Hug! Ce blog reprend mes énigmes, sondages et questions existantielles de 3 forums.Avec, en plus, 2 - 3 bidules repris par-ci par-là.
jeudi 30 novembre 2006
Une étoile et ses «ménages»
SHOW. Nicole Kidman inaugure aujourd'hui la boutique genevoise d'Omega. Compromission, calcul?
Xavier Pellegrini
Jeudi 30 novembre 2006
Hier, une trentaine d'ouvriers s'affairaient encore dans la nouvelle boutique Omega et à ses abords, rue du Rhône à Genève. Tout devait être prêt pour la visite, aujourd'hui, de Nicole Kidman, le symbole bien vivant de la marque horlogère depuis bientôt deux ans. Tandis que les voisins posent placidement leurs décorations de Noël, les spécialistes de l'événementiel livrent un show mémorable. VIP et gens de presse sont reçus dans une grande tente blanche avec vue sur le lac. Pas d'interviews, mais une méga-conférence de presse, orchestrée par Media Impact, porte loin à la ronde le message kidmanien à la grande satisfaction d'Omega.
Combien la marque de Nicolas Hayek paye-t-elle les prestations de son illustre ambassadrice? Le secret est bien gardé. Les chiffres articulés à propos du contrat de Nicole Kidman avec Chanel, pour le parfum No 5, en donnent cependant une idée: le tournage d'un film publicitaire de quatre minutes lui aurait rapporté quelque 4,4 millions de francs.
Pourquoi cet engouement pour Nicole Kidman, qui s'impose comme LA star mondiale? Pour Pedro Simko, patron de l'agence de publicité Saatchi & Saatchi Simko, «elle représente l'équilibre du yin et du yang. Notre époque a besoin de cela. Les top models rachitiques des années 90, qui misaient tout sur le look, ont été rejetés. L'actrice Nicole Kidman est en forme, elle ne se prive pas de tous les plaisirs de la vie, tout en sachant ne pas en abuser et rester en bonne santé.» Pedro Simko ajoute: «Nicole Kidman n'est pas seulement belle. Elle a une tête et une personnalité. C'est quelqu'un qui force le respect. La comparaison est peut-être audacieuse, mais le succès de Ségolène Royal, avec son refus des artifices et sa proximité avec les gens, me semble découler de la même attente du public. Ségolène est une politicienne qui n'a pas des allures de politicienne, comme Nicole Kidman est une actrice qui n'a pas des allures de produit de Hollywood.»
Les stars sont plus que jamais présentes dans le monde de la publicité et de la promotion, surtout dans le domaine du luxe. Claudia Schiffer, notamment, a prêté son nom à Ebel. Une compromission? L'argent, en tout cas, ne peut pas tout expliquer. Payée plus de 20 millions de francs par film, Nicole Kidman ne fait que garnir son compte avec ses «ménages». Mais justement, ce ne sont peut-être pas uniquement des ménages: bien contrôlées, les apparitions commerciales de l'actrice australienne peuvent en fait accroître sa popularité. C'est en tout cas ce qui est arrivé à Catherine Deneuve: sa carrière américaine et sa réputation de femme la plus élégante du monde ont vraiment débuté quand elle s'est exposée dans les magazines au service, déjà, de Chanel.
L'association d'une marque et d'une star peut toutefois être dangereuse. Pour avoir misé sur Michael Jackson peu avant les procès, Sony et Pepsi ont fait une très mauvaise affaire. Inversement, un excès de médiatisation publicitaire peut nuire à l'image d'une vedette. D'ailleurs, Nicole Kidman avance sur la pointe des pieds: elle a refusé de livrer son image à Omega sur ses deux «marchés» les plus sensibles: les Etats-Unis et l'Australie.
Les dirigeants d'Omega ne désespèrent pas de la faire changer d'avis. Dans l'immédiat, ils se félicitent de leur choix et du professionnalisme de l'actrice. Aujourd'hui est un grand jour pour Nicolas Hayek: l'homme à qui tout réussit coupe le ruban au côté de 1m79 de féminité.
Apparition contrôlée
Décor de luxe et invités prestigieux: la venue de Nicole Kidman est préparée depuis des mois.
Chloé Dethurens
Rien ne semble avoir été laissé au hasard, et pour cause. L'apparition en public de la star provoque l'euphorie des foules et l'effervescence des journalistes. Nécessitant parfois la fermeture de quartiers entiers. Mais à Genève, rien de tout cela. L'ambassadrice horlogère se rendra à la conférence de presse, à l'inauguration puis à la soirée de gala (450 invités) qui suivra sans qu'aucune rue ne soit fermée. La rue du Rhône est étroite: aucun risque de mouvement de foule, assurent les responsables de l'événementiel chez Omega. La police genevoise n'a d'ailleurs prévu aucun dispositif particulier.
Prudence et secrets
Accompagnée du président de Swatch Group, Nicolas G. Hayek, et du président d'Omega, Steven Urquhart, l'actrice australienne répondra aux questions de quelque 100 journalistes dans une tente ornée de lustres, les pieds dans l'eau. Mais aucune interview privée avec l'actrice ne sera accordée. Lorsqu'elle coupera le ruban, photographes et journalistes la suivront pour plusieurs séances photo. Par vagues successives, pour éviter tout débordement.
Les responsables d'Omega restent très prudents: aucun renseignement sur le dispositif de sécurité autour de l'actrice n'a été divulgué. Son hôtel ou la durée de son séjour? Mystère. Toujours pour sa sécurité. Il faut dire que la société est rodée. Une cinquantaine de personnes se sont investies à plein-temps pour organiser cet événement. En 2006, une boutique a été inaugurée à Shanghai devant 300 journalistes et une autre à Moscou, en présence du nouveau James Bond, Daniel Craig.»
http://www.letemps.ch/template/societe.asp?page=8&article=195080
samedi 25 novembre 2006
Nespresso: la révolution du café a 20 ans
Nespresso: la révolution du café a 20 ans
Les machines et les capsules Nespresso ont envahi les magasins de dizaines de pays. (Keystone)
Sur le même sujet
Un chiffre d'affaires en forte hausse pour Nestlé
La société Nespresso fête mardi le 20e anniversaire de la sortie sur le marché des petites capsules d'aluminium qui ont transformé la technique de préparation du café.
Avec un taux de croissance annuelle de 30% et un chiffre d'affaires qui devrait atteindre le milliard de francs en 2006, l'entreprise de Paudex est devenue l'une des locomotives du groupe alimentaire Nestlé.
En 2002, lorsque Novartis vend Wander (propriétaire notamment de la marque Ovomaltine), tout le monde s'attend à une reprise par Nestlé. Mais le géant de Vevey n'est même pas sur les rangs, et c'est le groupe anglais ABF qui l'emporte.
C'est que Nestlé a senti le vent tourner. En Europe, le temps de la boisson fétiche des skieurs suisses est révolu. La tendance est à d'autres types de produits, comme les capsules Nespresso.
Nespresso, c'est le pari de Nestlé de mettre sur des rails industriels typiquement suisses un produit traditionnel et artisanal typiquement italien.
Lancée en 1986, la petite capsule pourrait atteindre le milliard de francs de chiffres d'affaires en 2006 déjà.Dans le top ten des marques suisses, Nespresso figurait en 2005 parmi celles qui ont le vent en poupe.
Ce n'est certes pas encore une marque traditionnelle, comme Ovo, mais elle remplit toutes les conditions d'une bonne «swiss brand»: propre, chère, associée au luxe, innovative, entièrement produite en Suisse, mais reproductible à l'étranger.
Une vraie star...
Nespresso – qui a su s'offrir l'acteur George Clooney pour sa publicité – a tout d'une star: la touche «lifestyle», le design «premium», l'individualisme, symbolisé par la capsule elle-même.En outre, le lien avec la technologie (les machines à café sont spécialement conçues pour les capsules, mais plusieurs fabricants peuvent fournir des modèles), et un service particulier (les clients forment un «Club») achèvent de personnaliser le produit.
Enfin, le nom est proche de celui de Nescafé, la marque suisse la plus connue au monde, selon le classement 2005 du bureau Interbrand Zintzmeyer & Lux, qui estime sa valeur à 15,2 milliards de francs suisses.
... qui a son prix
A l'achat de la machine, le système Nespresso est meilleur marché que les autres. Mais les capsules ont leur prix: près de 50 centimes pièce, alors qu'un café traditionnel revient à moins de 10 centimes.
C'est un peu comme les imprimantes pour ordinateur: la machine est bon marché, mais le remplissage est cher, et la cartouche (ou la capsule) est incompatible avec les machines des autres marques.
A part quoi les capsules Nespresso ont toutes les qualités d'un bon produit suisse: bien emballées, simples d'emploi et propres - elles dispensent l'utilisateur du fastidieux travail de nettoyage du marc de café.
Elles sont même écologiques: après les critiques qui avaient accompagné le lancement de la marque, Nestlé a organisé leur recyclage. Elle en tire aujourd'hui un avantage concurrentiel par rapport aux autres capsules, souvent en plastique.
Pour faciliter l'expansion mondiale du produit, Nespresso a choisi de confier la fabrication de ses machines à plusieurs constructeurs différents: Turmix, Jura, Miele ou Siemens en Suisse, et d'autres encore à l'étranger. Et à fin 2005, la marque existait déjà dans 35 pays.
Autres temps, autres moeurs
Ce qu'Ovomaltine avait réussi en se présentant comme la boisson des sportifs, Nespresso tente de l'accomplir en se profilant comme un produit «lifestyle».
C'est ainsi que la dégustation d'un café devient un «événement», comme l'attestent les bonnes notes que les dégustateurs indépendants attribuent au produit.
Et les gens du marketing de Nestlé choisissent soigneusement leur mots: les arômes sont des «grands crus» et les magasins des «boutiques», dans lesquelles le client se sent traité comme un prince, par des vendeurs compétents.
La qualité suisse est donc présente en filigrane. Au-delà du seul produit, elle imprègne chaque détail du concept. Et pour son prix, Nespresso est censé offrir au client des avantages que la concurrence est loin de pouvoir égaler.
swissinfo, Alexander Künzle(Traduction de l'allemand: Ariane Gigon Bormann)
Imprimer cet article
Envoyer cet article
Votre commentaire sur cet article
CONTEXTE
Nespresso a été lancé en 1986.
Depuis, son chiffre d'affaires croît chaque année de 30%.En 2005, l'augmentation a même été de 36%, à 819 millions de francs suisses.
Pour 2006, les ventes devraient dépasser le milliard.Actuellement, les capsules sont toutes fabriquées à l'usine d'Orbe, dans le canton de Vaud.
Nespresso va investir au moins 100 millions de francs dans une deuxième usine, à Avenches, toujours dans le canton de Vaud, qui doit être opérationnelle en 2008.L'objectif est d'atteindre les deux milliards de francs de chiffre d'affaires en 2010.
Nespresso emploie actuellement près de 1350 personnes, y compris le marketing et les services spécifiques à la marque. Et il y en aura environ 200 de plus, d'ici 2010.
FAITS MARQUANTS
Le système Nespresso est aujourd'hui implanté dans 35 pays. Les prochaines étapes sont l'Europe de l'Est, l'Amérique du Sud et l'Asie.
Plusieurs fabricants peuvent construire des machines Nespresso, pour autant qu'ils respectent certaines normes. La capsule est donc utilisable sur différentes machines.
Par contre, elle n'entre pas dans les machines conçues pour d'autres marques de capsules. Inversement, les capsules de la concurrence n'entrent pas dans les machines Nespresso.
On ne trouve pas les capsules Nespresso dans les grands magasins. On les commande par téléphone ou sur internet ou on les achète dans les boutiques idoines.
LIENS
Nespresso
vendredi 24 novembre 2006
Les pingouins délogent James Bond
mercredi 15 novembre 2006
Tirs croisés dans la petite lucarne entre Swisscom et Cablecom
LIEN
* Site de Cablecom
TV NUMÉRIQUE Début novembre, le géant bleu lançait sa TV par internet, taquinant les câblo-opérateurs sur leur terrain. Premier visé, Cablecom a répliqué hier en cassant les prix.
NICOLAS BERLIE
Publié le 15 novembre 2006
DR- DIRECTEUR: Claude Hildenbrand, directeur de Cablecom pour la Suisse romande, estime que leur «offre est moins chère que celle de Swisscom». L’offre de télévision analogique de Cablecom devient toutefois nettement moins intéressante.
C' est ce qu'on appelle une réponse du berger à la bergère, cinglante. Il y a quelques jours à peine, Swisscom lançait Bluewin TV, faisant passer la «petite lucarne» par le fil du téléphone: plus de cent chaînes pour 29 francs par mois. Principal concurrent, le câblo-opérateur Cablecom a réagi hier, en annonçant une substantielle baisse de prix pour son offre de télévision numérique par le câble, effective dès le mois d'avril.
Cent chaînes pour une thune… ou presque
Première salve avec un abonnement à 6 francs par mois pour son récepteur numérique (15 francs actuellement). L'engin sera «livré» avec un bouquet de base d'une centaine de chaînes. Par contre, il n'a pas de disque dur, et ne permettra donc pas d'enregistrer des émissions, contrairement à Bluewin TV.
Qu'à cela ne tienne: la baisse touche aussi le décodeur enregistreur de Cablecom. Sa location coûte 25 francs par mois actuellement, elle ne coûtera plus que 20 francs en avril. C'est sensiblement moins que l'offre Bluewin TV, pour un produit cette fois grosso modo équivalent.
«Notre offre est moins chère que celle de Swisscom, quelle que soit la base de comparaison», estime Claude Hildenbrand, directeur de Cablecom pour la Suisse romande. Certes, il y a un surcoût, il faut être abonné au téléréseau (22,60 francs). Mais c'est aussi le cas de Bluewin TV, qui exige un raccordement fixe et une connexion ADSL (un surcoût de 34,25 francs, au moins).
Petit détail agaçant, les personnes déjà équipées de décodeurs Cablecom devront s'annoncer pour profiter des nouveaux tarifs.
Histoire de vaincre les dernières réticences, le câblo-opérateur propose une installation gratuite pour les personnes dès 65 ans, pas toujours à l'aise dans le monde binaire.
D'ailleurs la Suisse accuse un net retard sur ses voisins: la pénétration de la TV numérique n'y est que de 7%, contre 40% en moyenne dans l'UE. «La faute à une offre analogique extrêmement riche», explique Claude Hildenbrand. Le câblo-opérateur recense tout de même 20 000 utilisateurs de son décodeur numérique en Suisse romande, soit environ 8% de sa clientèle.
Analogique, le chant du cygne
Pourtant, il faudra s'y faire. Les jours de la «TV de papa» sont comptés, et l'avenir appartient au binaire: quatre à six chaînes analogiques vont disparaître du câble d'ici à la fin 2007, quatre autres à la fin 2008. Le robinet analogique sera définitivement fermé aux alentours de 2010, 2012.
«Il y a l'argument de la qualité, mais c'est surtout une question de capacité: une chaîne numérique utilise huit fois moins d'espace sur un canal qu'une chaîne analogique.» Cablecom fait donc de la place, afin de doper son offre de programmes, de bouquets thématiques - les Suisses sont très demandeurs - et de préparer le passage à la HDTV: la télévision haute définition est particulièrement gourmande en bande passante.
Le câblo-opérateur planifie d'ailleurs le lancement de la HDTV pour le deuxième semestre 2007, en même temps que son offre de vidéo à la demande.
La bergère contre-attaque
Cablecom appuie sur le champignon. Et Swisscom? «Concernant Bluewin TV, on est très satisfaits du retour, relève Christian Neuhaus, porte-parole du géant bleu. Et on ne va pas se lancer dans une guerre des prix pour l'instant.» Quant aux critiques portant sur la qualité de l'image, apparues sur le forum du site Allo.ch, il s'étonne: «Nous n'avons commencé que lundi à installer Bluewin TV chez nos clients. Je ne vois pas comment quelqu'un peut dire si la qualité est bonne ou mauvaise…»
http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/archives/cablecom_contre_attaque.edition=ls.html
• L'opérateur téléphonique lance Bluewin TV, concurrente de la télévision via le câble.
• Cent chaînes de télévision sont disponibles dès aujourd'hui et près de 400 films offerts à la demande.
Anouch Seydtaghia, Zurich
Mercredi 1 novembre 2006
«La Bluewin TV box va démarrer, cela peut prendre quelques minutes». L'orateur de Swisscom blêmit soudain, alors que le message affiché sur l'écran géant provoque des éclats de rire dans la salle. Au bout de trente secondes, l'image apparaît enfin. Annoncé depuis près de deux ans, le service de télévision est disponible depuis aujourd'hui, via la ligne téléphonique. L'opérateur offre ainsi une véritable alternative au service des câblo-opérateurs, avec de nombreuses fonctions nouvelles. Le point sur ce service révolutionnaire en dix questions.
• En quoi consiste Bluewin TV?
Dès aujourd'hui, Swisscom propose 100 chaînes de télévision, plus de 30 chaînes payantes supplémentaires (Teleclub et Canal+) et 400 films à la demande, le tout sur son téléviseur de salon - et pas sur son ordinateur. L'opérateur propose aussi des retransmissions sportives exclusives (lire ci-contre). L'opérateur offre aussi 70 chaînes de radio.
• De quelles chaînes TV s'agit-il?
Toutes les chaînes nationales suisses, de nombreuses TV régionales, et en tout 28 programmes en français. Sont également comprises des chaînes anglaises, américaines, expagnoles, italiennes, etc. A titre de comparaison, l'offre de base des câblo-opérateurs comprend une cinquantaine de chaînes. Swisscom propose en plus, pour un abonnement annexe, quatre bouquets Teleclub (basic, family, sport et movie), comprenant chacun entre 3 et 14 chaînes, et un bouquet Canal+ (normal, décalé, cinéma, sport, high-tech).
• En quoi consiste la vidéo à la demande?
Plus besoin d'aller au vidéo-club: en deux secondes démarre l'un des 400 films à choix en français. Il est possible de visionner gratuitement un résumé et en bande-annonce, puis de les louer pendant 24 heures. Des documentaires sont aussi proposés.
• Quelles fonctions supplémentaires sont-elles proposées?
Bluewin TV comprend un guide électronique des programmes très bien réalisé, qui permet de programmer des enregistrements en deux clics sur sa télécommande. Il est possible d'enregistrer 100 heures de programmes sur l'appareil de Bluewin TV, doté d'un disque dur de 160 Go. Mais il n'est pas possible de les exporter vers un ordinateur, par exemple. La fonction «timeshift» permet de mettre en «pause» une émission en direct, puis de la suivre en léger différé. Il est aussi possible de programmer des enregistrements via Internet ou son téléphone mobile du réseau... Swisscom, bien évidemment!
• Combien coûte le service de base?
Sortez vos calculatrices! Comptez 29 francs par mois pour les 100 chaînes TV (plus 1,05 de taxes), les 70 chaînes de radio et le guide électronique des programmes. Ajoutez-y les 25,25 francs mensuels pour le raccordement Swisscom, plus un abonnement ADSL obligatoire (dès 9 francs francs par mois). A noter qu'il n'y a aucun rapport entre l'ADSL et le service de télévision - Swisscom cherche juste à capter davantage de clients pour Internet! Ce n'est pas tout: Swisscom facture 95 francs pour la mise en service et l'installation du matériel.
• Quel est le prix des services annexes?
Comptez 48 francs supplémentaires par mois pour le bouquet Canal+, et dès 29,90 francs pour un bouquet Teleclub. Pour la vidéo à la demande, les nouveaux films coûtent 6 francs, les plus anciens 3,50 francs, les documentaires 2,50 francs.
• Quelles sont les conditions pour profiter de Bluewin TV?
Disposer d'un raccordement téléphonique Swisscom et d'une liaison ADSL Swisscom. Ceux qui possèdent l'ADSL chez Sunrise ou Tele2 devront attendre l'année prochaine, ou plus tard. Il faut aussi que le raccordement téléphonique ne se trouve pas trop loin d'un central Swisscom (à vérifier sur http://www.bluewin.ch). Actuellement, 75% des ménages peuvent avoir accès à Bluewin TV, et Swisscom poursuit l'amélioration de son réseau.
• Quel est le matériel mis à disposition?
Une machine deux fois plus épaisse qu'un lecteur DVD et une télécommande. Attention: dans la plupart des cas, des fils devront être tirés entre votre prise téléphonique et l'appareil de Bluewin TV. Dans un second temps, une liaison sans fil sera proposée.
• Quels défauts comporte a priori Bluewin TV?
La machine met plusieurs minutes à s'allumer. Il est obligatoire d'être client Swisscom pour la téléphonie et l'ADSL pour profiter de Bluewin TV. Et il risque d'y avoir davantage de câbles dans le salon, souvent éloigné de la prise téléphonique.
• Que penser de Bluewin TV face aux offres de Cablecom?
La comparaison des prix n'est pas évidente (voir l'infographie en bas à gauche) Le service de Swisscom inclut un système de vidéo à la demande que n'offre pas encore Cablecom. Par contre, Cablecom propose des tarifs de communications téléphoniques nettement plus bas. Il faut donc estimer précisément ses besoins avant d'opter à 100% pour un câblo-opérateur ou pour Swisscom.
Les amateurs de sport seront gâtés
Anouch Seydtaghia
Swisscom l'a bien compris: ce qui scotche les téléspectateurs devant le petit écran, ce sont surtout les retransmissions d'événements sportifs. L'opérateur propose dès aujourd'hui une offre de choix.
HOCKEY
Concernant le hockey, Bluewin TV retransmettra quatre matches par tour du championnat suisse de hockey sur glace de Ligue A, ainsi que tous les matches des play-offs. Le visionnement de chaque match coûtera 1 franc. Lorsque Bluewin TV choisira de montrer des matches avec uniquement des équipes alémaniques... les commentaires ne seront qu'en allemand. Mais lors d'un Gottéron-Servette, le commentaire sera effectué en français. Philippe Ducarroz sera le commentateur vedette pour la Suisse romande.
FOOTBALL
S'agissant du football, Bluewin TV montrera en direct deux matches par tour de l'Axpo Super League, et ce sera une offre complémentaire de celle de la SSR. Là encore, les commentaires dépendront des équipes en jeu. De plus, Bluewin TV retransmettra tous les matches de l'UEFA Champions League par journée (soit actuellement huit par soir de compétition). Les commentaires dépendront fortement des équipes en lice. De plus, tous les matches de Bundesliga (le championnat de football allemand) seront retransmis. Et là encore, le tarif sera de 1 franc par match.
PACKS SUPPLÉMENTAIRES
Les grands amateurs de sport à la TV sont incités par Swisscom à souscrire au paquet supplémentaire Teleclub Sports. Il comprend 14 chaînes de sport et coûte 14,90 francs par mois, mais il ne peut être commandé qu'en collaboration avec le paquet Teleclub Basic (3 chaînes, 29,90 francs par mois)...
CHAÎNES «OFFERTES»
A noter que parmi la centaine de chaînes incluses dans l'offre de base de Bluewin TV figurent plusieurs programmes dédiés au sport, tel Eurosport France, Rai Sport ou encore The Golf Channel.
Retour au sommet de la page
«La vidéo à la demande sera un sérieux atout»
Interview de Carsten Schloter, directeur de Swisscom.
Anouch Seydtaghia
Le Temps: Bluewin TV est lancé avec un an de retard. Tout cela à cause de Microsoft?
Carsten Schloter: Non, pas uniquement. Microsoft a certes eu des difficultés avec ses logiciels, mais l'ensemble du système est complexe. Nous avons aussi poursuivi des développements avec Cisco pour le décodeur et Alcatel pour le réseau.
- La majorité des téléspectateurs est satisfaite de la télévision par le câble. Comment les inciter à changer?
- Certains ne sont pas contents des offres actuelles. Et nous avons de sérieux atouts, comme la vidéo à la demande. Notre offre sportive est aussi incomparable.
- Certains ne seront pas enthousiastes à l'idée de voir un câble entre la prise téléphonique et le salon...
- Justement, nos techniciens se chargeront de rendre cette installation aussi discrète que possible, et ce pour un prix forfaitaire de 95 francs.
- Vous ne proposez que 400 films à la demande. Pourquoi si peu?
- C'est déjà nettement plus que dans un magasin de location de DVD. Et nous allons élargir notre offre.
- Pourquoi ne pas proposer l'ensemble de vos services sur une seule facture?
- Ce sera bientôt le cas, lorsque le dernier kilomètre sera libéralisé. Nous pourrons alors véritablement lancer des offres combinées.
- Swisscom est l'un des premiers opérateurs à se lancer dans la télévision via Internet. Pensez-vous pouvoir exporter votre savoir-faire?
- Nous sommes régulièrement en discussion avec Deutsche Telekom et AT & T, par exemple. Mais nous ne pensons pas revendre ce nouveau service à l'étranger.
- Quels ont été les investissements nécessaires pour Bluewin TV?
- Environ 600 millions de francs pour l'amélioration de notre réseau en VDSL - un investissement qui profite bien entendu à l'Internet à haut débit. Et plusieurs dizaines de millions de francs pour Bluewin TV plus spécifiquement.
http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=192825
lundi 13 novembre 2006
Une 4è chaine sur la DRS
Die SRG plant einen Kinderkanal für das Schweizer Fernsehen
Abends rätoromanisches Programm
Ab 2008 soll das Schweizer Fernsehen nach Plänen der SRG einen vierten Kanal in Betrieb nehmen, der ein Programm für Kinder ausstrahlt. Am Abend würde der Sendeplatz für Televisiun Rumantscha zur Verfügung stehen.
Heidi Gmür, Francesco Benini
Neben SF 1, SF zwei und SF Info soll es in der Deutschschweiz schon bald einen neuen, vierten Kanal geben. Die SRG plant einen separaten Kinderkanal, der zugleich als Sendeplatz für rätoromanische Programme dienen würde. «Tagsüber würde der Kanal für Kinder- und Jugendsendungen zur Verfügung stehen, abends für das Televisiun Rumantscha», bestätigt SRG- Sprecher Simon Meyer auf Anfrage. Er betont, dass sich der zusätzliche Kanal erst in Planung befinde. Ob und wann er realisiert werde, könne erst entschieden werden, wenn Klarheit herrsche über die finanzielle Situation der SRG. «Das ist erst dann der Fall, wenn der Bundesrat über eine allfällige Gebührenanpassung entschieden hat.» Und diesen Entscheid erwarte man erst im kommenden Jahr. Erst dann würde man auch ein Gesuch um eine entsprechende Anpassung der Konzession beantragen. Zudem müsste das Projekt auch noch intern genehmigt werden.
Trotzdem ist dieser Leistungsausbau Teil des bereits publizierten, 100-seitigen Gebührenantrags der SRG. Er figuriert versteckt unter der Abkürzung «SF KIKA/Kanal TvR». Und obschon das Projekt laut Meyer von einer Realisierung weit entfernt ist, wird für den neuen Kanal ein jährlicher, zusätzlicher Mittelbedarf von zwei Millionen Franken bereits ab 2007 veranschlagt. In den kurzen Erläuterungen zu diesem Leistungsausbau wird der Kinderkanal mit keinem Wort erwähnt, sondern nur auf die Entwicklung des rätoromanischen Programms eingegangen: «Ein eigener Kanal im Channel-Sharing mit SF eröffnet neue Möglichkeiten für eine massvolle, sprach- und kulturpolitisch erwünschte Entwicklung der Televisiun Rumantscha TvR.»
Unabhängig von der Einführung eines Kinderkanals startet das Schweizer Fernsehen ab Januar 2007 neue Kinderprogramme auf SF zwei, die unter der Bezeichnung «SF tubii» laufen. Ein eigener Kinderkanal brächte dem Schweizer Fernsehen den Vorteil, dass ab 2008 der zweite Kanal am Vorabend vermehrt Serien ausstrahlen könnte, die ein junges Publikum, aber keine kleinen Kinder ansprechen. Für die ganz jungen Zuschauer gäbe es dann den Kinderkanal. SF 1 für Erwachsene, SF zwei für Jugendliche, der Kinderkanal für Kinder - das Schweizer Fernsehen wäre in der Lage, die einzelnen Altersgruppen gezielter zu bedienen.
Laut SF-Mediensprecher Urs Durrer würde das Schweizer Fernsehen eine Zusammenarbeit mit dem Kinderkanal von ARD und ZDF anstreben, falls das Projekt realisiert wird. Der deutsche Kinderkanal Kika wird in der Schweiz tagsüber auf dem Sendeplatz des Kulturkanals Arte ausgestrahlt. Neben Kika buhlt vor allem der Sender Super RTL um die Gunst der Kleinsten unter dem Fernsehpublikum.
Bernard Cathomas, Direktor von «Radio e Televisiun Rumantscha», hofft, dass das Projekt umgesetzt wird. «Es würde beiden etwas nützen, dem Schweizer Fernsehen und den Rätoromanen», erklärt er. Das romanische Fernsehen würde sein Programm leicht ausbauen und die Sendungen auf dem neuen Kanal abends im Halbstunden- oder Stundentakt wiederholen.
http://www.nzz.ch/2006/11/12/il/articleENJ18.html
dimanche 12 novembre 2006
vendredi 10 novembre 2006
futurs liens
http://www.allo.ch/phpbb2/viewtopic.php?t=8581&highlight=
http://www.gapingmaws.com/index.html
http://game.panlogic.net/
http://www.addictinggames.com/
http://www.qualitedeleau.ch/francais/pagesnav/frames.htm
http://www.allo.ch/phpbb2/viewtopic.php?t=9142&highlight=
jeudi 2 novembre 2006
Internet Explorer 7 disponible en français
http://www.microsoft.com/france/windows/ie/downloads/default.mspx