mardi 23 mars 2010

Volkswagen et LichtBlick concluent un partenariat énergétique

LichtBlick commercialise et met en réseau des centrales électriques domestiques équipées de moteurs au gaz naturel produits par Volkswagen.

Le Groupe Volkswagen et le fournisseur d'énergie LichtBlick ont signé ce mercredi 9 septembre à Salzgitter un partenariat énergétique mondial exclusif. Volkswagen produira les centrales de cogénération à haut rendement « EcoBlue », actionnées par des moteurs au gaz naturel issus de sa propre production. LichtBlick commercialisera les installations sous forme de « centrales électriques domestiques » et les présente comme un concept novateur et intelligent d'approvisionnement calorifique et électrique.

Dans le futur, les centrales électriques domestiques alimenteront non seulement les bâtiments en chaleur, mais seront également mises en réseau afin de constituer une grande centrale électrique moderne. D'une puissance de 2 000 mégawatts, cette usine à gaz décentralisée atteindra la capacité de deux centrales nucléaires. Tandis que les centrales électriques domestiques produisent de l'électricité sur demande, la chaleur produite lors de cette opération est stockée de sorte que les bâtiments soient à tout instant approvisionnés de manière fiable en énergie calorifique et en eau chaude. Grâce à l'efficacité de la technologie Volkswagen, les centrales électriques domestiques au gaz naturel permettent déjà à l'heure actuelle de réduire les émissions de CO2 de près de 60% par rapport à la production de chaleur et d'électricité usuelle. À l'avenir, LichtBlick souhaite exploiter les installations au biogaz renouvelable, elles auraient dès lors une empreinte climatique nulle.

LichtBlick complètera l'expansion des énergies renouvelables avec le concept de production énergétique décentralisée. Selon les estimations d'experts, pratiquement la moitié de l'électricité sera d'origine renouvelable d'ici 2020. Les centrales de base traditionnelles ne peuvent être allumées ou éteintes avec une rapidité suffisante afin de compenser l'injection fluctuante d'électricité produite par l'énergie éolienne ou photovoltaïque, lesquelles sont tributaires des conditions climatiques. Par contre, le système décentralisé est en mesure de fournir le réseau dans la minute. LichtBlick a choisi le marché de Hambourg pour lancer les premières centrales électriques domestiques. Les premières installations pourront être montées dès le printemps 2010. Le client contribue à l'installation à hauteur de 5 000 euros. Dès 2010, LichtBlick étendra peu à peu la commercialisation à l'ensemble du territoire fédéral.

Volkswagen se chargera de la production en série des centrales électriques domestiques dans son usine de moteurs située à Salzgitter. Dans le cadre des négociations salariales 2006 pour le site de Salzgitter, le projet de « centrale de cogénération » a fait l'objet d'un accord entre la direction et le comité d'entreprise. Ce dernier considère ce projet comme une première étape importante vers la diversification de l'emploi, en parallèle à la production traditionnelle de moteurs.

mercredi 10 mars 2010

Gare aux faux vendeurs de vin

La police neuchâteloise met en garde la population concernant une escroquerie montée par de fausses entreprises de vente de vin apparue ces derniers temps.

Les malfrats prennent contact avec des clients pour leur faire miroiter un gain à une fausse loterie. Afin de toucher ce soi-disant gain, les victimes de l'arnaque sont contraintes d'effectuer un versement anticipé. Les délinquants n'hésitent pas à harceler téléphoniquement les futurs lésés afin qu'ils s'exécutent rapidement. Les appels semblent provenir d'Afrique du Nord, indique la police.

Une autre variante de l'escroquerie consiste à livrer à domicile, contre payement cash ou via une société de transfert, des vins de faible qualité au prix de grands crus.

La police recommande de ne jamais donner suite à ce genre de proposition. Elle demande aux éventuelles victimes de telles escroqueries de ne pas hésiter à porter plainte.

Les personnes qui auraient été contactées pour des faits similaires sont priées d'en informer la police au 032/889 9000. /comm-réd.

Les Neuchâtelois sont encore privés de chaînes TV numériques gratuites

Les Neuchâtelois sont encore privés de chaînes TV numériques gratuites

Alors que la télévision numérique s'impose partout, les Neuchâtelois ne disposent pas d'une offre de chaînes TV numériques gratuites. La grogne monte. Mais Cablecom, qui contrôle les réseaux de la région, affirme que cela va bientôt changer.

Cablecom fait un geste pour soutenir la télévision numérique: le géant suisse du câble proposera dès juin une simplification technique et financière de l'accès à 55 chaînes TV en qualité numérique, dont une (HD Suisse) en haute définition (lire ci-contre). Cela suffira-t-il à calmer le mécontentement de nombreux téléspectateurs romands? Cela reste encore à voir.

«L'avenir, c'est la télévision numérique. Nous devons donc offrir des chaînes numériques dans notre offre de base, sans supplément de prix», explique sans ambages Jean-Pierre Authier, président du conseil d'administration de Vidéo 2000 (qui dessert la plupart des téléspectateurs du Littoral et des Vallées).

Mais si Jean-Pierre Authier en est le président, il ne représente chez Vidéo 2000 que les 40% du capital contrôlés par la Ville de Neuchâtel et quelques autres communes. En face, le géant Cablecom est majoritaire avec ses 60% du capital et bloque cet élargissement de l'offre de base à la TV numérique. Dans les Montagnes, Cablecom gère en direct les téléréseaux et ne propose donc pas non plus de chaînes numériques dans son offre de base.

Pourtant, d'autres téléréseaux romands (qui sont eux indépendants de Cablecom), s'y sont mis. Comme celui de Lausanne (en mains publiques) depuis deux ans. Et Genève (également en mains publiques) a annoncé qu'il suivrait le mouvement à la mi-mars. Enfin, cinq téléréseaux valaisans viennent de s'allier pour mettre sur pied un tel service.

Pour Cablecom (contrôlé par le groupe américain Liberty Global), il s'agit d'une question commerciale. Entrer sur ce terrain-là signifierait concurrencer, voire même cannibaliser, son actuelle offre payante de chaînes TV numériques, accessibles via son décodeur maison «Mediabox».

Jean-Pierre Authier ne comprend pas la position de l'actionnaire majoritaire: «La vision de Cablecom est à court terme et il s'agit d'un combat retardateur. C'est vraiment dommage! Mais j'espère que nous allons pouvoir faire évoluer les choses.»

Directeur de Cablecom Suisse romande, Claude Hildenbrand voit bien sûr les choses de manière très différente. «La diffusion de chaînes numériques, comme le pratique le téléréseau de Lausanne, n'est économiquement pas intéressante. D'une part, cette diffusion empêche d'établir un lien direct avec le client pour lui proposer des offres ciblées. Par ailleurs, la norme utilisée pour cette diffusion, le DVB-T (la TNT, comme on l'appelle en France), occupe beaucoup plus de place sur la bande passante et réduira les possibilités de services supplémentaires.»

Les téléspectateurs non abonnés à un téléréseau reçoivent déjà la télévision numérique: soit par la TNT hertzienne (antenne sur le toit), soit par le satellite, soit encore par Swisscom TV (ex-Bluewin TV) qui est en train de séduire de plus en plus d'anciens abonnés de Vidéo 2000 ou de Cablecom. /NWI


NICOLAS WILLEMIN



Dernière mise à jour : 10.03.10 09:17



L'offre de Cablecom

Jusqu'à présent, l'offre la moins chère de Cablecom et de Vidéo 2000 pour l'accès à la télévision numérique passait par la location d'un boîtier décodeur de base (Mediabox) pour 6 francs /mois avec 95 chaînes TV. Pour la version HD (haute-définition), il faut compter 15 francs /mois.

Dès juin 2010, l'offre de base passera à 4 francs /mois, pour 55 chaînes TV, mais y compris la HD et, en fonction des régions, une possibilité de programmes TV à la demande. Pour ceux qui ne veulent pas d'un abonnement mensuel, Cablecom propose une solution baptisée DigiCard, soit une carte spécifique au format CI+ (Common-Interface) que l'on peut insérer directement dans les téléviseurs récents. Cette carte sera vendue 99 francs et il n'y aura pas de frais mensuels supplémentaires. Selon Cablecom, la plupart des téléviseurs actuellement disponibles dans le commerce sont compatibles avec cette technologie. /nwi


La TV numérique mode d'emploi

Analogique
La télévision analogique, c'est la TV que l'on regarde depuis ses débuts dans les années 50. Aujourd'hui, près de 90% des abonnés à un téléréseau ne reçoivent que des chaînes analogiques (soit une quarantaine de chaînes).

Numérique
La télévision numérique, apparue dans les années 90, permet une meilleure qualité d'image et occupe moins de place sur les téléréseaux: un canal analogique permet de diffuser une dizaine de chaînes numériques.

TNT
La télévision numérique terrestre (TNT, DVB-T en anglais), apparue en France il y a quelques années, est une norme de diffusion pour la réception avec une antenne-rateau. Aujourd'hui, cette norme, très médiatisée en France, est utilisée aussi sur les téléréseaux car la plupart des téléviseurs vendus depuis trois ans en Europe sont équipés à l'interne d'un décodeur DVB-T.

Décodeur
Pour capter la TV numérique, il faut transformer ce signal pour qu'il puisse s'afficher sur le petit écran. Cette transformation se fait à l'aide d'un décodeur: celui-ci peut-être externe ou être déjà intégré sur les téléviseurs les plus récents.

Cryptage
Capter et décoder la télévision numérique est donc aujourd'hui assez facile. Mais Cablecom ajoute, lors de la diffusion des chaînes numériques, un cryptage pour que seuls les abonnés qui ont un contrat avec lui puissent accéder à ces chaînes. Le cryptage est donc un moyen pour garder son client captif afin de lui proposer d'autres offres payantes.

Téléréseau
En Suisse, on estime aujourd'hui que plus de 85% des ménages sont connectés à un téléréseau. Et Cablecom contrôle plus de la moitié du marché suisse des téléréseaux, dont tout le canton de Neuchâtel, soit en direct, soit via Video 2000. Depuis quelques années, Cablecom tente de convaincre ses abonnés de passer au numérique. Mais dans le canton, on estime que seulement 15% de ceux-ci se sont laissés tenter.

Swisscom
Cablecom ne se contente pas de proposer des chaînes TV à ses abonnés, il leur propose aussi des accès à internet et la téléphonie fixe. Réponse du berger à la bergère, Swisscom propose lui aussi depuis 2007 des chaînes TV à ses abonnés. /nwi


Le Surveillant des prix s'est mis d'accord avec Cablecom

L'offre présentée hier par Cablecom a reçu l'accord de Stefan Meierhans, le Surveillant des prix, à la suite de longues négociations. M. Meierhans a notamment accepté que Cablecom augmente de 70 centimes les prix de l'abonnement de base pour tous ses clients. /nwi