vendredi 20 février 2009

Mateschitz: Die Teams als Formel-1-Gesellschafter

Mateschitz: Die Teams als Formel-1-Gesellschafter


Salzburg - Der Glaube an die Weltmeister-Qualitäten von Sebastian Vettel im Red Bull und Gedanken über eine Übernahme der Formel 1 durch die Teams: Red-Bull- und Toro-Rosso-Besitzer Dietrich Mateschitz hat in einem Interview der Deutschen Presse-Agentur dpa Stellung bezogen.

Was versprechen Sie sich speziell von Sebastian Vettel und was erwarten Sie vom Team?


Mateschitz: "Sebastian ist sicherlich eines der größten Talente, die wir in unserem Driver Search Programm in den letzten 10 Jahren begleitet haben. Von ihm erwarten wir 100-prozentigen Einsatz, mit all seiner - für sein Alter unglaublichen - Cleverness, Smartheit und Willensstärke. Die Erwartungen ans Team sind die, dass es imstande ist, ihm ein Auto zur Verfügung zu stellen, mit dem er gewinnen kann - man könnte sagen, ein Pendant zu seinem fahrerischen Können."

Glauben Sie, dass Vettel im Red Bull mittelfristig um die Weltmeisterschaft mitfahren kann?

Mateschitz: "Ja. Er hat sicherlich das Potenzial dazu. Und wir werden versuchen, ihm das dazu erforderliche Auto zur Verfügung zu stellen."

Bernie Ecclestone wünscht sich Vettel in einem der Top Teams. Wie lange können sie ihn halten?

Mateschitz: "Wir haben mit Sebastian einen 2-Jahres-Vertrag. Sollten wir nicht imstande sein, ihm ebenfalls ein Top-Auto zur Verfügung zu stellen, werden wir ihm auf seinem Weg zum Weltmeistertitel sicherlich nicht im Wege stehen wollen."

Was fehlt Red Bull und Toro Rosso noch, um die "Großen" zu ärgern?

Mateschitz: "Nicht mehr viel. Für mich ist unser Fahrerduo bei Red Bull eines der stärksten, Adrian Newey hat für diese Saison vielleicht das innovativste und außerordentlichste Auto designed, mit großem Potenzial. Etwas Ungewissheit gibt es noch bezüglich des Motors bzw. der Motorleistung, vor allem im Zusammenhang mit dem KERS-System."

Ihnen gehören zwei Formel-1-Rennställe - wie gehen Sie damit um, dass die Königsklasse außerordentlich von ihrem Engagement abhängig ist?

Mateschitz: "Die F1 ist derzeit insgesamt in einer kritischen Phase: eine Private Equity Company als Besitzer, die weder Expertise noch Passion gegenüber Motorsport hat, sondern ihr Engagement - das liegt in der Natur der Sache - als rein finanzielles und Gewinn maximierendes betrachtet; Automobilhersteller, die in einer globalen Wirtschaftskrise stecken; Sponsoren wie Banken und andere, die nicht minder davon betroffen sind, oder auch Zigarettenfirmen, die immer mehr unter dem Werbeverbot leiden. Jeder dieser Punkte trägt das Seine zur Instabilität bei.

Was schlagen Sie vor?

Mateschitz: "Mein Standpunkt diesbezüglich ist völlig klar: Die Teams sind es, die die gesamte F1 und auch das finanzielle Risiko tragen. Sie sind es, die nicht nur die dafür erforderliche Kompetenz, sondern auch die entsprechende Passion für den Motorsport haben. Es gibt für mich daher nur einen logischen und auch moralisch vertretbaren Gesellschafter für die F1 - und das sind die Teams. Nur dadurch wäre auch langfristig das Bestehen der F1 gesichert, wenn die Teams nicht nur ihren Marketingvalue lukrieren, sondern auch die Assets daran besitzen. Ein von den Teams gemeinsam erarbeitetes Übernahmeangebot wäre ein logischer nächster Schritt."

Rechnet sich die Formel 1 für Sie noch?

Mateschitz: "An sich ja. Je größer der Erfolg, desto eher."

Muss Red Bull in der Formel 1 auch sparen und wenn ja, wie?

Mateschitz: "Alle Teams gemeinsam bemühen sich im Konsens mit der FIA seit Monaten die Kosten signifikant zu senken. Dies ist schon in großem Maße gelungen. Unsere Einsparungsmaßnahmen bewegen sich innerhalb dieser Gesamtmaßnahmen, wie limitierte Anzahl der Testtage, längere Haltbarkeit der Motoren, Restriktionen beim Windkanal etc."

Sind Ihnen angesichts der Kosten Zweifel an ihrem Engagement gekommen?

Mateschitz: "Wenn, dann eher in der Vergangenheit. Die zukünftige Entwicklung wird jedoch diesen teilweise sinnlosen und für das Publikum nicht nachvollziehbaren Overspendings entgegensteuern. Also nein, keine Zweifel an der grundsätzlichen Sinnhaftigkeit unseres Engagements."

War ein Ausstieg wie beim japanischen Automobilhersteller Honda für Sie nie ein Thema?

Mateschitz: "Es gab wahrscheinlich nicht viele Teams, bei denen dies kein Thema gewesen wäre bzw. nach wie vor ist, so auch bei uns."

Hat die Formel 1 durch die beschlossenen Sparmaßnahmen noch rechtzeitig die Kurve bekommen?

Mateschitz: "Momentan sieht es danach aus, wobei es derzeit nur wenig bedarf, um die scheinbare Stabilität wieder ins Wanken zu bringen."

Interview: Jens Marx, dpa

mercredi 4 février 2009

Pétrole : vers un baril à 25 dollars ?

(AOF) - Le prix du pétrole. Rarement un sujet ne laisse place à des avis aussi divergents. Alors que certains analystes sont de plus en plus convaincus que les réductions de production enchaînées par l'Opep porteront leurs fruits et stabiliseront le marché, Morgan Stanley a décidé de publier aujourd'hui une étude aux conclusions iconaclastes.
Pour la célèbre banque d'affaires américaine, et n'en déplaise aux opérateurs pétroliers et aux majors, le rebond de l'or noir n'est pas pour demain. Bien au contraire. Selon les estimations de Morgan Stanley, le baril de brut risque fort de plafonner aux alentours des 35 dollars le baril en moyenne en 2009.
Pire, l'or noir pourrait chuter à un plancher de 25 dollars le baril au deuxième trimestre 2009 en raison de la faiblesse persistante de l'éco nomie mondiale.
La thèse développée par le département de Recherche sur les matières premières de Morgan Stanley est simple : le marché continue de sous-estimer l'ampleur du ralentissement mondial. Mais une fois la gravité de la crise intégrée par le marché pétrolier, le prix du brut entamera réellement sa chute. Affectée par la récession qui frappe les pays occidentaux et le net ralentissement des pays émergents, la demande de
pétrole pourrait dégringoler de 1,5 million de barils par jour en 2009, anticipe Morgan Stanley.
Très embarrassé par l'effondrement des cours du pétrole (-72% en six mois), l'Opep a réduit depuis septembre sa production de plus de quatre millions de barils par jour. L'objectif du cartel : 75 dollars le baril à la fin de l'année. Les paris sont ouverts.
(P-J.L)
(AOF)
EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE
Total est l'une des toutes premières compagnies pétrolières et gazières internationales. Ses activités s'exercent dans plus de 100 pays et couvrent toute la chaîne de l'industrie pétrolière, depuis l'amont (exploration, développement et production de pétrole et de gaz), jusqu'à l'aval (raffinage et distribution des produits pétroliers et commerce international de pétrole brut et de produits). Le quart du chiffre d'affaires du groupe est réalisé en France. Christophe de Margerie a remplacé Thierry Desmarest à la tête du groupe dès le 14 février 2007.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur
- Le " modèle " opérationnel et financier du groupe offre de la visibilité aux investisseurs.
- Le groupe bénéficie d'une structure financière solide.
- Les actionnaires sont bien traités par le groupe tant en termes de dividendes que de rachats d'actions.

Les points faibles de la valeur
- Le groupe est sensible à l'évolution du dollar, lequel est la devise de facturation sur le marché du pétrole. Total est la seule major à publier ses comptes en euros.
- Par rapport aux trois plus importantes sociétés du secteur Exxon, BP, Royal Dutch, la société souffre d'un manque de taille et de diversification géographique.
- Le secteur amont de l'exploration-production n'a pas affiché de bons résultats courant 2006, réalisant de faibles marges. Il faudra sûrement attendre l'horizon 2008 pour que le niveau de la production repasse au dessus de celui de 2004. Total anticipe une production en croissance de 4% par an pour 2006/2010.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR
- Le cours du titre fluctue en fonction de l'évolution à moyen terme du prix du baril de pétrole et du gaz. En effet, d'une manière générale, les perspectives du secteur pétrolier, tant en amont (exploration et production) qu'en aval (raffinage et distribution), dépendent de l'évolution du cours moyen du pétrole brut.
- Les tensions géopolitiques susceptibles d'entraîner des perturbations de la production, ou encore le niveau des réserves stratégiques détenues par les pays consommateurs sont à surveiller.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier
Les compagnies pétrolières sont limitées dans leurs investissements par le regain de nationalisme pétrolier (notamment en Russie, au Venezuela, et en Iran). Après avoir investi 258 milliards de dollars dans des projets pétroliers au cours des trois dernières années, les groupes trouvent aujourd'hui moins de pétrole qu'ils n'en extraient. Depuis deux ans, aucun d'entre eux n'a réussi à renouveler la totalité de ses réserves. Certains groupes envisagent déjà « l'après-pétrole ». Ainsi, Total s'est associé à Suez et Areva pour développer un projet nucléaire à Abu Dhabi.


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Source SIX Telekurs -

mardi 3 février 2009

Les dessous du bug mondial essuyé par Google - Journal du Net > Solutions

Dimanche 1 février 2009, 00h00
Entre 14h30 et 15h25 samedi, le moteur de recherche pointait du doigt l'ensemble des sites Web comme dangereux. Google explique ce bug par une erreur humaine interne.

"Ce site pourrait endommager votre ordinateur". L'ensemble des résultats de recherche proposés par Google étaient accompagnés de ce message entre 14h30 et 15h25 ce samedi 31 janvier 2009. Une alerte publiée en théorie pour les seuls sites susceptibles de représenter une menace de sécurité pour l'internaute. Et ironie du sort, même le site de Google était affublé de la sorte. Le bug s'est limité au moteur de recherche principal, et ne concernait pas le moteur d'actualités.

Quelques minutes après la résolution du problème, Marissa Mayer, vide-présidente de Google, a publié une note sur son blog expliquant l'incident par une erreur humaine tout en incriminant StopBadware.org : un fournisseur de listes de sites dangereux avec lequel le groupe travaille. 30 minutes plus tard, StopBadware.org dénonçait cette mise en cause. Une heure après, Google publiait un mea culpa, reconnaissant être seul responsable.

Il semble en effet que StopBadware.org ne soit pas à l'origine de l'incident. Explication : Google parcours en permanence le Web par le biais d'agents intelligents pour repérer les sites dangereux, que ce soient les sites de phishing ou les malware – générant l'installation de codes malicieux sur le poste de l'internaute. C'est à partir des données issues de cette opération que Google génère ses alertes de sécurité. Ces informations sont ensuite reprises par StopBadware.org qui les exploite pour publier des rapports d'analyse ciblant les directeurs techniques, pour les aider à nettoyer leur site par exemple.

L'erreur aurait eu lieu lors de la mise à jour de cette liste de sites jugés dangereux dans les bases de Google. Les adresses Internet en question auraient été décochées par erreur, et la fonction d'alerte cochée par mégarde pour l'ensemble des URL du moteur de recherche.

Suite à ce mauvais paramétrage, le bug aurait commencé à apparaître entre 14h27 et 14h40. Dans la foulée de sa résolution, il aurait disparu entre 15h10 et 15h25. "C'était clairement une erreur de notre part, et nous sommes désolés pour la gêne occasionnée pour les utilisateurs", a donc reconnu Google, en promettant de tout mettre en œuvre pour qu'un tel problème ne se reproduise pas, notamment par la mise en place de nouveaux points de contrôle. La société a de plus indiqué qu'une enquête plus approfondie était en cours.

Lire aussi l'interview de Nicolas Babin (AT Internet Institute) : "Samedi, les visites générées par Google ont chuté de 90 %"