jeudi 28 juin 2007

Le Temps - temps fort

Le Temps - temps fort


Radio sans limites

Le média radio entame sa révolution Photo: Keystone
• Le Conseil fédéral donne son feu vert à une chaîne d'info en continu. La SSR lance l'offensive du tout numérique, une révolution technique et éditoriale.




Ron Hochuli, Berne
Jeudi 28 juin 2007




Deux nouvelles chaînes de radio, un nouveau support, avant que tous les auditeurs ne soient amenés à changer de poste, dans les années à venir. Le média radio entame sa révolution, avec la décision prise mercredi par le Conseil fédéral. Trois conséquences majeures. D'abord, l'offre sera étendue. Ensuite, d'un point de vue technologique, la radio traditionnelle est appelée à disparaître, au profit d'un véritable instrument multimédia. Enfin, la SSR voit son monopole renforcé, estiment certains élus, ce qui ne manquera pas d'ouvrir un nouveau débat politique autour de sa mission de service public.

A très court terme, le changement s'annonce relativement mineur pour l'auditeur: tout juste bénéficiera-t-il d'une offre légèrement élargie. Le Conseil fédéral a en effet autorisé la SSR à diffuser, dès le 1er novembre, World Radio Switzerland (WRS), héritière de l'actuelle World Radio Geneva. Il s'agira d'une chaîne nationale d'information et de divertissement en anglais, qui nourrira des collaborations avec la BBC pour l'actualité étrangère. Ce programme s'adressera aux résidents anglophones, aux touristes, au personnel diplomatique «et aux nombreux Suisses qui ont des affinités avec l'anglais», explique Gérard Tschopp, directeur de la Radio suisse romande (lire interview). C'est également le 1er novembre que DRS News, radio alémanique d'information en continu, diffusera ses premières émissions.

Ces deux nouvelles chaînes, pour lesquelles la SSR investira 10 millions de francs par an, pourront être captées en FM, puis, dès l'an prochain, sur un nouveau support numérique, le DAB (digital audio broadcasting). Par ce canal, elles ne seront accessibles qu'aux auditeurs disposant d'un récepteur DAB, soit moins de 10000 personnes actuellement en Suisse romande. En effet, aujourd'hui, seul l'Arc lémanique est couvert par le DAB. Et il faudra attendre la fin 2008 pour que l'ensemble du territoire romand soit équipé.

Concrètement, cette technologie permet non seulement de recevoir un nombre quasi illimité de chaînes (l'enjeu des fréquences hertziennes disparaît). Elle offre également une meilleure qualité de son et la possibilité de mettre un programme sur «pause» puis de le reprendre. A terme, il sera en outre possible de diffuser à la fois du son et de l'image (lire ci-dessous).

Si une telle perspective n'est pas réaliste dans un avenir très proche, le traditionnel poste radio pourvu d'une antenne, lui, est bel et bien appelé à disparaître. Et, d'après les plus optimistes, du côté de la SSR, le recyclage du vieux matériel serait à prévoir à un horizon de trois ans.

D'ici là, l'offre en matière radiophonique va s'étoffer davantage encore. Outre les deux nouveaux programmes déjà évoqués, la Radio suisse romande planche actuellement sur deux autres projets: une chaîne d'information en continu francophone devrait voir le jour pendant la période de l'Euro 2008. Un autre canal sera destiné aux enfants. Enfin, dès la semaine prochaine, le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) devrait attribuer une concession à huit nouvelles stations privées, choisies parmi 18 candidatures.

Parmi les parlementaires fédéraux, l'avenir du paysage radiophonique ne manque pas d'alimenter les débats. En effet, avec le DAB, c'est un nouveau questionnement autour du service public qui s'amorce. «La question n'est désormais plus de savoir combien de canaux on doit attribuer au service public, puisque les fréquences seront quasi illimitées. Il faut dorénavant évaluer les contenus», résume Christian Levrat.

Et, aux yeux du socialiste fribourgeois, il est «inadmissible que la SSR se lance dans des produits de niche que peuvent exploiter des privés». Si une chaîne anglaise peut «à la rigueur se justifier», il n'en irait pas de même concernant un programme pour les enfants. Ce d'autant moins qu'à terme, le DAB servira à la fois à la diffusion de sons et d'images. «Or, de nombreuses chaînes de télévision s'adressent déjà à un public jeune», constate le Fribourgeois.

Il affiche également un malaise face à la stratégie d'ensemble de la SSR vis-à-vis du monde politique: «Il y a quelques mois, la SSR exigeait une hausse de la redevance qui a finalement été refusée. Cela ne l'empêche pas, aujourd'hui, d'annoncer des investissements à hauteur de 10 millions de francs pour deux nouvelles chaînes...»

Pour le Fribourgeois, une chose est sûre: il faudra surveiller encore plus étroitement l'évolution de l'offre des chaînes de la SSR et la conformité de cette offre au mandat de service public.

Le son de cloche est similaire chez Georges Theiler. Pour le radical lucernois, une chaîne anglaise publique est «une absurdité». Ce d'autant plus à l'heure où la question de l'intégration des étrangers d'une part et l'éventuelle priorité donnée à l'apprentissage des langues nationales d'autre part figurent à l'agenda politique.

Plus généralement, dénonce Georges Theiler, «c'est comme si l'on avait libéralisé le marché de l'audiovisuel à la concurrence il y a dix ans, pour mieux tuer les indépendants aujourd'hui». Aux yeux du Lucernois, la multiplication des chaînes publiques constitue de facto un frein pour les privés: «Nous sommes face à un monopole d'Etat toujours plus écrasant!»

Pour d'autres élus enfin, «autant accorder une marge de manœuvre conséquente à un service public qui livre des contenus de qualité». Un avis que la SSR a trois ans pour conforter, si elle aspire à se voir octroyer une hausse de la redevance à la prochaine occasion, soit en 2011... année électorale

Le DAB, qu'est-ce que ça change?







Marion Moussadek
Jeudi 28 juin 2007




• Les nouveaux programmes

Deux nouvelles stations de radio s'ajoutent au bouquet DAB exploité jusqu'à présent par la SSR: DRS News, programme d'information continue en Suisse alémanique, et WRS (World Radio Switzerland, anciennement WRG) qui baignera toute la Suisse romande et le Tessin dès novembre. Sans compter les stations privées qui se bousculent au portillon pour profiter du nouveau vecteur: huit outre-Sarine, et sans doute autant côté romand, qui ne devraient pas être opérationnelles avant fin 2008.

• La fréquence

L'auditeur pourra rester branché sur une même radio de Genève à Brigue sans avoir à rechercher sa nouvelle fréquence, puisque le signal est «porté» par une seule et même plateforme numérique. Sauf que les bouquets fonctionnent par régions linguistiques.

• La qualité de la réception

Contrairement aux ondes courtes, le DAB ne supporte pas de «parasites». Pour peu que de la «friture» s'immisce dans la diffusion, le récepteur s'éteint purement et simplement. Ces inconvénients ne devraient intervenir qu'au creux d'une vallée alpine reculée, ou au 3e étage d'un sous-sol.

• Des images et du texte

Pour peu que l'auditeur soit équipé d'un récepteur avec écran, la transmission numérique permet de recevoir ce qu'on appelle dans le jargon «des données associées»: du texte (le titre de la chanson en cours, par exemple) et des images fixes (la pochette de l'album). Pas de clip donc, pour l'instant.

• Combien ça coûte?

Pas de répercussion du coût de la mise en place du réseau sur le consommateur qui devra néanmoins acquérir un récepteur approprié. Plus de 900 types d'appareils existent actuellement, mais les plus sophistiqués ne sont pas encore en vente en Suisse. On trouve néanmoins des baladeurs, des autoradios, des radios-réveils tous équipés de la réception DAB. Exemple de fonctions supplémentaires selon le type d'appareil choisi: touche pause, programmation et enregistrement. A noter que la plupart cumulent les deux types de réception, à l'instar d'un lecteur DVD également doté de l'ancien VHS. Dès 100 francs.

• Combien de temps pour m'adapter?

Le système analogique (ondes courtes FM) et le DAB devraient cohabiter encore dix ans. Le transistor est donc encore d'actualité, pour autant qu'on n'ait envie de goûter ni aux nouveaux programmes, ni à la qualité du son.

• Quelle est la couverture?

Actuellement, la réception DAB qui diffuse les seules radios publiques touche 85% de la population. Au 3e trimestre 2008, elle devrait inonder la Suisse entière.

• Quel est l'avenir du DAB?

Deux générations supérieures au DAB existent déjà. Le DAB+ permet d'agglomérer plus de programmes sur le même bouquet et sera probablement déjà celui de 2008. Le T-DMB, retenu par la France en avril dernier, véhicule également de la vidéo animée. Seul bémol: l'architecture du système est connue, mais les récepteurs ne sont pas encore disponibles.

«L'offre du service public ne peut pas se limiter à une chaîne d'opéra et de musique classique»

Gérard Tschopp Photo: Keystone
Le monopole de la SSR n'est pas renforcé, selon Gérard Tschopp, directeur de la RSR.




Ron Hochuli
Jeudi 28 juin 2007




Le Temps: Il y a quelques mois, la SSR demandait une hausse de la redevance radiotélévision. Bien que celle-ci ait été refusée, vous annoncez la création de nouvelles chaînes. Vous n'êtes pas au bord de l'étouffement, comme vous le prétendiez?

Gérard Tschopp: Il faut garder à l'esprit que la demande de hausse de la redevance ne concernait que deux investissements: une évolution de l'infrastructure technique pour l'extension du DAB. Et, précisément, le développement de World Radio Switzerland (WRS). Le premier projet a été repoussé. Et pour le second, j'ai reçu le soutien de tous mes partenaires. Les Alémaniques de la DRS, les radios tessinoise et romanche de même que Swissinfo ont accepté de racler les fonds de tiroir afin de concrétiser ce projet original. La diminution des budgets, dans les médias, n'empêche pas la créativité. Nous essayons de faire des économies dans les structures et non dans les contenus.

- Le service public se définira précisément, à l'avenir, en termes de contenu. Or, il existe déjà une offre médiatique pour les enfants, et on peut également se demander si une chaîne anglaise a sa place dans le mandat de la SSR...

- Mais où est la chaîne anglaise qui livre des informations suisses? Il y a une demande à la fois d'un public suisse qui a des affinités avec l'anglais et d'un public d'expatriés qui n'a pas, soyons francs, besoin de s'intégrer en Suisse. Mais qui, malgré tout, aspire à connaître notre pays. En outre, cette chaîne améliorera l'image de marque de la Suisse, notamment en termes d'ouverture. Quant aux enfants, ils ont certes Cartoon Network à la TV. Mais nous visons un contenu intelligent, différent d'une approche commerciale. Et même si le privé décidait d'investir ce créneau: le service public doit-il s'arrêter à ce que le privé ne fait pas? Le cas échéant, nous n'aurions qu'une chaîne d'opéra et de musique classique...

- Avec le DAB, la SSR renforce son monopole, en prenant beaucoup d'avance sur les privés, qui ont moins de moyens...

- Cette vision d'expansion monopolistique ne correspond pas à la réalité. Nous nous sommes lancés dans le DAB en 1999. Nous avons jeté de l'argent par les fenêtres pour un résultat médiocre. Précisément parce que nous étions seuls dans ce créneau, sans les privés. Et parce que nous n'avions pas de nouveaux programmes à lancer en parallèle. Le développement du DAB, avec l'arrivée de 18 à 20 nouveaux programmes à la fois publics et privés dans l'année à venir, va permettre à cette technologie de prendre un réel essor en Suisse.

- Le DAB sera un produit multimédia, permettant aussi la diffusion d'images. A long terme, va-t-on vers une fusion entre radios et télévisions du service public?

- La convergence va se développer, parce que le public la souhaite. Jusqu'où ira-t-elle? Peu importe. Ce qui compte, c'est la qualité des contenus. Des contenus attrayants doivent être confectionnés par des professionnels. Des spécialistes de l'écrit sur Internet, d'autres pour le support radiophonique et d'autres encore dans le télévisuel. Et puisqu'il y a des supports différents, des marques différentes devraient subsister. Néanmoins, tout est possible...

http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=210199

samedi 23 juin 2007

FACTS ONLINE - Das Schweizer Nachrichtenmagazin | Wirtschaft

FACTS ONLINE - Das Schweizer Nachrichtenmagazin | Wirtschaft

Der Konkurrenz dreinfunken

wirtschaft25
Aldi Suisse geht in die Offensive: Mit schnellerer Expansion und einem Handy-Angebot will der Harddiscounter Erzrivale Lidl den Markteintritt in der Schweiz erschweren.

Von Andreas Güntert, Daniel Meier

Die Internet-Präsenz ist markiert. Die Geschäftsmodelle sind erprobt. Und jetzt, da der Schweizer Markteintritt von Erzrivale Lidl näher rückt, setzt Aldi Suisse zur Umsetzung neuer Pläne an: In den nächsten Monaten will der Harddiscounter in neuen Geschäftsfeldern Fuss fassen. Konkret sollen hier zu Lande ein Mobilfunk- und ein Digitalfotoangebot etabliert werden. «Aldis Schweizer Anstrengungen», sagt ein Insider, «laufen derzeit auf zwei Dinge hinaus: Stellung festigen, bevor Lidl aufkreuzt. Und die Zahl der Filialen markant erhöhen.»

Mit «Stellung festigen» ist vor allem der Eintritt in Geschäftsfelder gemeint, die Kundenbindung erzeugen. Analog zu Deutschland, wo Aldi unter dem Namen Aldi Talk im Mobilfunk präsent ist, soll auch in der Schweiz «noch im Herbst» ein entsprechendes Angebot lanciert werden, heisst es in Firmenkreisen. In Deutschland arbeitet Aldi mit dem Elektronikunternehmen Medion zusammen; das Mobilfunkangebot zeigt sich im Web unter Medionmobile.de. In der Schweiz seit kurzem registriert: Medionmobile.ch. Den Digital-Fotoservice bietet Aldi in Deutschland unter Aldifotos. de an. In der Schweiz registriert: Aldifotos.ch. Weil Lidl in Deutschland in beiden Feldern ebenfalls aktiv ist, geht es Aldi Suisse wohl darum, hier zu Lande zuerst auf dem Markt präsent zu sein. Von einem solchen Druck will Aldi-Suisse- Sprecher Sven Bradke zwar nichts wissen. Doch die Offensive streitet er nicht ab: «Was in einem Land erfolgreich eingeführt ist, ist auch in anderen Ländern möglich. Weder ein Digitalfoto- noch ein Mobilfunkangebot sind in der Schweiz ausgeschlossen.»

Bald über 50 Aldi-Filialen

Für Ruedi Baer, einen der besten Kenner der Mobilfunkbranche, ist der Markteintritt der Deutschen absehbar: «Aldi sagte von Anfang an, dass man in der Schweiz in den gleichen Bereichen aktiv sein wolle wie in Deutschland, also auch im Mobilfunk.» Aber gerade für dieses Geschäft benötige man eine minimale Anzahl Filialen, sonst funktioniere es nicht, sagt Baer, der die Firma Mobilezone mit 115 Telekomfachgeschäften leitet.

Aldi Suisse vergrössert das Filialnetz derzeit mit Hochdruck. Dieser Tage wurde in Volketswil ZH die 34. Filiale eröffnet, in den nächsten zwei bis drei Monaten kommen neue Läden in Niederlenz AG, Bazenheid SG, Bischofszell SG, Gossau SG, Uznach SG, Kreuzlingen TG und Landquart GR hinzu. Fürs Jahr 2007 rechnet das Frankfurter Detailhandels- Forschungsunternehmen Planet Retail für Aldi in der Schweiz mit einem Umsatz von 400 Millionen Franken in 55 Filialen.

Parallel zum Filialdruck erhöhte Aldi Suisse in den ersten vier Monaten des Jahres die Werbeausgaben massiv und legte ab Mai mit Inseraten in der Sonntagspresse nach. Im Bereich Reisen wird ab August zusätzlich zum derzeitigen zweiwöchentlichen Angebot ein Monatskatalog eingeführt, bestätigt Bradke einen Bericht des Fachmagazins «Schweizer Touristik».

Höchste Priorität aber geniesst die Einführung des Mobilfunkangebots. Aldis Problem: Man trifft auf einen Markt, der den grossen Knall schon im September 2005 erlebt hat. Damals stiegen Migros und Coop ins Handygeschäft ein. Seither schuf das Prepaid-Segment, also die Vorauszahlkarten, einen echten Boom. Per Mitte Juni weist die Migros 360 000 Kunden aus. Damit erhöhte sich die Zahl seit Jahresbeginn nochmals um 20 Prozent.

Aktuell liegt der Minutentarif beim MBudget- Angebot der Migros bei 33 Rappen pro Minute. «Aldi müsste als erster Anbieter unter die Grenze von 30 Rappen pro Minute gehen», sagt Ralph Beyeler. Die Deutschen müssten sich aber auf eine kampfeslustige Migros gefasst machen, glaubt der Telekom-Experte vom Vergleichsdienst Comparis. Beyeler geht davon aus, dass sich der orange Riese von der Swisscom vertraglich hat zusichern lassen, bei jeder Preisrunde sofort nachziehen zu können.

Trotzdem bliebe für einen neuen Anbieter wie Aldi einiges zu holen. Die 600 000 Handy-Kunden von Migros und Coop repräsentieren erst einen Marktanteil von sieben Prozent. Laut Branchenschätzungen nutzen gegen 80 Prozent der Kunden ihr Handy nur für Telefongespräche und SMS. Von neuen Technologien wie schneller Datenübertragung oder Inhaltsdiensten wollen sie nichts wissen. Eine ideale Zielgruppe für eine Firma wie Aldi, die wohl ein Handy-Angebot ohne Schnickschnack in petto hat.

Da der Harddiscounter kein eigenes Mobilfunknetz aufbauen wird, ist er auf die Zusammenarbeit mit einem der drei Schweizer Netzbetreiber angewiesen. Bisher kooperieren die beiden Marktführer Migros und Swisscom sowie die beiden Nummern zwei Coop und Orange. Da liegt eine Allianz mit Sunrise auf der Hand. Sunrise selber mag sich dazu nicht äussern.

Auch Telekom-Profi Ruedi Baer glaubt, dass sich der Harddiscounter und die Nummer drei der Mobilfunker finden könnten: «Am wahrscheinlichsten scheint, dass Aldi mit Sunrise zusammenarbeiten wird.» Dabei schliesst der gewiefte Mobilezone- Chef nicht aus, selbst als Vertriebspartner von Aldi aufzutreten.
AKTIONITIS BEIM BILLIGHEIMER

Autoservice an der Kasse

Trotz selbst verordneter Sortimentskargheit: In jüngster Zeit testen Deutschlands Billigheimer ständig neuartige Aktionen. So bietet etwa Lidl an seinen Kassen in Deutschland Gutscheine für eine Autoinspektion beim Werkstattfilialist A.T.U. an. Tchibo verkaufte Nachhilfeunterricht- Gutscheine, derzeit läuft mit der Hypo- Vereinsbank die Aktion für ein «Girokonto zum Nulltarif». Ziel: Aufmerksamkeit erregen, Leute anlocken, die bei der Sonderaktion zugreifen – und dann den Einkaufswagen mit anderem füllen. Nicht jedes Exklusivangebot aber ist ein Hit: Jüngst bot Lidl als anfangs einziger Verkaufskanal Tickets für Heinos Comeback-Tournee an. Auch wenn der Schlagerbarde dafür an der Lidl- Kasse lächelte: Gemäss «Manager Magazin» setzte Lidl für 50 Konzerte mit 300 000 Plätzen weniger als 10 000 Billette ab.

mardi 19 juin 2007

Du armer Hund - Reportage - Magazin - Sonntagsblick - Blick Online

Du armer Hund - Reportage - Magazin - Sonntagsblick - Blick Online

Du armer Hund

Einst galt er als bester Freund des Menschen. Aber seit habgierige Händler mit ihm schmutzige Geschäfte machen, ist die uralte Freundschaft kaputt. Unsere Reporterin Gabrielle Kleinert kaufte fünf Welpen und liess sie untersuchen. Alle waren krank an Körper oder Seele. Eine haarsträubende Geschichte

Foto: Nik Hunger
Mediziner Flurin Tschuor vom Tierspital Zürich hatte viel zu tun: Vier von fünf gekauften Hunde waren krank und mussten behandelt werden.

Die Reise ins Elend beginnt in Willisau LU. Ich stehe vor der Holztür eines kleinen Hauses, gleich neben dem Bahnhof. Ein massiger Mann öffnet – furchiges Bauerngesicht, grobe Hände, vielleicht 60 Jahre alt. Mürrisch begrüsst er mich: «Na, dann kommen Sie mal mit», und geht wortlos an mir vorbei durch den Garten. Er will mir einen West Highland White Terrier verkaufen. Die Rasse ist bekannt aus Werbespots für edlere Produkte. Doch was ich hier zu sehen bekomme, ist ein Hundegefängnis: Eingesperrt im Gartenschuppen, hinter einem Bretterverschlag, auf blankem Beton hält dieser Mann die Terrier-Mutter und drei Welpen. Die Hündin bellt. Er begrüsst sie mit keinem Wort, sagt nur: «Westies sind nicht anspruchsvoll.» Schlaff liegen die Welpen in einer vergammelten Wanne, machen keinen Mucks. Der Alte fährt mich an: «Westies sind gefragt, entscheiden Sie sich schnell. Nur 1000 Franken.»

Als ich nicht sofort auf den Deal einsteige, führt er mich ins Haus, will mir eine Sheltie-Hündin – bekannt als kleiner Collie – zeigen und prahlt: «Das ist dann ein anderes Kaliber als der Terrier!» Besser hat sie es nicht: Die Hündin liegt unter dem Küchentisch, zwei Welpen an der Seite. «Weg da!», blafft sie der Mann an. Die Hündin duckt sich, kneift den Schwanz ein. Eigentlich müsste sie jetzt ihre Jungen vor mir beschützen – stattdessen verzieht sie sich scheu in die Ecke. Die Welpen kriechen hilflos über die Decke, suchen nach dem warmen Fell der Mutter. Einer ist nur halb so gross wie der andere – eindeutig eine Missbildung. Der Mann dröhnt: «Shelties sind mühsame Hunde. Nur wenn man sie gut erzieht, sind sie normal im Kopf.»

Ich habe genug von diesem Hunde-Jammer und gehe ohne ein Tier zu kaufen. Kopfschüttelnd verabschiedet mich der Alte: «Sie sind ein schwieriger Fall.»

Dieser Mann ist nicht irgendein Hundebesitzer. Er ist – ganz offiziell – Zuchtbuchführer des Schweizerischen Internationalen Hundesport-Verbands IHV. Verbände wie der IHV – wie viele es davon in der Schweiz gibt, weiss keiner – sind ein Sammelbecken für alle Hundeverkäufer, die es nicht in die Schweizerische Kynologische Gesellschaft SKG geschafft haben, von ihr ausgeschlossen wurden oder die strengen Zuchtregeln nicht akzeptieren wollen.

Mein nächster Hund – ein Toypudelwelpe – führt mich nach Madetswil ZH. Ich habe ihn über ein Inserat in der «Tierwelt» gefunden. Hoch über dem Dorf, an einem einsamen Hang steht das Haus der Verkäuferin – es ist ein altes Chalet.

An einem Plastiktisch wartet die Hundeverkäuferin im Trainingsanzug – im Garten. Hausbesuche sind bei ihr verboten. Sie gratuliert: «Einen reinrassigen Toypudel kriegen Sie nirgendwo billiger.» Dann übergibt sie mir den Welpen, er heisst Rolli von Jennyland.

Müde liegt Rolli in meinen Armen, sein Fell ist voller Schorf. Die Frau: «Das ist normal bei einem kleinen Hund.» Und weiter: «Ich verkaufe keine kranken Tiere. Da würde ich mich ja selber bescheissen.» Ich zahle den vereinbarten Preis von 1575 Franken, die Frau schiebt den Kaufvertrag über den Tisch, steckt das Geld ins Portemonnaie und zeigt die Ahnentafel der Pudelmutter: Alle Vorfahren von Rolli stammen aus Tschechien. Er soll in der Schweiz geboren sein. Ob das stimmt, weiss ich nicht.

Und dann – Zufall? Die Unterschrift auf der Ahnentafel stammt vom «Zuchtbuchführer» – dem Mann, der Shelties unter dem Küchentisch produziert. Von der SKG will die selbsternannte Pudelzüchterin nichts wissen: «Die machen viele Dinge falsch, haben ganz schlechte Hunde. Bei denen möchte ich nie Mitglied sein.»

Rolli ist krank, voller Milben und Parasiten. Zum Spielen und Tollen fehlt ihm die Kraft, er gibt keinen Laut von sich. Auf schnellstem Weg bringe ich ihn ins Tierspital der Universität Zürich, zu Flurin Tschuor – der Tiermediziner prüfte jeden der Welpen, die ich während meiner Recherche kaufte, auf Herz und Nieren. Rolli bleibt vier Tage in Quarantäne.

Merkwürdig: Kaufvertrag und Impfpass tragen die gleiche Handschrift – ob Züchterin und Tierarzt ein und dieselbe Person sind? Nein. Der Impfausweis verrät den Namen des Arztes: Es ist Gabor Bilkei. Wegen eines Tötungsdelikts sass der Veterinär jahrelang im Gefängnis, führt nach Verbüssung von zwei Dritteln der Strafe jetzt wieder eine Praxis in Dübendorf ZH. Er hat meinen Welpen geimpft und den Impfpass wahrscheinlich von der Züchterin selbst ausfüllen lassen. Mir ist ein wenig flau, als ich Bilkei anrufe, um die Sache mit meinem kranken Rolli zu klären. «Das ist bei Tieren dieser Züchterin nichts Aussergewöhnliches», speist er mich ab. Und dann: «Ist doch schön, dass Ihr Hund keine Würmer hat!»

Weiter geht meine Reise durch das Schweizer Hundeelend. Im Emmental besuche ich einen Bauern, der sich auf Labradors spezialisiert hat. In einem früheren Kuhstall hält er sieben Hündinnen, «Wiiber», wie er sie nennt. Weit weg von den Muttertieren, hinter Gittern und auf grobem Stroh, fünf Welpen: feines Fell, grosse Augen, nicht älter als fünf Wochen. Für die Kleinen hängt eine Wärmelampe von der Decke – dabei wäre Mutterliebe so wichtig für sie. Besser wird der Mann seine Kälber früher auch nicht gehalten haben. Ein «Hundeli» verkauft er ohne Stammbaum zum Preis von 700 Franken. Dem SKG will er nicht angehören. «Züchten ist nicht so schwer», sagt der Hundebauer.

Züchten heisst nicht vermehren, sondern die Rasse verbessern – so sagen es die Regeln der SKG. Seinen Mitgliedern schaut der Verband streng auf die Finger: Zuchtstätten werden regelmässig kontrolliert, Elterntiere einer Zuchtzulassungs-Prüfung unterzogen. Eine Hündin darf in zwei Jahren nur zweimal werfen. Jeder Wurf wird geprüft und registriert; das Jungtier darf erst nach wiederholter Entwurmung und Impfung abgegeben werden – frühstens in der neunten Lebenswoche.

Doch der Hundehandel ist ein lukratives Geschäft: In der Schweiz lebt rund eine halbe Million Tiere, 100 000 davon reinrassig mit Stammbaum. Solche Welpen kosten zwischen 1500 und 2500 Franken das Stück, ohne Stammbaum immer noch 1000 Franken. Mit fünf bis sieben Muttertieren kommt ein gewissenloser Hundeproduzent locker auf mehrere Zehntausend Franken im Jahr. So nennt sich noch schnell einer «Züchter», der mit Massenproduktion nur das schnelle Geld machen will.

Die schlimmsten Hundefabriken aber liegen in den östlichen Mitgliedsländern der EU. In ausrangierten Schweineställen werden ganze Armeen von Muttertieren wie Gebärmaschinen gehalten. Gnadenbrot gibts für diese Hunde keins: Wer ausgedient hat, wird mit Eisenstangen erschlagen oder ertränkt. Seit Öffnung der Grenzen wird der Schweizer Markt mit Billig-Welpen aus diesen brutalen Hundeproduktionsstätten überschwemmt – mit Tieren, die von Anfang an nur schlechte Erfahrungen mit Menschen gemacht haben, vielfach verhaltensgestört sind. Hierzulande gelten sie dann als «Problemhunde» – im schlimmsten Fall, wenn sie Menschen angreifen, werden sie eingeschläfert.

Der Kauf solcher Hunde ist kein Problem: Im Internet finde ich allein für die Schweiz sechs Websites mit Inseraten von Händlern aus dem Osten. «Ich habe sehr schönes Siberian Husky Welpe zu verkaufen mit Stammbaum», lese ich an einem Abend unter www.bazarclick.ch. Und: «Ich kann an Grenze bringen, kostet 360 Euro.» Ein reinrassiger Husky mit Ahnentafel für 540 Franken? Das muss ein Hundehändler sein. Ich bestelle.

Den Husky kaufe ich sozusagen bei Mc Donalds in Weil am Rhein (D). Dort haben mich die Typen hinbestellt, für Samstagabend, 23 Uhr. Das Logo mit den Neon-Bögen leuchtet über dem Parkplatz. In der vierten Reihe ein dunkler Škoda: polnisches Kennzeichen.

Zwei Männer sitzen rauchend hinter heruntergekurbelten Scheiben: die Hundehändler. Ich gehe auf den Wagen zu, der ältere steigt aus. Er sieht müde aus. Grusslos fragt er: «Hund bestellt?» und deutet mit dem Kinn auf die Rückbank. Zwei Welpen mit hellblauen Augen und dichtem weiss-schwarzen Fell kauern ängstlich aneinandergepresst auf einer zerschlissenen Wolldecke. Der dritte hat sich auf dem Autoboden verdrückt. Kein Wasser, kein Futter, keine Transportbox. Es stinkt nach Kot und Urin, nach abgestandenem Aschenbecher. Die Tiere sind verstört.

Der Alte greift durch das Fenster, will den ersten packen. Der Welpe duckt sich, versucht, seinem Peiniger zu entkommen. Keine Chance. Der Mann greift ihm unter den Bauch, hebt ihn hoch und schiebt ihn mir entgegen. Eva, ein acht Wochen altes Weibchen. Sie presst ihren Kopf an meine Schulter, krallt sich am Pulli fest, sucht die Wärme, die ihr so lang gefehlt hat.

Der Jüngere ist jetzt auch ausgestiegen. Er sei der Sohn, er mache Kasse. Ich zahle die 360 Euro. Aus der Hosentasche klaubt er einen zerfetzten Zettel. Meine Quittung: 200 Euro. Er belehrt mich: «Ist egal, was da steht.» Dann sagt sein Vater: «Bin eigentlich Tischler. Wollen Sie Hundehaus? Fast günstig wie Hund.» Ich verzichte, rase mit Eva Richtung Tierspital.

Das kleine Tier ist total ausgetrocknet, vom Hundespulwurm befallen und hat eine Lungenverdichtung. Wie Rolli bleibt auch Eva im Spital. Anfangs zuckt sie beim Klang jeder männlichen Stimme zusammen – erst nach viel Zuneigung und Liebe baut sie allmählich Vertrauen auf.

Wenige Tage später am Bahnhof Lindau (D): Vor dem Hauptportal treffe ich einen Hundehändler aus Tschechien. Im Kofferraum seines Kombis zeigt er mir seine billige Ware: Sechs Chihuahua-Welpen, «mit Ahnentafel und alles», wie der bärtige Typ verspricht. Die Tiere drängen sich in zwei Boxen aneinander, sie zittern, geben keinen Laut von sich. Der Kerl prahlt: «Meine Chihuahuas verkaufe ich alle in die Schweiz.» Dann überreicht er mir eines der winzigen Tiere. Die Ahnentafel will er später schicken – per E-Mail. Ich warte noch heute. Das bisschen Hund strampelt in meinen Armen, sein Fell ist stumpf und fettig, es hat Angst. Im Pass steht kein Name, «mir gleich, wie Sie den nennen!».

Ich fahre mit Leo, so taufe ich den herzigen Welpen, über die Schweizer Grenze. Trotz gut sichtbarer Transportbox auf der Rückbank winkt uns der Grenzwächter durch. Ich verzolle Leo trotzdem, zahle 7,6 Prozent Mehrwertsteuer. Einen Kaufvertrag habe ich nicht, nenne mündlich den Betrag. Der Zöllner kontrolliert die auf Tschechisch ausgefüllten Einfuhrpapiere und schimpft: «Ein Tier kauft man doch nicht aus dem Osten!» Leo will er nicht sehen. «Kontrollen können wir nur stichprobenweise machen», sagt Walter Pavel vom Schweizer Zoll in Bern, «wir haben nicht das nötige Personal.» Aber: «Die Grenzwächter müssen die Vorschriften kennen, die bei der Einfuhr von Tieren gelten.» Die Hunde im Auto müssen nicht zwingend besichtigt werden.

Den süssen Mops Hugo kaufe ich an der Tankstelle in Lörrach (D), bei einem Brüderpaar aus Slowenien. Eine besonders triste Übergabe: Zwischen Lastwagen und Autos setzt der jüngere der beiden Typen Hugo auf den Asphalt. Der kleine Hund wackelt unsicher auf seinen Stummelbeinchen, fällt, rappelt sich auf, drückt sich wieder ängstlich auf den Boden. Die Hundehändler lachen, der eine bemerkt: «Da kannst du zufrieden sein! Wir haben nur spitze Hunde.» Ich will so schnell wie möglich ins Tierspital, zahle 855 Franken. Zum Abschied schärfen mir die Mopsdealer ein: «Du musst viel Werbung für uns machen.»

Laut Impfausweis soll Hugo acht Wochen alt sein. Doch er ist, da sind sich die Experten einig, nicht älter als sechs. Das ist fatal für den Kleinen. In den ersten Lebenswochen bildet sich der Grundcharakter eines Hundes. Wird ein Welpe zu früh von der Mutter getrennt, können körperliche Mängel und Verhaltensschäden zurückbleiben, die nicht wieder gutzumachen sind. Ob Hugo später zum «Problemhund» wird, kann noch niemand wissen.

Ich will endlich einen gesunden Hund! Und probiere es noch einmal in der Schweiz. In der «Tierwelt» lese ich: «Zu verkaufen: junge, lustige, sehr schöne Yorkshire Terrier. Liebevoll in Haus und Garten aufgezogen.» Zuversichtlich steuere ich die Zucht an, es ist der Vereinssitz vom nicht SKG anerkannten Yorkshire Terrier Club. Das Haus steht mitten in einem Wohnquartier in Killwangen AG. Hier lebt der Zuchtbuchführer mit zwanzig Terriers. Ich bekomme den Mann nicht zu Gesicht – seine Frau fängt mich im Vorgarten ab, zwei Hündinnen mit Welpen an ihrer Seite: «Hunde dürfen hier aber nur hin, wenn Besuch kommt.» Den restlichen Garten bekomme ich nicht zu sehen.

Die Terrier-Verkäuferin führt mich ins «Hundezimmer» – Zutritt nur für Käufer. Angetrocknetes Futter steht auf dem Tisch, hinter Gittern kauert ein Wurf Welpen. Kein Hundelaut stört die Ruhe im Haus. «Bellen ist bei uns verboten», bellt die Frau und gibt gleich strenge Anweisung für mein kleines anhängliches Welpen-Mädchen Eischa: «Eifach sofort schrupfe, wänn sie bällt. Dänn händ sie keini Problem.»

Trotz dem traurigen Lebensstart: Eischa ist wenigstens körperlich gesund, tollt herum und spielt. Nur ein Schneidezahn fehlt ihr. Obwohl die Frau ein intaktes Milchgebiss vertraglich zugesichert hat – um so den vollen Preis von 1800 Franken zu kassieren.

Nachdem er Eischa untersucht hat, warnt Doktor Tschuor: «Bei Ihren Welpen können später noch viele vererbte Krankheiten auftreten. Gerade bei Tieren, die von einem lieblosen Produzenten oder aus einer Hundefabrik im Ausland kommen, weiss man nie, was man kauft.» Die meisten kranken Importhunde bekommt Tschuor aber gar nicht erst zu Gesicht: «Oft gehen die Besitzer bei Problemen in die Tierarztpraxis. Dann sind die Tiere meist schon so krank oder verhaltensgestört, dass sie der Veterinär von ihren Leiden erlösen muss.» Und dann sagt Tschuor resigniert: «Aber Hundezucht ist nun mal ein Business. Und das muss vor allem eines: Profit abwerfen.»

Ich hätte noch viel mehr Hunde kaufen können. Das Resultat wäre – da bin ich sicher – nicht besser. Eher schlechter. Meine fünf Welpen sind inzwischen in guten Händen. Das Tierheim Rümlang ZH suchte ein neues Plätzchen für sie – «das haben die armen Kreaturen verdient», so Heimleiter Gustav Fretz. Fast alle Welpen sind heute gesund und können sich auf ein schönes Leben freuen. l

Wie komme ich auf den richtigen Rassehund?
  • Keine Spontankäufe! Ein Hundeleben dauert 10 bis 15 Jahre – sind Sie bereit, dem Tier so lange Treue zu halten?


  • Besprechen Sie den Kauf mit der ganzen Familie. Sind Hunde in der Wohnung erlaubt? Wer geht spazieren? Wer betreut das Tier im Urlaub? Bauen Sie nicht auf die Betreuung durch Ihre Kinder


  • In einem seriösen Verkaufsinserat stehen Name, Adresse, Festnetzanschluss des Züchters – kaufen Sie Rassehunde nur bei SKG-Mitgliedern


  • Vergleichen Sie verschiedene Zuchtstätten. Achten Sie auf Hygiene und Platz. Lassen Sie sich Elterntiere und Stammbaum zeigen



  • Mehr Informationen:
    Schweizerische Kynologische Gesellschaft (SKG),
    Postfach 8276
    3001 Bern
    Tel. 031 306 62 62
    Fax 031 306 62 60
    www.hundeweb.org

    Eva
    Foto: Nik Hunger
    Eva, Siberian Husky (Hündin)
    Alter: acht Wochen (wahrscheinlich jünger)
    Herkunft: Polen. Gekauft übers Internet, abgeholt in Weil am Rhein (D)
    Preis: 540 Franken Diagnose: Starker Durchfall durch Hundespulwurm; Lungenschaden (nicht operabel)
    Achtung! Ahnentafel fehlt
    Gesamturteil*: Viel zu klein. Für Zucht ungeeignet. Bekommt keine SKG-Papiere
    Foto: Daniel Rihs
    Aus der Hundehölle
    Bei McDonalds in Weil am Rhein (D) verhökern polnische Händler drei Husky-Welpen. Welpenmädchen Eva ist ausgetrocknet, verstört und schwer krank.
    Foto: Daniel Rihs
    Zehn Stunden karrten sie die kleinen Tiere zuvor im Auto hierher – ohne Wasser, ohne Futter, ohne Transportbox.

    Rolli von Jennyland
    Foto: Nik Hunger
    Rolli von Jennyland, Toypudel (Rüde)
    Alter: zwölf Wochen (wahrscheinlich jünger)
    Herkunft: Schweiz / Tschechien. Gekauft über die «Tierwelt», aus Schweizer Zucht
    Preis: 1500 Franken und 75 Franken für Mikrochip
    Diagnose: Kompletter Befall von Haut- und Ohrenmilben, Ohren stark gerötet, Juckreiz, Darmparasiten (Tierarztkosten: 250 Franken)
    Achtung! Impfpass und Kaufvertrag weisen Unregelmässigkeiten auf. Ahnentafel fehlt
    Gesamturteil*: Sehr zierlicher Körperbau. Farbe des Muttertieres nicht anerkannt. Zahnfehler. Bekommt keine SKG-Zuchtpapiere
    Kranker Welpe
    Ein niedlich formuliertes Inserat soll Kunden anlocken. Doch hinter der Fassade herrschen katastrophale Hygienezustände. Die selbsternannte «Pudelzüchterin» verkauft für viel Geld den kleinen Rolli – er ist komplett von Parasiten und Milben befallen

    Leo
    Foto: Nik Hunger
    Leo, Chihuahua (Rüde)
    Alter: sieben Wochen Herkunft: Tschechien, gekauft übers Internet, abgeholt in Lindau (D)
    Preis: 645 Franken Diagnose: Beidseitiger Hodenhochstand (Kosten OP: 800 Franken)
    Achtung! Kein Kaufvertrag. Entwurmung nicht deklariert. Ahnentafel fehlt
    Gesamturteil*: Für ein Chihuahua untypisches Äusseres. Nicht für Zucht geeignet. Bekommt keine SKG-Papiere
    So klein und so arm dran
    Chihuahua Leo hatte keine Chance: Mit seinen Geschwistern fuhr ihn der Händler aus Tschechien an den Bahnhof in Lindau (D) – zum grossen Ausverkauf auf dem Parkplatz

    Hugo
    Foto: Nik Hunger
    Hugo, Mops (Rüde)
    Alter: acht Wochen (wahrscheinlich jünger) Herkunft: Slowenien. Gekauft übers
    Internet, abgeholt in Lörrach (D)
    Preis: 855 Franken Diagnose: Einseitiger Hodenhochstand rechts (Kosten OP:
    800 Franken)
    Achtung! Ahnentafel fehlt. Kein Kaufvertrag Gesamturteil*: Zu eng stehende Nasenlöcher, die die Atmung erschweren. Bekommt keine SKG-Zuchtpapiere
    Hugo ohne Hoden
    Mops Hugo wurde zu früh von seiner Mutter getrennt – slowenische Händler verhökern ihn an der Tankstelle in Lörrach. Gerade solche Tiere bleiben oft für den Rest ihres Lebens verhaltensgestört

    Eischa
    Eischa, Yorkshire Terrier (Hündin)
    Alter: neun Wochen
    Herkunft: Gekauft über die «Tierwelt», aus Schweizer Zucht
    Preis: 1800 Franken und 100 Franken für Mikrochip und Heimtierpass
    Diagnose: gesund
    Achtung! Obwohl beim Kauf vertraglich zugesichert, ist das Gebiss bei tierärztlicher Kontrolle nicht in Ordnung
    Gesamturteil*: Fehlender Schneidezahn. Ohrenstand nicht korrekt. Zu gross und deshalb nicht für Ausstellungen geeignet. Bekommt keine SKG-Papiere
    * Gesamturteil
    Alle Welpen wurden von Elsbeth Clerc, Richterin aller Rassen bei der Schweizerischen Kynologischen Gesellschaft SKG beurteilt