidl inaugurera son premier magasin en Suisse. C'est en tout cas ce qu'affirme la NZZ am Sonntag dans sa dernière édition.
Pour l'instant, Lidl a déjà dans son escarcelle plus de 40 locaux d'une surface de 500 à 1500 m2. Le casseur de prix allemand a planifié environ 70 endroits supplémentaires pour son expansion. Certains n'attendent plus qu'un permis de construire. Mais à Weinfelden (TG) et à Sursee (LU), Lidl a déjà obtenu l'autorisation d'implanter deux centres de distribution. Le «hard discounter» allemand attend de pouvoir en construire deux supplémentaires à Näfels (GL) et à Sévaz (VD).
D'après les prévisions des experts, chaque centre de distribution peut fournir une soixantaine de magasins. En définitive, Lidl compte à long terme sur un réseau d'au minimum 240 magasins en Suisse pour concurrencer Migros, Denner, Coop, Aldi et Carrefour (CA.PA). Lidl, qui compte 7000 filiales en Europe, confirme son ambition de s'étendre en Suisse, sans donner de détails supplémentaires.
La force de Lidl, ce sont les produits de marque. Ils représentent environ 40% de l'assortiment qui varie d'un pays à l'autre. Le reste est constitué de ses propres produits. En Suisse, d'après la NZZ am Sonntag, ceux-ci seront en partie importés. Cela provoquera une pression sur les prix dès que les frontières aux produits agricoles seront ouvertes. Lidl a la capacité de proposer des prix jusqu'à 20% inférieurs à ceux de la concurrence.
A côté de Lidl, un autre casseur de prix allemand fait son nid en Suisse. Aldi dispose déjà de 31 filiales en Suisse sur les 7500 qu'il compte en Europe. A fin mai, le casseur de prix en comptera deux supplémentaires à Bâle et à Schlieren (ZH). Ainsi, d'ici à la fin de l'année, Aldi totalisera près de 50 magasins sur le territoire. Un réseau de 150 à 200 points de vente est prévu à long terme. En Suisse romande, un centre de logistique sera ouvert à l'automne 2008 à Domdidier (FR).
COMMERCE DE DETAIL. D'après la «NZZ am Sonntag», le casseur de prix allemand devrait ouvrir sa première enseigne dans le pays d'ici à la fin de l'année, voire au début 2008.
Daniel Eskenazi, Zurich
Lundi 21 mai 2007
La Commission de la concurrence (Comco) effectue une enquête minutieuse avant d'avaliser ou non le rachat de Denner par Migros annoncé en janvier dernier. Elle devrait donner sa décision d'ici au 12 septembre. Parmi les critères que la Comco analysera figure le maintien d'une concurrence suffisante dans le commerce de détail, une branche où la concentration est déjà très forte, en raison du poids de Migros et de Coop.
Dans ce contexte, la concurrence est incarnée par le casseur de prix allemand Aldi et, bientôt, son rival Lidl. Ce dernier n'a pas encore ouvert d'enseigne en Suisse. Mais ce n'est qu'une question de temps. D'ici à la fin de l'année, voire au début 2008, Lidl inaugurera son premier magasin en Suisse. C'est en tout cas ce qu'affirme la NZZ am Sonntag dans sa dernière édition.
Pour l'instant, Lidl a déjà dans son escarcelle plus de 40 locaux d'une surface de 500 à 1500 m2. Le casseur de prix allemand a planifié environ 70 endroits supplémentaires pour son expansion. Certains n'attendent plus qu'un permis de construire. Mais à Weinfelden (TG) et à Sursee (LU), Lidl a déjà obtenu l'autorisation d'implanter deux centres de distribution. Le «hard discounter» allemand attend de pouvoir en construire deux supplémentaires à Näfels (GL) et à Sévaz (VD).
D'après les prévisions des experts, chaque centre de distribution peut fournir une soixantaine de magasins. En définitive, Lidl compte à long terme sur un réseau d'au minimum 240 magasins en Suisse pour concurrencer Migros, Denner, Coop, Aldi et Carrefour (CA.PA). Lidl, qui compte 7000 filiales en Europe, confirme son ambition de s'étendre en Suisse, sans donner de détails supplémentaires.
La force de Lidl, ce sont les produits de marque. Ils représentent environ 40% de l'assortiment qui varie d'un pays à l'autre. Le reste est constitué de ses propres produits. En Suisse, d'après la NZZ am Sonntag, ceux-ci seront en partie importés. Cela provoquera une pression sur les prix dès que les frontières aux produits agricoles seront ouvertes. Lidl a la capacité de proposer des prix jusqu'à 20% inférieurs à ceux de la concurrence.
A côté de Lidl, un autre casseur de prix allemand fait son nid en Suisse. Aldi dispose déjà de 31 filiales en Suisse sur les 7500 qu'il compte en Europe. A fin mai, le casseur de prix en comptera deux supplémentaires à Bâle et à Schlieren (ZH). Ainsi, d'ici à la fin de l'année, Aldi totalisera près de 50 magasins sur le territoire. Un réseau de 150 à 200 points de vente est prévu à long terme. En Suisse romande, un centre de logistique sera ouvert à l'automne 2008 à Domdidier (FR).
dimanche 20 mai 2007
Lidl kommt flächendeckend
Lidl kommt flächendeckend
Der deutsche Discounter hat in der Schweiz bereits über 100 Standorte im Visier. Die vier Verteilzentren lassen vermuten, dass am Ende etwa 240 Läden geplant sind
Die mächtigen Discounter Lidl und Aldi werden in den nächsten Jahren den Schweizer Markt mit Hunderten von Filialen zudecken. Der Preisdruck wird nochmals massiv zunehmen.
Peter Keller
Der Discounter Lidl gedenkt, die Schweiz zu erobern. Die Deutschen haben sich bereits über 40 Standorte für ihre ebenerdigen Läden mit einer Verkaufsfläche von 500 bis 1500 Quadratmetern gesichert. In rund 70 Ortschaften sind weitere Verkaufsstellen geplant oder Baubewilligungen hängig (siehe Karte), wie eine Auswertung von entsprechenden Baueingaben zeigt. In Weinfelden (TG) und in Sursee (LU) wurde der Bau eines Verteilzentrums bewilligt. Zwei weitere sollen im glarnerischen Näfels und im waadtländischen Sévaz entstehen. Laut Ansicht von Detailhandelsexperten können von einem Zentrum aus rund 60 Filialen beliefert werden. Das lässt den Schluss zu, dass Lidl längerfristig mindestens 240 Läden eröffnen will.
Der Discounter äussert sich zurückhaltend zu seinen Plänen. «Wir bestätigen, dass wir Standorte in der gesamten Schweiz planen», heisst es lediglich aus der Firmenzentrale. Offen bleibt, wann Lidl die ersten Läden eröffnet. Der Markteintritt hänge etwa von der Fertigstellung des Warenverteilzentrums in Weinfelden ab. Gemäss offizieller Auskunft laufen die Bauarbeiten planmässig. Die Branche rechnet damit, dass Lidl Ende des laufenden oder Anfang des nächsten Jahres loslegen wird.
Import von Produkten
Im Gegensatz zum Konkurrenten Aldi sind bei Lidl zahlreiche Markenartikel zu finden. Obwohl die Sortimente von Land zu Land variieren, macht der Anteil der Markenartikel im Durchschnitt 40% aus. Beim Rest handelt es sich um Eigenmarken. Die Deutschen dürften den grossen Teil ihrer Produkte in die Schweiz importieren. Dies zeigt ein kürzlich erschienenes Inserat, in dem das Unternehmen einen Leiter für das Zollgeschäft sucht. Er soll das Einfuhrgeschäft abwickeln und sämtliche dafür erforderlichen Genehmigungen, Bewilligungen und Kontingente erwirken. Lidl wird wohl vom Start an für weiteren Preisdruck im Detailhandel sorgen, der sich verstärken wird, sobald die Grenzen für Agrarprodukte offen sind. Gerechnet wird damit, dass sich Lidl einen Preisabstand von bis zu 20% gegenüber der Konkurrenz verschaffen kann.
Doch auch Aldi treibt seine Expansion auf dem Schweizer Markt munter voran. 31 Filialen sind bereits geöffnet. Ende Mai werden in Basel und Schlieren (ZH) zwei zusätzliche Läden dazukommen. Geht es in diesem Tempo weiter, beträgt die Zahl bis Ende Jahr rund 50 Einheiten. Firmensprecher Sven Bradke will sich nicht zu den Zielvorgaben äussern und erklärt, dass Aldi zu einem regionalen Nahversorger im ganzen Land ausgebaut werde. Der Discounter plant wie Lidl ein Netz von 150 bis 200 Verkaufsstellen. Zwei Verteilzentren in Embrach und Dagmersellen werden derzeit betrieben. Den Logistik-Standort für die Westschweiz wollen die Deutschen im Herbst 2008 in Domdidier (FR) eröffnen. Zwei weitere Projekte bestehen für Perlen (LU) und Wigoltingen (TG), den künftigen Hauptsitz von Aldi.
Handel unter Druck
Prognosen der Immobiliengesellschaft Immo Suisse gehen davon aus, dass Aldi 2011 und Lidl 2013 erstmals die Umsatzmarke von 1 Mrd. Fr. überschreiten. Das Phänomen der deutschen Discounter sei in der Schweiz zuerst unterschätzt worden, sagt ein ehemaliger Detailhandels-Manager. Aldi und Lidl würden in einer anderen Liga spielen als Migros und Coop. Dank ihrer Finanzkraft können die Deutschen in einer ersten Phase mit bescheidenen Margen leben, um sich längerfristig auf dem einheimischen Markt festzusetzen.
Die Marktmacht von Aldi und Lidl dürfte neben den beiden Platzhirschen vor allem auch Denner zu spüren bekommen. Schon heute ist der Discounter wie Migros und Coop gezwungen, die Preise nach unten anzupassen, was sich negativ auf die Margen auswirken dürfte. Denner stellt sich trotz 430 Filialen und 300 Satelliten auf einen harten Konkurrenzkampf ein. «Wir sind dank zahlreichen Läden in der Innenstadt für viele Konsumenten gut erreichbar», hebt Kommunikationschefin Eva-Maria Bauder eine Stärke hervor. Zudem verfüge Denner über ein breites Sortiment mit Markenartikeln, Wein, Tabak. Trotzdem verwarf Firmenchef Philippe Gaydoul die Idee des Alleingangs und verkaufte seine Firma Anfang Januar der Migros - wohl zum richtigen Zeitpunkt und zum besten Preis. Noch muss die Wettbewerbskommission den Deal vertieft prüfen.
Die Schweiz ist nicht das einzige europäische Land, das Aldi und Lidl überrollen wollen. Ersterer hat etwa noch Polen, Kroatien und Ungarn im Visier, Letzterer peilt die Ukraine und Malta an. Aldi ist derzeit europaweit mit rund 7500 Filialen präsent, Lidl mit 7000. Laut einer Retail-Analyse des Marktforschungsinstituts IGD wird Lidl den Konkurrenten im Jahr 2010 einholen. Beide sollen bis zu jenem Zeitpunkt in Europa über 8000 Läden betreiben.
Der deutsche Discounter hat in der Schweiz bereits über 100 Standorte im Visier. Die vier Verteilzentren lassen vermuten, dass am Ende etwa 240 Läden geplant sind
Die mächtigen Discounter Lidl und Aldi werden in den nächsten Jahren den Schweizer Markt mit Hunderten von Filialen zudecken. Der Preisdruck wird nochmals massiv zunehmen.
Peter Keller
Der Discounter Lidl gedenkt, die Schweiz zu erobern. Die Deutschen haben sich bereits über 40 Standorte für ihre ebenerdigen Läden mit einer Verkaufsfläche von 500 bis 1500 Quadratmetern gesichert. In rund 70 Ortschaften sind weitere Verkaufsstellen geplant oder Baubewilligungen hängig (siehe Karte), wie eine Auswertung von entsprechenden Baueingaben zeigt. In Weinfelden (TG) und in Sursee (LU) wurde der Bau eines Verteilzentrums bewilligt. Zwei weitere sollen im glarnerischen Näfels und im waadtländischen Sévaz entstehen. Laut Ansicht von Detailhandelsexperten können von einem Zentrum aus rund 60 Filialen beliefert werden. Das lässt den Schluss zu, dass Lidl längerfristig mindestens 240 Läden eröffnen will.
Der Discounter äussert sich zurückhaltend zu seinen Plänen. «Wir bestätigen, dass wir Standorte in der gesamten Schweiz planen», heisst es lediglich aus der Firmenzentrale. Offen bleibt, wann Lidl die ersten Läden eröffnet. Der Markteintritt hänge etwa von der Fertigstellung des Warenverteilzentrums in Weinfelden ab. Gemäss offizieller Auskunft laufen die Bauarbeiten planmässig. Die Branche rechnet damit, dass Lidl Ende des laufenden oder Anfang des nächsten Jahres loslegen wird.
Import von Produkten
Im Gegensatz zum Konkurrenten Aldi sind bei Lidl zahlreiche Markenartikel zu finden. Obwohl die Sortimente von Land zu Land variieren, macht der Anteil der Markenartikel im Durchschnitt 40% aus. Beim Rest handelt es sich um Eigenmarken. Die Deutschen dürften den grossen Teil ihrer Produkte in die Schweiz importieren. Dies zeigt ein kürzlich erschienenes Inserat, in dem das Unternehmen einen Leiter für das Zollgeschäft sucht. Er soll das Einfuhrgeschäft abwickeln und sämtliche dafür erforderlichen Genehmigungen, Bewilligungen und Kontingente erwirken. Lidl wird wohl vom Start an für weiteren Preisdruck im Detailhandel sorgen, der sich verstärken wird, sobald die Grenzen für Agrarprodukte offen sind. Gerechnet wird damit, dass sich Lidl einen Preisabstand von bis zu 20% gegenüber der Konkurrenz verschaffen kann.
Doch auch Aldi treibt seine Expansion auf dem Schweizer Markt munter voran. 31 Filialen sind bereits geöffnet. Ende Mai werden in Basel und Schlieren (ZH) zwei zusätzliche Läden dazukommen. Geht es in diesem Tempo weiter, beträgt die Zahl bis Ende Jahr rund 50 Einheiten. Firmensprecher Sven Bradke will sich nicht zu den Zielvorgaben äussern und erklärt, dass Aldi zu einem regionalen Nahversorger im ganzen Land ausgebaut werde. Der Discounter plant wie Lidl ein Netz von 150 bis 200 Verkaufsstellen. Zwei Verteilzentren in Embrach und Dagmersellen werden derzeit betrieben. Den Logistik-Standort für die Westschweiz wollen die Deutschen im Herbst 2008 in Domdidier (FR) eröffnen. Zwei weitere Projekte bestehen für Perlen (LU) und Wigoltingen (TG), den künftigen Hauptsitz von Aldi.
Handel unter Druck
Prognosen der Immobiliengesellschaft Immo Suisse gehen davon aus, dass Aldi 2011 und Lidl 2013 erstmals die Umsatzmarke von 1 Mrd. Fr. überschreiten. Das Phänomen der deutschen Discounter sei in der Schweiz zuerst unterschätzt worden, sagt ein ehemaliger Detailhandels-Manager. Aldi und Lidl würden in einer anderen Liga spielen als Migros und Coop. Dank ihrer Finanzkraft können die Deutschen in einer ersten Phase mit bescheidenen Margen leben, um sich längerfristig auf dem einheimischen Markt festzusetzen.
Die Marktmacht von Aldi und Lidl dürfte neben den beiden Platzhirschen vor allem auch Denner zu spüren bekommen. Schon heute ist der Discounter wie Migros und Coop gezwungen, die Preise nach unten anzupassen, was sich negativ auf die Margen auswirken dürfte. Denner stellt sich trotz 430 Filialen und 300 Satelliten auf einen harten Konkurrenzkampf ein. «Wir sind dank zahlreichen Läden in der Innenstadt für viele Konsumenten gut erreichbar», hebt Kommunikationschefin Eva-Maria Bauder eine Stärke hervor. Zudem verfüge Denner über ein breites Sortiment mit Markenartikeln, Wein, Tabak. Trotzdem verwarf Firmenchef Philippe Gaydoul die Idee des Alleingangs und verkaufte seine Firma Anfang Januar der Migros - wohl zum richtigen Zeitpunkt und zum besten Preis. Noch muss die Wettbewerbskommission den Deal vertieft prüfen.
Die Schweiz ist nicht das einzige europäische Land, das Aldi und Lidl überrollen wollen. Ersterer hat etwa noch Polen, Kroatien und Ungarn im Visier, Letzterer peilt die Ukraine und Malta an. Aldi ist derzeit europaweit mit rund 7500 Filialen präsent, Lidl mit 7000. Laut einer Retail-Analyse des Marktforschungsinstituts IGD wird Lidl den Konkurrenten im Jahr 2010 einholen. Beide sollen bis zu jenem Zeitpunkt in Europa über 8000 Läden betreiben.
jeudi 17 mai 2007
Securitas: bénéfice net 1T recule en raison de la réorganisation du groupe
ECO - Securitas: bénéfice net 1T recule en raison de la réorganisation du groupe
STOCKHOLM, 14 mai 2007 (AFP)
Le groupe suédois de sécurité et de gardiennage Securitas AB a présenté lundi un bénéfice net en baisse au premier trimestre, en raison de la réorganisation du groupe qui a affecté les comparaisons sur un an.
Son résultat net est ressorti en baisse de 14,5% à 517,7 millions de couronnes suédoises (56,1 millions d'euros), contre 605,7 millions un an plus tôt, selon un communiqué.
Mais en excluant un montant de 154,5 millions, engrangé lors des trois premiers mois de 2006 grâce aux deux anciennes divisions devenues des sociétés indépendantes, Securitas Direct et Securitas Systems, introduites en bourse l'an passé, le bénéfice net du groupe s'est apprécié de 15%.
Lors de la période sous revue, le bénéfice imposable a progressé de 6% à 694 millions contre 655 millions, selon un communiqué du groupe.
Mais il est inférieur aux prévisions des analystes interrogés par SME Direkt qui tablaient sur un résultat avant impôts de 722 millions, rapporte l'agence Thomson Financial News.
La présentation de ces résultats trimestriels a été sanctionnée à la Bourse de Stockholm, où l'action Securitas cédait 3,69% à 97,75% vers 07H40 GMT, dans un marché en hausse de 0,41%.
Les ventes ont augmenté de 2% à 15,21 milliards -- le marché attendait 15,23 milliards --, et le bénéfice opérationnel avant amortissements s'est élevé à 823 millions, également en hausse de 2% sur un an.
La marge opérationnelle est restée inchangée, à 5,4%.
Securitas, qui procède à la réorganisation de sa structure, indique avoir lancé en janvier 2007 une nouvelle activité, Mobile and Monitoring, spécialisée dans les services de sécurité pour les petites et moyennes entreprises.
Le nouveau directeur général de Securitas, Alf Göransson, cité dans le communiqué, indique qu'il s'agit d'"une étape de plus vers la spécialisation".
L'introduction en Bourse de la division Loomis (anciennement appelée Cash Handling Services, services liés à la manipulation de fonds) qui était initialement prévue en 2007, ne se fera pas cette année en raison de difficultés rencontrées en Grande-Bretagne, prévient Securitas.
Securitas Group comprend désormais Security Services USA, Security Services Europe, Mobile and Monitoring et Loomis, précise encore le communiqué.
© 2007 AFP
STOCKHOLM, 14 mai 2007 (AFP)
Le groupe suédois de sécurité et de gardiennage Securitas AB a présenté lundi un bénéfice net en baisse au premier trimestre, en raison de la réorganisation du groupe qui a affecté les comparaisons sur un an.
Son résultat net est ressorti en baisse de 14,5% à 517,7 millions de couronnes suédoises (56,1 millions d'euros), contre 605,7 millions un an plus tôt, selon un communiqué.
Mais en excluant un montant de 154,5 millions, engrangé lors des trois premiers mois de 2006 grâce aux deux anciennes divisions devenues des sociétés indépendantes, Securitas Direct et Securitas Systems, introduites en bourse l'an passé, le bénéfice net du groupe s'est apprécié de 15%.
Lors de la période sous revue, le bénéfice imposable a progressé de 6% à 694 millions contre 655 millions, selon un communiqué du groupe.
Mais il est inférieur aux prévisions des analystes interrogés par SME Direkt qui tablaient sur un résultat avant impôts de 722 millions, rapporte l'agence Thomson Financial News.
La présentation de ces résultats trimestriels a été sanctionnée à la Bourse de Stockholm, où l'action Securitas cédait 3,69% à 97,75% vers 07H40 GMT, dans un marché en hausse de 0,41%.
Les ventes ont augmenté de 2% à 15,21 milliards -- le marché attendait 15,23 milliards --, et le bénéfice opérationnel avant amortissements s'est élevé à 823 millions, également en hausse de 2% sur un an.
La marge opérationnelle est restée inchangée, à 5,4%.
Securitas, qui procède à la réorganisation de sa structure, indique avoir lancé en janvier 2007 une nouvelle activité, Mobile and Monitoring, spécialisée dans les services de sécurité pour les petites et moyennes entreprises.
Le nouveau directeur général de Securitas, Alf Göransson, cité dans le communiqué, indique qu'il s'agit d'"une étape de plus vers la spécialisation".
L'introduction en Bourse de la division Loomis (anciennement appelée Cash Handling Services, services liés à la manipulation de fonds) qui était initialement prévue en 2007, ne se fera pas cette année en raison de difficultés rencontrées en Grande-Bretagne, prévient Securitas.
Securitas Group comprend désormais Security Services USA, Security Services Europe, Mobile and Monitoring et Loomis, précise encore le communiqué.
© 2007 AFP
mercredi 2 mai 2007
Le Matin Online - Actu - Economie - Vaud monnaie les données personnelles de ses citoyens!
Vaud monnaie les données personnelles de ses citoyens!
Chaque fois qu'une personne emménage dans une commune vaudoise, le Contrôle des habitants transmet ses données personnelles à une société de marketing direct, le Bureau vaudois d'adresses (BVA).
- 01/05/2007
Le Matin Bleu avec les agences
Ces fiches, près de 25 000 par an, sont parfois octroyées gratuitement au BVA mais souvent facturées jusqu'à 80 centimes pièce. Le BVA recueille ainsi les nom, prénom, adresse, année de naissance, état civil, nationalité, origine, profession des arrivants pour les revendre ensuite aux sociétés qui veulent faire de la publicité ciblée.
Cette situation, autorisée par le gouvernement vaudois, est dénoncée par la Fédération romande des consommateurs (FRC). Elle exige que les nouveaux arrivants soient informés et puissent s'opposer à la transmission de leurs données à des fins commerciales. Des informations privées qui, de plus, «rapportent une petite fortune à l'insu des principaux intéressés», s'insurge la FRC. «Les Vaudois ignorent qu'ils sont «vendus»
Chaque fois qu'une personne emménage dans une commune vaudoise, le Contrôle des habitants transmet ses données personnelles à une société de marketing direct, le Bureau vaudois d'adresses (BVA).
- 01/05/2007
Le Matin Bleu avec les agences
Ces fiches, près de 25 000 par an, sont parfois octroyées gratuitement au BVA mais souvent facturées jusqu'à 80 centimes pièce. Le BVA recueille ainsi les nom, prénom, adresse, année de naissance, état civil, nationalité, origine, profession des arrivants pour les revendre ensuite aux sociétés qui veulent faire de la publicité ciblée.
Cette situation, autorisée par le gouvernement vaudois, est dénoncée par la Fédération romande des consommateurs (FRC). Elle exige que les nouveaux arrivants soient informés et puissent s'opposer à la transmission de leurs données à des fins commerciales. Des informations privées qui, de plus, «rapportent une petite fortune à l'insu des principaux intéressés», s'insurge la FRC. «Les Vaudois ignorent qu'ils sont «vendus»
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