mardi 7 mars 2006

Vivement le mois de juin!

Vivement le mois de juin!
PRÉVISIONS SAISONNIÈRES Un printemps pas terrible, puis un été mitigé. Les pronostics à long terme ne sont pas réjouissants. Fiables à 65%, ces estimations nous promettent toutefois des jolis mois de mai et de juin
SÉBASTIEN JOST
07 mars 2006
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«Le mois de juin sera chaud, sec et ensoleillé.» Enfin une bonne nouvelle sur ce front météo gris, morne et pluvieux. Elle émane de Frédéric Decker, météorologue et responsable du site Lameteo.org. Ce spécialiste français a relevé et condensé les prévisions saisonnières des grandes agences météorologiques mondiales - américaine, française, anglaise, allemande - pour arriver à cette conclusion. En novembre passé, il avait déjà prédit un hiver glacial. Un scénario qui s'est réalisé.Ainsi donc, en juin, l'ensoleillement sera de la partie «sans forcément atteindre des sommets». Quelques orages sont toutefois à craindre. Le proverbe «en juin, la pluie est loin, et s'il pleut, chaque goutte est comme un coup de poing» risque bien de se réaliser. Le reste des nouvelles n'est pas forcément réjouissant. Car si mai devrait se montrer doux et chaud - et nous laisser faire ce qu'il nous plaît -, les mois qui l'entourent pourraient se montrer cruels envers les amateurs de beau temps. «Mars va continuer son bout de chemin dans la fraîcheur pour céder sa place à un mois d'avril plutôt mauvais et avec d'importantes précipitations», selon Frédéric Decker.MeteoSuisse, qui publie des prévisions saisonnières depuis une année, dresse un tableau un peu différent. La tendance pour le printemps 2006, les trois mois confondus, montre des températures légèrement plus hautes que la norme saisonnière, mais rien de significatif. Quant à l'été, l'institut estime qu'il est trop tôt pour se prononcer. Frédéric Decker estime, lui, qu'il sera «mitigé et en demi-teinte. Les pluies risquent d'être fréquentes.» Ce qui n'exclut pas des températures tout ce qu'il y a d'estival.Mais ne faisons pas grise mine. Le domaine des prévisions saisonnières, qui se basent sur le développement de l'atmosphère et des océans, est une science toute jeune. Frédéric Decker souligne sur son site que «ces prévisions ne restent fiables qu'à 65% et restent à l'état d'expérimentation. Prenez-les donc avec prudence et indulgence.» Et MeteoSuisse, qui publie depuis une année ce type d'informations, rappelle aussi que la qualité des pronostics à long terme reste, en pratique, limitée.
© Le Matin Online
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