Casque et ceinture pour tous
ROUTES Attention aux nouvelles règles de circulation! Une série de mesures visant à renforcer la sécurité entre en vigueur demain
GENEVIÈVE COMBY
27 février 2006
Si vous avez manqué le début
» Les «bétaillères» au rancart (Août 2005)
Sur le web
» Office fédéral des routes
Priorité des piétons renforcée, casque et ceinture obligatoires pour tous: il y a du changement sur les routes cette semaine. Dans le but d'améliorer la sécurité, le droit sur la circulation routière a été relifté. Thomas Rohrbach, porte-parole de l'Office fédéral des routes, décortique les principales modifications qui entrent en vigueur demain.
Ceinture de sécurité
Elle est désormais de rigueur dans tous les véhicules qui en sont équipés. Si les passagers d'une automobile étaient déjà censés tous s'attacher, ceux qui prennent place à bord d'un car devront le faire aussi. Même obligation dans les minibus ou dans les bus scolaires. Ces derniers, qu'ils soient munis de banquettes longitudinales ou de sièges, devront impérativement être dotés de ceintures. Les véhicules déjà immatriculés ont toutefois jusqu'à janvier 2010 pour se mettre aux normes. Des exceptions? «Lorsqu'on roule en dessous de 25 km/h ou pour les manoeuvres de stationnement, la ceinture n'est pas obligatoire», précise Thomas Rohrbach. Pour le reste, les contrevenants risquent une amende de 60 fr.
Casque
Toujours plus nombreux, les conducteurs de quads et de trikes - ces nouveaux véhicules de quatre ou trois roues à mi-chemin entre moto et voiture - se retrouvent à la même enseigne que les motards ou les scootéristes et n'échappent plus au port du casque obligatoire. Cela à la campagne comme en ville. «Il y a eu plusieurs accidents, dont certains mortels», justifie Thomas Rohrbach. L'absence de protection se soldera par une amende de 60 fr.
Passages cloutés
Les automobilistes qui ne cèdent pas la priorité aux usagers des passages cloutés, même sans mettre en danger de piétons, pourront être sanctionnés immédiatement d'une amende d'ordre de 140 francs. «Avant, il fallait une dénonciation au juge. La procédure est simplifiée et les contrôles facilités», précise Thomas Rohrbach.
Véhicules lents
Jusqu'à maintenant, il fallait afficher au compteur une vitesse d'au moins 60 km/h pour s'engager sur les autoroutes et les semi-autoroutes. Trop lent pour la fluidité du trafic! Berne a élevé la vitesse minimale à 80 km/h. Les nouveaux «escargots» qui s'aventureraient désormais sur les voies rapides risquent 140 fr. d'amende.
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/casque_et_ceinture.html
Hug! Ce blog reprend mes énigmes, sondages et questions existantielles de 3 forums.Avec, en plus, 2 - 3 bidules repris par-ci par-là.
mardi 28 février 2006
Alonso à Château-d'Oex
Tanière de luxe pour le champion
FERNANDO ALONSO A 24 ans, le champion du monde de F1 s'est offert une résidence à la montagne. Pour l'Espagnol, c'est discrétion et luxe à volonté...
JEAN-MARIE ROLLE
27 février 2006
Sur le web
» Château-d'Oex
» Fernando Alonso
«A Château-d'Oex, il faut compter 10 000 francs le mètre carré pour une résidence de standing», avance Olivier Bovet, directeur de l'Office du tourisme de la région. Lequel ne confirme pas si Fernando Alonso, le champion du monde de F1, a déboursé ce montant pour acquérir son appartement dans la Résidence Alexandra, située idéalement sur les hauteurs du village. Une résidence qui se présente sous la forme de trois chalets divisés en plusieurs appartements.Depuis fin 2004, la star espagnole des circuits, âgée de 24 ans, occupe le plus souvent possible cet appartement de luxe - qui doit faire environ 200 m2 -, et il y emmène famille et amis. Pour l'Asturien, qui gagne des dizaines de millions par année, rien n'est trop beau. «Mais il a surtout choisi Château-d'Oex pour sa discrétion», souligne Olivier Bovet. Qui refuse de voir son coin de pays considéré comme la banlieue chic de Gstaad, éloigné d'à peine quinze minutes en voiture. Il est vrai que, contrairement à certains émirs ou hommes d'affaires de tous pays qui affluent sur Château-d'Oex et font grimper les prix, Alonso ne la joue pas jet-set. Il semble au contraire apprécier certains aspects encore authentiques de la station.Accessible, au dire des commerçants, il boit volontiers le coup dans les bistrots du coin. Ayant ses habitudes à l'Ours, la seule brasserie de la région, il y apprécie la bière, souriant gentiment à ceux qui le reconnaissent. La journée, il fait un peu de sport avec des amis, tennis et bowling notamment.«Ici, on laisse nos hôtes tranquilles», insiste Olivier Bovet. Qui précise que personne n'a revu le champion depuis quelques mois. Comme beaucoup d'hôtes illustres - certains sont ici totalement incognito -, Alonso est souvent sollicité pour promouvoir la station. «Mais il ne veut rien en savoir», regrette le directeur de l'Office du tourisme.
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/taniere_de_luxe_pour.html
FERNANDO ALONSO A 24 ans, le champion du monde de F1 s'est offert une résidence à la montagne. Pour l'Espagnol, c'est discrétion et luxe à volonté...
JEAN-MARIE ROLLE
27 février 2006
Sur le web
» Château-d'Oex
» Fernando Alonso
«A Château-d'Oex, il faut compter 10 000 francs le mètre carré pour une résidence de standing», avance Olivier Bovet, directeur de l'Office du tourisme de la région. Lequel ne confirme pas si Fernando Alonso, le champion du monde de F1, a déboursé ce montant pour acquérir son appartement dans la Résidence Alexandra, située idéalement sur les hauteurs du village. Une résidence qui se présente sous la forme de trois chalets divisés en plusieurs appartements.Depuis fin 2004, la star espagnole des circuits, âgée de 24 ans, occupe le plus souvent possible cet appartement de luxe - qui doit faire environ 200 m2 -, et il y emmène famille et amis. Pour l'Asturien, qui gagne des dizaines de millions par année, rien n'est trop beau. «Mais il a surtout choisi Château-d'Oex pour sa discrétion», souligne Olivier Bovet. Qui refuse de voir son coin de pays considéré comme la banlieue chic de Gstaad, éloigné d'à peine quinze minutes en voiture. Il est vrai que, contrairement à certains émirs ou hommes d'affaires de tous pays qui affluent sur Château-d'Oex et font grimper les prix, Alonso ne la joue pas jet-set. Il semble au contraire apprécier certains aspects encore authentiques de la station.Accessible, au dire des commerçants, il boit volontiers le coup dans les bistrots du coin. Ayant ses habitudes à l'Ours, la seule brasserie de la région, il y apprécie la bière, souriant gentiment à ceux qui le reconnaissent. La journée, il fait un peu de sport avec des amis, tennis et bowling notamment.«Ici, on laisse nos hôtes tranquilles», insiste Olivier Bovet. Qui précise que personne n'a revu le champion depuis quelques mois. Comme beaucoup d'hôtes illustres - certains sont ici totalement incognito -, Alonso est souvent sollicité pour promouvoir la station. «Mais il ne veut rien en savoir», regrette le directeur de l'Office du tourisme.
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/taniere_de_luxe_pour.html
samedi 25 février 2006
Elle accouche à la douane
Elle accouche à la douane
INCROYABLE Un bébé naît dans une voiture, au milieu du poste-frontière
FRÉDÉRIC JULLIARD
24 février 2006
Sur le web
» Aministration fédérale des douanes (AFD)
«La tête du bébé est sortie sur territoire français... et le corps sur territoire suisse!» Frédéric, 32 ans, garde-frontière au poste de Thônex-Vallard, près de Genève, n'avait jamais vu ça: mercredi, une jeune femme a accouché au milieu de la douane!«J'ai vu la voiture arriver du côté français, avec le mari au volant, raconte le garde-frontière. Ils avaient l'air un peu perdus. Quand ils se sont approchés, j'ai vu que la femme était allongée sur le siège passager, déjà en train d'accoucher. On voyait la tête du bébé! Je leur ai fait signe de se parquer, puis j'ai appelé l'ambulance.»Le couple voulait se rendre à l'Hôpital de Genève pour l'accouchement. Il n'en a pas eu le temps. «Par chance, une dame qui se trouvait là par hasard s'est approchée, raconte le garde-frontière. C'était une infirmière! Elle tombait vraiment du ciel...» Le temps que Frédéric appelle les secours, le bébé était né. «C'était un garçon. La dame a accouché pratiquement toute seule!»Quelques minutes après, l'ambulance et le médecin arrivent. «Tout ce qui restait à faire, c'était couper le cordon ombilical. Puis ils ont emmené la mère et l'enfant à l'hôpital.» La maman et son bébé s'y trouvent toujours. Frédéric, lui, ne s'est pas laissé démonter: «J'ai deux filles, c'est un peu mon troisième accouchement! Sur le moment, on ne panique pas. Mais l'émotion ressort après. Je suis très content que tout se soit bien passé.»Heureusement, les gardes-frontière sont formés aux premiers secours. «On n'est pas là seulement pour la répression, rappelle Frédéric, mais aussi pour aider. Evidemment, l'accouchement n'est pas prévu par le règlement!»Au fait, dans quel pays le petit garçon a-t-il vu le jour? «Du côté suisse, répond le garde-frontière. L'accouchement a commencé dans la voiture, en France, mais il s'est terminé à 30 mètres de la frontière. Le bébé est donc officiellement né à Thônex.» C'est certainement le plus jeune frontalier qu'on ait jamais vu!
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/elle_accouche_a_la.html
INCROYABLE Un bébé naît dans une voiture, au milieu du poste-frontière
FRÉDÉRIC JULLIARD
24 février 2006
Sur le web
» Aministration fédérale des douanes (AFD)
«La tête du bébé est sortie sur territoire français... et le corps sur territoire suisse!» Frédéric, 32 ans, garde-frontière au poste de Thônex-Vallard, près de Genève, n'avait jamais vu ça: mercredi, une jeune femme a accouché au milieu de la douane!«J'ai vu la voiture arriver du côté français, avec le mari au volant, raconte le garde-frontière. Ils avaient l'air un peu perdus. Quand ils se sont approchés, j'ai vu que la femme était allongée sur le siège passager, déjà en train d'accoucher. On voyait la tête du bébé! Je leur ai fait signe de se parquer, puis j'ai appelé l'ambulance.»Le couple voulait se rendre à l'Hôpital de Genève pour l'accouchement. Il n'en a pas eu le temps. «Par chance, une dame qui se trouvait là par hasard s'est approchée, raconte le garde-frontière. C'était une infirmière! Elle tombait vraiment du ciel...» Le temps que Frédéric appelle les secours, le bébé était né. «C'était un garçon. La dame a accouché pratiquement toute seule!»Quelques minutes après, l'ambulance et le médecin arrivent. «Tout ce qui restait à faire, c'était couper le cordon ombilical. Puis ils ont emmené la mère et l'enfant à l'hôpital.» La maman et son bébé s'y trouvent toujours. Frédéric, lui, ne s'est pas laissé démonter: «J'ai deux filles, c'est un peu mon troisième accouchement! Sur le moment, on ne panique pas. Mais l'émotion ressort après. Je suis très content que tout se soit bien passé.»Heureusement, les gardes-frontière sont formés aux premiers secours. «On n'est pas là seulement pour la répression, rappelle Frédéric, mais aussi pour aider. Evidemment, l'accouchement n'est pas prévu par le règlement!»Au fait, dans quel pays le petit garçon a-t-il vu le jour? «Du côté suisse, répond le garde-frontière. L'accouchement a commencé dans la voiture, en France, mais il s'est terminé à 30 mètres de la frontière. Le bébé est donc officiellement né à Thônex.» C'est certainement le plus jeune frontalier qu'on ait jamais vu!
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/elle_accouche_a_la.html
Razorback en Suisse
«Ce n’est pas un pirate»
ÉCHANGE DE FICHIERS SUR L’INTERNET - Après l’interpellation d’un Valaisan et la fermeture du serveur de peer-to-peer (P2P) Razorback en Belgique, c’est une bataille mondiale qui s’engage au sujet des droits d’auteur et du téléchargement de fichiers sur l’internet.
JOAKIM FAISS
L’interpellation d'un Valaisan de 35 ans, membre de l’association Razorback, association propriétaire du serveur Razorback2 dédié à l'échange de fichier en peer-to-peer («Le Nouvelliste» d'hier), n'en finit plus de faire des vagues dans le cyberespace.
Mais aussi dans les bureaux d'avocats de l'Europe entière qui se préparent à une lutte peut-être sans précédent dans le domaine du droit d'auteur lié à l'échange de données sur l'internet.
D'un côté, l'industrie du film (avec en l'occurrence une action de l'Association américaine des studios de cinéma) et du disque pour qui les échanges de fichiers sont les seuls responsables d'un important manque à gagner qu'ils chiffrent en milliards de dollars. De l'autre, une communauté d’internautes qui entend battre en brèche un monopole et un modèle économique qu'ils jugent éculé. La bataille ne fait que commencer.
Et Sébastien Fanti, l'avocat sédunois spécialisé en droit des réseaux informatiques et défenseur de celui qui se fait appeler Bile666, croule déjà sous une pluie d'avis de droit de tous horizons: «Des avocats spécialistes internationaux du domaine m'assurent que mon client n'a rien fait d'illicite», relève-t-il. Entretien.
En vertu de quelle loi l'administrateur du serveur Razorback2 a-t-il été interpellé?
En vertu de la loi fédérale sur le droit d'auteur. C'est toujours le même problème. Les plaignants considèrent qu'il y a une violation des droits d'auteurs et que des fichiers illicites auraient pour le moins transité sur ce serveur qui se trouve en Belgique.
Mais il faudra qu'ils viennent nous prouver qu'il y avait quelque chose d'illicite sur ce serveur qui appartient à l’association de droit suisse Razorback et que mon client qui n’est que membre du comité en a eu connaissance. De surcroît, il n’est pas responsable du reste du réseau.
La fermeture du serveur n'empêche pas les échanges de se poursuivre. Avec sa plainte, l'Association américaine des studios de cinéma (MPAA) ne se trompe-t-elle pas de cible?
En l'occurrence, la cible choisie n’est pas opportune. Ce monsieur va s'expliquer. Il a donné à la police tous les documents en sa possession et n'a jamais caché ce qu'il faisait. Sur le P2P, les avis de droit sont très partagés. Pour certains auteurs c'est illégal, pour d'autres pas du tout ou à des conditions restrictives.
Aujourd'hui on ne peut pas dire que mon client a commis quelque chose d'illicite. Et aujourd'hui on le présente comme LE gros pirate. Mais quel pirate? Seule son activité professionnelle l'empêche d'apparaître au grand jour et de s'expliquer.
Selon vous, le terme de pirate n'est pas approprié?
Nous n'avons pas affaire à un pirate, mais à quelqu'un qui n'a jamais caché ce qu'il faisait et qui a une position défendable vis-à-vis des droits d'auteur. Notamment en disant qu'il faut mettre en place un autre système de droits d'auteur. C'est la position actuelle du Parti démocrate-chrétien au niveau national.
On ne va pas taxer les supports vierges tout en y ajoutant une taxe pour le téléchargement. C'est comme pour la photocopieuse. On paie une taxe sur la photocopieuse, mais il ne faut pas ensuite nous faire payer une autre taxe sur chaque livre photocopié.
La bataille est aujourd'hui politique et on y aura droit lors de la prochaine session du Conseil national. Le Tribunal fédéral vient par ailleurs de refuser l’entrée en vigueur d’une redevance sur les lecteurs MP3 notamment et va examiner la légalité du procédé prochainement.
La MPAA se plaint d'un manque à gagner de 5,4 milliards de dollars en 2005, en partie en raison de l'échange de fichiers sur l’internet...
Nous avons des études récentes qui relativisent le lien entre la baisse des ventes de disques et le partage de musique. Il en va de même en ce qui concerne le cinéma. Ce modèle économique lié à un monopole est éculé. Alors tirons-en les conséquences et faisons ce qu'on doit faire.
Donc, selon vous, les administrateurs du serveur Razorback sont innocents...
Non seulement ils sont innocents mais ils n'ont pas été incarcérés. Et on est entre gens de bonne composition et pas face aux vilains pirates que l'on a décrits jusqu'à aujourd'hui. Ils ne sont pas fous non plus et ont demandé des avis de droit dans toute l'Europe pour savoir si leur activité était légale ou non. On ne peut pas leur reprocher de ne pas avoir pris de précautions, que ce soit au niveau légal ou technique (développement et mise en place d’un filtrage par algorithmes, par «hash» en termes techniques). Ce sont des gens consciencieux avec un haut niveau de connaissances. En aucun cas des bidouilleurs.
La MPAA dénonce par ailleurs l'échange de matériel pédophile rendu possible par les réseaux de P2P et traite même Razorback de «menace pour la société».
On ne peut pas reprocher aux gens de ne pas avoir investigué, alors qu'ils n'ont pas le droit de le faire. Si on autorise mon client à traquer les pédophiles sur son réseau il le fait demain matin car il exècre ces gens-là. Mais il faut une décision de justice pour cela.
Peer-to-peer
Comment ça marche?
Xavier Filliez
Le peer-to-peer (abrégé P2P, poste-à-poste, en français, ou point-à-point) est un modèle de réseau informatique. Comme tout réseau, ceux reposant sur le P2P relient des ordinateurs entre eux pour permettre l'échange de données. Tout internaute peut accéder à cette technologie en trois clics de souris, grâce à des interfaces, téléchargeables gratuitement sur le web. L'illustre KazAa est considéré comme un précurseur en la matière. Lui-même est basé sur le modèle de programme d'échanges de fichiers musicaux Napster. Et dans la même lignée, on retrouve les logiciels Emule et Edonkey, cités aujourd'hui dans l'affaire qui implique un administrateur du serveur Razorback.
Installé sur un ordinateur personnel, un programme de ce genre, très simple d'utilisation, permet d'accéder au contenu de tous les ordinateurs connectés en même temps à un serveur (comme Razorback ou des centaines d'autres), et d'échanger des fichiers (musique, films, photos, programmes, etc.). Chaque ordinateur fonctionne donc à la fois comme client et serveur: l'utilisateur accède aux fichiers de ses homologues, et il met également à la disposition de tous les fichiers qu'il souhaite. Techniquement, il suffit d'entrer dans le moteur de recherche de son programme le nom d'un fichier que l'on souhaite se procurer, par exemple le dernier épisode d'une série télévisée à la mode, diffusé la veille aux Etats-Unis.
Le ou les serveurs auxquels vous êtes connecté (Razorback, en l'occurrence) se chargent du reste: pour répondre à la requête, il collectionne les données, parfois sur plusieurs ordinateurs simultanément. Au bout du compte, le fichier de votre série télé préférée peut avoir été assemblé, par bribes de différents fichiers du même film, hébergés sur le PC de plusieurs internautes aux quatre coins de la planète, qui ont chargé l'épisode en question sur leur ordinateur.
Nouvelles fraîches du Web
Razorback, un promoteur du téléchargement légal: au sein de la communauté des adeptes de P2P, nombreux sont ceux qui déplorent la saisie du serveur Razorback pour le rôle qu'il tiendrait dans la promotion du téléchargement légal. Ses administrateurs prônent par exemple le partage de fichiers sous licence libre «creative commons» (inspiré de l'Opensource), ou Jamendo (logiciels et musiques libres).
Données saisies, les utilisateurs seront-ils identifiés? De nombreux internautes s'inquiétaient hier de l'exploitation des données saisies par les autorités belges. Si un journal des connexions est enregistré sur le serveur, l'ensemble des adresses IP des utilisateurs y est stocké, permettant leur identification. Le site spécialisé www.ratiatum.com rassurait les internautes: «Avec un million d'utilisateurs et des dizaines de millions de fichiers échangés, impossible de tenir un carnet des connexions.» Aucune donnée nominative n'y serait stockée.
La police utilise des serveurs Razorback pour pister les internautes: il existe plusieurs serveurs Razorback. Certains sont encore accessibles (identifiables par des particules, 2.2, 2.3, 2.4, 2.5). Selon des informations disponibles sur l’internet, les serveurs précités seraient des serveurs espions utilisés par la police pour poursuivre les utilisateurs.
Un de perdu, dix de retrouvés: la disparition du serveur Razorback ne marque pas l'interruption des téléchargements pour les utilisateurs d'Emule. De nombreux autres serveurs sont en activité, dont un réseau entièrement décentralisé (comme Kad), qui n'a pas besoin de serveurs pour fonctionner.
http://www.lenouvelliste.ch/valais/index.htm
ÉCHANGE DE FICHIERS SUR L’INTERNET - Après l’interpellation d’un Valaisan et la fermeture du serveur de peer-to-peer (P2P) Razorback en Belgique, c’est une bataille mondiale qui s’engage au sujet des droits d’auteur et du téléchargement de fichiers sur l’internet.
JOAKIM FAISS
L’interpellation d'un Valaisan de 35 ans, membre de l’association Razorback, association propriétaire du serveur Razorback2 dédié à l'échange de fichier en peer-to-peer («Le Nouvelliste» d'hier), n'en finit plus de faire des vagues dans le cyberespace.
Mais aussi dans les bureaux d'avocats de l'Europe entière qui se préparent à une lutte peut-être sans précédent dans le domaine du droit d'auteur lié à l'échange de données sur l'internet.
D'un côté, l'industrie du film (avec en l'occurrence une action de l'Association américaine des studios de cinéma) et du disque pour qui les échanges de fichiers sont les seuls responsables d'un important manque à gagner qu'ils chiffrent en milliards de dollars. De l'autre, une communauté d’internautes qui entend battre en brèche un monopole et un modèle économique qu'ils jugent éculé. La bataille ne fait que commencer.
Et Sébastien Fanti, l'avocat sédunois spécialisé en droit des réseaux informatiques et défenseur de celui qui se fait appeler Bile666, croule déjà sous une pluie d'avis de droit de tous horizons: «Des avocats spécialistes internationaux du domaine m'assurent que mon client n'a rien fait d'illicite», relève-t-il. Entretien.
En vertu de quelle loi l'administrateur du serveur Razorback2 a-t-il été interpellé?
En vertu de la loi fédérale sur le droit d'auteur. C'est toujours le même problème. Les plaignants considèrent qu'il y a une violation des droits d'auteurs et que des fichiers illicites auraient pour le moins transité sur ce serveur qui se trouve en Belgique.
Mais il faudra qu'ils viennent nous prouver qu'il y avait quelque chose d'illicite sur ce serveur qui appartient à l’association de droit suisse Razorback et que mon client qui n’est que membre du comité en a eu connaissance. De surcroît, il n’est pas responsable du reste du réseau.
La fermeture du serveur n'empêche pas les échanges de se poursuivre. Avec sa plainte, l'Association américaine des studios de cinéma (MPAA) ne se trompe-t-elle pas de cible?
En l'occurrence, la cible choisie n’est pas opportune. Ce monsieur va s'expliquer. Il a donné à la police tous les documents en sa possession et n'a jamais caché ce qu'il faisait. Sur le P2P, les avis de droit sont très partagés. Pour certains auteurs c'est illégal, pour d'autres pas du tout ou à des conditions restrictives.
Aujourd'hui on ne peut pas dire que mon client a commis quelque chose d'illicite. Et aujourd'hui on le présente comme LE gros pirate. Mais quel pirate? Seule son activité professionnelle l'empêche d'apparaître au grand jour et de s'expliquer.
Selon vous, le terme de pirate n'est pas approprié?
Nous n'avons pas affaire à un pirate, mais à quelqu'un qui n'a jamais caché ce qu'il faisait et qui a une position défendable vis-à-vis des droits d'auteur. Notamment en disant qu'il faut mettre en place un autre système de droits d'auteur. C'est la position actuelle du Parti démocrate-chrétien au niveau national.
On ne va pas taxer les supports vierges tout en y ajoutant une taxe pour le téléchargement. C'est comme pour la photocopieuse. On paie une taxe sur la photocopieuse, mais il ne faut pas ensuite nous faire payer une autre taxe sur chaque livre photocopié.
La bataille est aujourd'hui politique et on y aura droit lors de la prochaine session du Conseil national. Le Tribunal fédéral vient par ailleurs de refuser l’entrée en vigueur d’une redevance sur les lecteurs MP3 notamment et va examiner la légalité du procédé prochainement.
La MPAA se plaint d'un manque à gagner de 5,4 milliards de dollars en 2005, en partie en raison de l'échange de fichiers sur l’internet...
Nous avons des études récentes qui relativisent le lien entre la baisse des ventes de disques et le partage de musique. Il en va de même en ce qui concerne le cinéma. Ce modèle économique lié à un monopole est éculé. Alors tirons-en les conséquences et faisons ce qu'on doit faire.
Donc, selon vous, les administrateurs du serveur Razorback sont innocents...
Non seulement ils sont innocents mais ils n'ont pas été incarcérés. Et on est entre gens de bonne composition et pas face aux vilains pirates que l'on a décrits jusqu'à aujourd'hui. Ils ne sont pas fous non plus et ont demandé des avis de droit dans toute l'Europe pour savoir si leur activité était légale ou non. On ne peut pas leur reprocher de ne pas avoir pris de précautions, que ce soit au niveau légal ou technique (développement et mise en place d’un filtrage par algorithmes, par «hash» en termes techniques). Ce sont des gens consciencieux avec un haut niveau de connaissances. En aucun cas des bidouilleurs.
La MPAA dénonce par ailleurs l'échange de matériel pédophile rendu possible par les réseaux de P2P et traite même Razorback de «menace pour la société».
On ne peut pas reprocher aux gens de ne pas avoir investigué, alors qu'ils n'ont pas le droit de le faire. Si on autorise mon client à traquer les pédophiles sur son réseau il le fait demain matin car il exècre ces gens-là. Mais il faut une décision de justice pour cela.
Peer-to-peer
Comment ça marche?
Xavier Filliez
Le peer-to-peer (abrégé P2P, poste-à-poste, en français, ou point-à-point) est un modèle de réseau informatique. Comme tout réseau, ceux reposant sur le P2P relient des ordinateurs entre eux pour permettre l'échange de données. Tout internaute peut accéder à cette technologie en trois clics de souris, grâce à des interfaces, téléchargeables gratuitement sur le web. L'illustre KazAa est considéré comme un précurseur en la matière. Lui-même est basé sur le modèle de programme d'échanges de fichiers musicaux Napster. Et dans la même lignée, on retrouve les logiciels Emule et Edonkey, cités aujourd'hui dans l'affaire qui implique un administrateur du serveur Razorback.
Installé sur un ordinateur personnel, un programme de ce genre, très simple d'utilisation, permet d'accéder au contenu de tous les ordinateurs connectés en même temps à un serveur (comme Razorback ou des centaines d'autres), et d'échanger des fichiers (musique, films, photos, programmes, etc.). Chaque ordinateur fonctionne donc à la fois comme client et serveur: l'utilisateur accède aux fichiers de ses homologues, et il met également à la disposition de tous les fichiers qu'il souhaite. Techniquement, il suffit d'entrer dans le moteur de recherche de son programme le nom d'un fichier que l'on souhaite se procurer, par exemple le dernier épisode d'une série télévisée à la mode, diffusé la veille aux Etats-Unis.
Le ou les serveurs auxquels vous êtes connecté (Razorback, en l'occurrence) se chargent du reste: pour répondre à la requête, il collectionne les données, parfois sur plusieurs ordinateurs simultanément. Au bout du compte, le fichier de votre série télé préférée peut avoir été assemblé, par bribes de différents fichiers du même film, hébergés sur le PC de plusieurs internautes aux quatre coins de la planète, qui ont chargé l'épisode en question sur leur ordinateur.
Nouvelles fraîches du Web
Razorback, un promoteur du téléchargement légal: au sein de la communauté des adeptes de P2P, nombreux sont ceux qui déplorent la saisie du serveur Razorback pour le rôle qu'il tiendrait dans la promotion du téléchargement légal. Ses administrateurs prônent par exemple le partage de fichiers sous licence libre «creative commons» (inspiré de l'Opensource), ou Jamendo (logiciels et musiques libres).
Données saisies, les utilisateurs seront-ils identifiés? De nombreux internautes s'inquiétaient hier de l'exploitation des données saisies par les autorités belges. Si un journal des connexions est enregistré sur le serveur, l'ensemble des adresses IP des utilisateurs y est stocké, permettant leur identification. Le site spécialisé www.ratiatum.com rassurait les internautes: «Avec un million d'utilisateurs et des dizaines de millions de fichiers échangés, impossible de tenir un carnet des connexions.» Aucune donnée nominative n'y serait stockée.
La police utilise des serveurs Razorback pour pister les internautes: il existe plusieurs serveurs Razorback. Certains sont encore accessibles (identifiables par des particules, 2.2, 2.3, 2.4, 2.5). Selon des informations disponibles sur l’internet, les serveurs précités seraient des serveurs espions utilisés par la police pour poursuivre les utilisateurs.
Un de perdu, dix de retrouvés: la disparition du serveur Razorback ne marque pas l'interruption des téléchargements pour les utilisateurs d'Emule. De nombreux autres serveurs sont en activité, dont un réseau entièrement décentralisé (comme Kad), qui n'a pas besoin de serveurs pour fonctionner.
http://www.lenouvelliste.ch/valais/index.htm
jeudi 23 février 2006
Le WiMax débarque au Lignon
Le WiMax débarque
GENÈVE Le successeur du WiFi, très simple à installer, est testé au Lignon (GE)
FRÉDÉRIC JULLIARD
22 février 2006
Sur le web
» Ville de Genève
» WiMax
» Swisswifi
» TIC
Charles Borner, 74 ans, et Marlyse Schutz, 61 ans, sont des pionniers. Ces habitants du Lignon (GE), qui adorent jouer au bridge sur Internet, sont parmi les premiers Romands à bénéficier d'une petite révolution technologique: le WiMax, Internet sans fil à haut débit.Depuis samedi, deux antennes WiMax arrosent le quartier du Lignon, un groupe d'immeubles réunissant plus de 8000 habitants.Une fois inscrits, les clients reçoivent une antenne réceptrice, de la taille d'une bougie. Il leur suffit de la brancher sur leur ordinateur, et ils peuvent surfer jusqu'à 4 mégas par seconde, soit sept fois plus vite qu'avec l'ADSL standard! Ne nécessitant aucun délai de mise en service, le WiMax pourrait faire de l'ombre au haut-débit traditionnel (ADSL ou câble). Ses avantages sont nombreux: sans fil, il permet de se passer de raccordement téléphonique; le débit théorique atteint 70 mégas par seconde. Et, contrairement à l'ADSL, le débit montant (pour envoyer des documents) est aussi élevé que le descendant.Emission dans un rayon de 50 kilomètresLes antennes WiMax peuvent émettre dans un rayon de 50 km en plein air, contre 1 km à peine pour le WiFi, la technique la plus répandue aujourd'hui. Côté prix, une connexion à 2 Mbps dans les deux sens ne devrait pas dépasser 50 francs par mois. Pour la phase de test, c'est encore moins cher: Marlyse Schutz et Charles Borner paient 200 fr. pour une année! «Grâce à ça, je peux revoir le téléjournal sur Internet, à n'importe quelle heure», se réjouit Marlyse.Trois licences en SuisseLe WiMax du Lignon, lancé conjointement par les entreprises Swisswifi et TIC, est un projet pilote. Pour trouver des antennes partout, il faudra patienter. La Confédération va bientôt attribuer trois licences pour la construction de réseaux WiMax dans toute la Suisse. TIC espère en décrocher une. «Grâce au WiMax, les régions rurales auront enfin accès au haut débit», se réjouit le patron de TIC, Franz Grüter.On pourra bientôt jouer au bridge, depuis n'importe où, avec le monde entier...
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/le_wimax_debarque.html
GENÈVE Le successeur du WiFi, très simple à installer, est testé au Lignon (GE)
FRÉDÉRIC JULLIARD
22 février 2006
Sur le web
» Ville de Genève
» WiMax
» Swisswifi
» TIC
Charles Borner, 74 ans, et Marlyse Schutz, 61 ans, sont des pionniers. Ces habitants du Lignon (GE), qui adorent jouer au bridge sur Internet, sont parmi les premiers Romands à bénéficier d'une petite révolution technologique: le WiMax, Internet sans fil à haut débit.Depuis samedi, deux antennes WiMax arrosent le quartier du Lignon, un groupe d'immeubles réunissant plus de 8000 habitants.Une fois inscrits, les clients reçoivent une antenne réceptrice, de la taille d'une bougie. Il leur suffit de la brancher sur leur ordinateur, et ils peuvent surfer jusqu'à 4 mégas par seconde, soit sept fois plus vite qu'avec l'ADSL standard! Ne nécessitant aucun délai de mise en service, le WiMax pourrait faire de l'ombre au haut-débit traditionnel (ADSL ou câble). Ses avantages sont nombreux: sans fil, il permet de se passer de raccordement téléphonique; le débit théorique atteint 70 mégas par seconde. Et, contrairement à l'ADSL, le débit montant (pour envoyer des documents) est aussi élevé que le descendant.Emission dans un rayon de 50 kilomètresLes antennes WiMax peuvent émettre dans un rayon de 50 km en plein air, contre 1 km à peine pour le WiFi, la technique la plus répandue aujourd'hui. Côté prix, une connexion à 2 Mbps dans les deux sens ne devrait pas dépasser 50 francs par mois. Pour la phase de test, c'est encore moins cher: Marlyse Schutz et Charles Borner paient 200 fr. pour une année! «Grâce à ça, je peux revoir le téléjournal sur Internet, à n'importe quelle heure», se réjouit Marlyse.Trois licences en SuisseLe WiMax du Lignon, lancé conjointement par les entreprises Swisswifi et TIC, est un projet pilote. Pour trouver des antennes partout, il faudra patienter. La Confédération va bientôt attribuer trois licences pour la construction de réseaux WiMax dans toute la Suisse. TIC espère en décrocher une. «Grâce au WiMax, les régions rurales auront enfin accès au haut débit», se réjouit le patron de TIC, Franz Grüter.On pourra bientôt jouer au bridge, depuis n'importe où, avec le monde entier...
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/le_wimax_debarque.html
Natel futé reprend ?
Natel futé: le service reprend dès aujourd'hui
GLAND (VD)
JEAN-MARIE ROLLE
22 février 2006
Si vous avez manqué le début
» «Tout va rentrer dans l'ordre»
Sur le web
» Natel Futé
» Swisscom
Réduit au silence depuis le 13 février suite à un différend commercial qui avait amené Swisscom à ne plus acheminer ses SMS, Natel futé reprend du service aujourd'hui.C'est du moins ce qu'annonce la société de service basée à Gland (VD). Créée en 1999 et occupant une trentaine de personnes, l'entreprise va donc pouvoir indiquer de nouveau à ses quelque 30 000 abonnés la présence, notamment, de radars ou de bouchons. Par un fax relativement laconique, Natel futé précise que le temps durant lequel le service a été suspendu fera l'objet d'une prolongation gratuite de même durée pour tous les abonnés.Sa direction se refuse à tout autre commentaire, notamment sur un arrangement ou pas avec Swisscom, qui lui reprochait dans nos colonnes de ne pas avoir rempli les conditions de paiement prévues au contrat qui les liait.De son côté, le porte-parole de Swisscom, Christian Neuhaus, s'est contenté de répéter hier après-midi «qu'aucun accord n'a été conclu à ce jour avec Natel futé». Lequel a sans doute fait appel à un autre diffuseur dont profiteront ses clients qui paient chaque année entre 180 et 240 francs.
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/natel_fute__le_service.html
GLAND (VD)
JEAN-MARIE ROLLE
22 février 2006
Si vous avez manqué le début
» «Tout va rentrer dans l'ordre»
Sur le web
» Natel Futé
» Swisscom
Réduit au silence depuis le 13 février suite à un différend commercial qui avait amené Swisscom à ne plus acheminer ses SMS, Natel futé reprend du service aujourd'hui.C'est du moins ce qu'annonce la société de service basée à Gland (VD). Créée en 1999 et occupant une trentaine de personnes, l'entreprise va donc pouvoir indiquer de nouveau à ses quelque 30 000 abonnés la présence, notamment, de radars ou de bouchons. Par un fax relativement laconique, Natel futé précise que le temps durant lequel le service a été suspendu fera l'objet d'une prolongation gratuite de même durée pour tous les abonnés.Sa direction se refuse à tout autre commentaire, notamment sur un arrangement ou pas avec Swisscom, qui lui reprochait dans nos colonnes de ne pas avoir rempli les conditions de paiement prévues au contrat qui les liait.De son côté, le porte-parole de Swisscom, Christian Neuhaus, s'est contenté de répéter hier après-midi «qu'aucun accord n'a été conclu à ce jour avec Natel futé». Lequel a sans doute fait appel à un autre diffuseur dont profiteront ses clients qui paient chaque année entre 180 et 240 francs.
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/natel_fute__le_service.html
mercredi 22 février 2006
Natel futé: la suite...
«Tout va rentrer dans l'ordre»
NATEL FUTÉ En conflit avec Swisscom, Natel futé est réduit au silence depuis dix jours. Mais ses responsables promettent un retour à la normale cette semaine
JEAN-MARIE ROLLE
21 février 2006
Si vous avez manqué le début
» «Ils ont coupé nos natels!»
Sur le web
» Natel futé
» Swisscom
» Police cantonale vaudoise
Cela fait maintenant dix jours que Swisscom n'achemine plus les SMS de Natel futé aux 30'000 abonnés de cette société de services. Mais, cette dernière l'a annoncé hier, un retour à la normale est programmé d'ici à samedi, au plus tard. Une solution aurait été trouvée, et pas forcément avec Swisscom...A cause d'un litige commercial avec le géant bleu, Natel futé ne pouvait plus indiquer à ses clients, depuis le 13 février, la présence de radars ou de bouchons. Cette prestation et quelques autres sont facturées entre 180 et 240 francs par année.«Tout va rentrer dans l'ordre. Nous avons trouvé une solution, et je peux vous assurer que notre service reprendra d'ici à la fin de la semaine. Nos clients recevront de nouveau des SMS», a promis hier après-midi Jean-Michel Paux, porte-parole de Natel futé. La société, basée à Gland (VD), emploie une trentaine de personnes.Enfin un accord avec Swisscom? Pas sûr, Jean-Michel Papaux restant très évasif à ce sujet. Du côté du géant bleu, on persiste et signe, tout en laissant la porte ouverte: «A plusieurs reprises, Natel futé n'a pas rempli les conditions de paiement. D'où le blocage dont nous sommes d'ailleurs désolés pour les abonnés», regrette le porte-parole Christian Neuhaus. Lequel poursuit: «Nous nous réservons en outre le droit d'activer la justice pour les fausses informations données par Natel futé concernant notre blocage. Cela dit, si notre client respecte les règles du jeu, nous sommes toujours prêts à collaborer.» Concernant les conditions de la reprise des activités, Natel futé garde le secret pour l'instant. On en saura plus d'ici à la fin de la semaine.Discrétion également concernant la colère montante des abonnés. «Dédommager nos clients pour ces deux semaines sans prestations? Je ne peux rien vous dire en l'état», se contente de dire Jean-Michel Paux.Cela dit, et pour l'anecdote, les radars de la police vaudoise n'ont pas, selon l'un de ses porte-parole, flashé davantage depuis le silence de Natel futé...
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/_tout_va_rentrer_dans.html
NATEL FUTÉ En conflit avec Swisscom, Natel futé est réduit au silence depuis dix jours. Mais ses responsables promettent un retour à la normale cette semaine
JEAN-MARIE ROLLE
21 février 2006
Si vous avez manqué le début
» «Ils ont coupé nos natels!»
Sur le web
» Natel futé
» Swisscom
» Police cantonale vaudoise
Cela fait maintenant dix jours que Swisscom n'achemine plus les SMS de Natel futé aux 30'000 abonnés de cette société de services. Mais, cette dernière l'a annoncé hier, un retour à la normale est programmé d'ici à samedi, au plus tard. Une solution aurait été trouvée, et pas forcément avec Swisscom...A cause d'un litige commercial avec le géant bleu, Natel futé ne pouvait plus indiquer à ses clients, depuis le 13 février, la présence de radars ou de bouchons. Cette prestation et quelques autres sont facturées entre 180 et 240 francs par année.«Tout va rentrer dans l'ordre. Nous avons trouvé une solution, et je peux vous assurer que notre service reprendra d'ici à la fin de la semaine. Nos clients recevront de nouveau des SMS», a promis hier après-midi Jean-Michel Paux, porte-parole de Natel futé. La société, basée à Gland (VD), emploie une trentaine de personnes.Enfin un accord avec Swisscom? Pas sûr, Jean-Michel Papaux restant très évasif à ce sujet. Du côté du géant bleu, on persiste et signe, tout en laissant la porte ouverte: «A plusieurs reprises, Natel futé n'a pas rempli les conditions de paiement. D'où le blocage dont nous sommes d'ailleurs désolés pour les abonnés», regrette le porte-parole Christian Neuhaus. Lequel poursuit: «Nous nous réservons en outre le droit d'activer la justice pour les fausses informations données par Natel futé concernant notre blocage. Cela dit, si notre client respecte les règles du jeu, nous sommes toujours prêts à collaborer.» Concernant les conditions de la reprise des activités, Natel futé garde le secret pour l'instant. On en saura plus d'ici à la fin de la semaine.Discrétion également concernant la colère montante des abonnés. «Dédommager nos clients pour ces deux semaines sans prestations? Je ne peux rien vous dire en l'état», se contente de dire Jean-Michel Paux.Cela dit, et pour l'anecdote, les radars de la police vaudoise n'ont pas, selon l'un de ses porte-parole, flashé davantage depuis le silence de Natel futé...
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/_tout_va_rentrer_dans.html
mardi 21 février 2006
«Ils ont coupé nos natels!»
TÉLÉPHONIE Rien ne va plus entre Swisscom et Natel futé. A cause d'un différend commercial, le géant bleu a même coupé les portables de responsables de Natel futé. En attendant une solution, 30 000 abonnés ne reçoivent plus leurs SMS
JEAN-MARIE ROLLE
20 février 2006
var winPopup = null;
Si vous avez manqué le début
» Natel futé aux abonnés absents
Sur le web
» Natel Futé
» Swisscom
Il y a comme un sérieux blocage entre Swisscom et Natel futé. Depuis maintenant plus d'une semaine, Natel futé ne transmet plus ses SMS, notamment ses infos sur le trafic et les radars. Et les portables des responsables, une dizaine, auraient été coupés...Alors que la société de services déclarait que cette suspension de SMS était due à des «modifications techniques», Swisscom, de son côté, avançait la semaine dernière déjà une autre explication. Christian Neuhaus, son porte-parole, déclarait qu'ils bloquaient l'acheminement des SMS pour des raisons commerciales. D'autres sources évoquaient plus simplement des factures impayées.Réplique immédiate de Natel futé, qui conteste avoir des factures en souffrance. «En revanche, nous étions en train de renégocier notre contrat qui arrivait à terme. La discussion ayant été plusieurs fois repoussée, ils ont tout bloqué», déplore Jean-Michel Paux, porte-parole de la société de services.Hier après-midi ce dernier faisait part de son écoeurement: «Swisscom a même coupé les portables des responsables de Natel futé pour une facture d'environ 4000 francs qui n'était même pas à échéance!» Et de rajouter: «Je n'arrive jamais à joindre le responsable des SMS de chez Swisscom. C'est à croire qu'il m'évite...»«Pour nous, il n'y a pas lieu d'entrer en négociation. Nous attendons toujours le règlement du différend commercial. Ce problème réglé, nous reprendrons l'acheminement des SMS», a répété hier le représentant de Swisscom.Au milieu du conflit: plus de 30 000 abonnés qui ont payé entre 180 et 240 francs leur cotisation annuelle. «C'est une catastrophe, nous recevons des centaines d'appels de clients mécontents», relève Jean-Michel Paux. Qui espère bien trouver rapidement une solution.
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/_ils_ont_coupe_nos.html
TÉLÉPHONIE Rien ne va plus entre Swisscom et Natel futé. A cause d'un différend commercial, le géant bleu a même coupé les portables de responsables de Natel futé. En attendant une solution, 30 000 abonnés ne reçoivent plus leurs SMS
JEAN-MARIE ROLLE
20 février 2006
var winPopup = null;
Si vous avez manqué le début
» Natel futé aux abonnés absents
Sur le web
» Natel Futé
» Swisscom
Il y a comme un sérieux blocage entre Swisscom et Natel futé. Depuis maintenant plus d'une semaine, Natel futé ne transmet plus ses SMS, notamment ses infos sur le trafic et les radars. Et les portables des responsables, une dizaine, auraient été coupés...Alors que la société de services déclarait que cette suspension de SMS était due à des «modifications techniques», Swisscom, de son côté, avançait la semaine dernière déjà une autre explication. Christian Neuhaus, son porte-parole, déclarait qu'ils bloquaient l'acheminement des SMS pour des raisons commerciales. D'autres sources évoquaient plus simplement des factures impayées.Réplique immédiate de Natel futé, qui conteste avoir des factures en souffrance. «En revanche, nous étions en train de renégocier notre contrat qui arrivait à terme. La discussion ayant été plusieurs fois repoussée, ils ont tout bloqué», déplore Jean-Michel Paux, porte-parole de la société de services.Hier après-midi ce dernier faisait part de son écoeurement: «Swisscom a même coupé les portables des responsables de Natel futé pour une facture d'environ 4000 francs qui n'était même pas à échéance!» Et de rajouter: «Je n'arrive jamais à joindre le responsable des SMS de chez Swisscom. C'est à croire qu'il m'évite...»«Pour nous, il n'y a pas lieu d'entrer en négociation. Nous attendons toujours le règlement du différend commercial. Ce problème réglé, nous reprendrons l'acheminement des SMS», a répété hier le représentant de Swisscom.Au milieu du conflit: plus de 30 000 abonnés qui ont payé entre 180 et 240 francs leur cotisation annuelle. «C'est une catastrophe, nous recevons des centaines d'appels de clients mécontents», relève Jean-Michel Paux. Qui espère bien trouver rapidement une solution.
© Le Matin Online
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/_ils_ont_coupe_nos.html
Inscription à :
Articles (Atom)